/// Et si nous écoutions nos corps, mon ami affectueux! Les poumons ne vont-ils pas continuer à se remplir d'air? Les veines ne continueront-elles pas à laisser courir le sang? La lumière de l'aube n'arrivera-t-elle pas à se frayer un chemin jusqu'à nos yeux en se glissant sous nos paupières fermées par le cauchemar?
Peut-être que lentement nous allons sentir notre force nous revenir. Peut-être que doucement notre corps se mettra à remuer. Peut-être même que nous aurons envie de secouer nos muscles. Et peut-être qu'alors, mais seulement quand nous serons prêts, nous allons nous remettre assis.
Et ensuite nous dresser debout sur nos pieds.
Et retourner au combat.
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