Genève
"La photographie en 2011, une affaire de souris" titre le journal "Le Temps" aujourd'hui.
Et Martin Parr ainsi que 4 autres commissaires de l'expo "From here on" à Arles de souligner: "Désormais, nous sommes une espèce d'éditeurs. Tous, nous recyclons, coupons et collons, remixons et téléchargeons. Nous pouvons fabriquer des images à propos de n'importe quoi".
Voilà, la messe est dite. Il y a eu d'abord l'expo "Tous photographes" en 2007 à Lausanne. A cette époque, il fallait au moins avoir un appareil de photo pour être "photographe". Aujourd'hui, on peut même en faire l'économie.
Il suffit d'aller sur le net pour y glaner toutes les images que vous trouvez d'un téléviseur pris de côté, mettre bout à bout vos trouvailles et être exposé à Arles sur le thème "Sideways TV".
Génial, non ? Poursuivons un brin.
Dans la même logique que "l'appareil suffit pour être photographe", le fait que nous ayons tous accès à un clavier d'ordinateur ou à un bloc de papier avec stylo fait de nous tous des écrivains.
Et aujourd'hui, il suffit d'aller faire un patchwork de textes trouvés sur le net pour entrer à l'Académie française.