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Grande marche de protestation contre l'abolition de la peine de mort organisée par L'UNPR-Faso Dambé ( Parti politique de l'opposition )

Au Mali, des condamnations à mort peuvent être prononcées pour les crimes d'homicide, de haute trahison, de sédition, d'espionnage, d'incendie et de destruction avec explosion d'édifices publics, de conspirations contre l'État et d'appropriation indue de fonds publics dont le montant est égal ou supérieur à 10 millions de francs CFA. 

 

Seuls deux des 68 détenus condamnés à mort au Mali ont été pendus au cours des 20 dernières années. Les deux prisonniers, condamnés à mort pour homicide, vol à main armée et plusieurs autres délits, avaient été fusillés en 1980. Une personne a été condamnée à mort en 2003. 

 

Le 16 mai 2002, le gouvernement de Konaré a approuvé un décret de suspension de deux ans des exécutions capitales, laissant entendre que ces dispositions devaient offrir l'opportunité au Parlement et à tout le pays de débattre sur l'abolition ou le maintien de la peine de mort. 

 

Mais en avril 2005, cinq personnes ont été condamnées à mort à Nioro, dans l'ouest du pays, pour leur participation à des affrontements entre deux communautés musulmanes en 2003. 

 

Le Mali a ratifié le Pacte International sur les Droits Civils et Politiques, le Premier Protocole Facultatif au Pacte, la Convention des Droits de l'Enfant, la Convention contre la Torture et les Traitements et les Punitions Cruels, Inhumains ou Dégradants. 

En ce moment l'assemblée est en train de voir comment statué sur la question ce qui a succité une marche de protection conte l'abolition de la peine de mort aujourd'hui à Bamako.

[Dicko Harandane]

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