Genève
Le croiser à vélo et se dire que non, ça ne sert à rien de le solliciter, qu'il doit en avoir bien assez des demandes de portraits iPhoniques ou autres...
Revenir sur ses pédales, quand même, et oser un "vous devez en avoir des demandes, mais est-ce que je peux vous photographier ...?"
Grand sourire: "Dai fai pure !" me lance-t-il
Il ajoute: "L'italie? c'est ma chair"
"Moi aussi" lui dis-je, et "... maintenant, ma chaire, je la vends très cher.
Mais je ne travaille pas au Pâquis ... qui suis-je ?"
Eclats de rires partagés dans l'étonnement réciproque, bonheur du photographe.