GE
Je devine que celui-là ses vacances il les passe en Italie?
Cimetière aux flacons vides d'où les ivresses s'échappent en vains soupirs?
Échangerais couillon boutonneux contre minette délurée?
Feuillage projeté sur mur aveugle?
L'été, ne pas hésiter à s'hydrater?
Archéologie du futur?
Destination de crise pour les parisiens : les quais de la Seine?
Hommage pop au roi de la disco-funky-pop?
Les ailes déchirés et d'aspect meurtri, il sort à peine de boîte de papillons de nuit.
Ce matin, il a l'allure d'un vieux loubard, mais il est toujours en vie?
Verlaine aurait aimé le jazz et Rimbaud le rock and roll?
Les marelles de ma jeunesse comportaient la terre (le départ), le paradis (l'arrivée) et surtout l'enfer, qui était représenté par une case arrondie intégrée à la base du paradis.
Quand tu lançais ton galet pour atteindre le ciel et qu'il s'arrêtait maladroitement sur l'enfer, ta punition était le retour sur terre, à la case départ, et tu devais tout recommencer pour tenter de rejoindre le paradis.
Les cours de récréation de notre belle république laïque étaient ainsi sournoisement perverties par de puissants concepts religieux?
Il s'agit d'une installation d'artiste qui s'apparente à un ?mirage?. Un ensemble de palmiers fait irruption, une fois par heure de manière aléatoire, hors d'atteinte, dans la perspective de la rue des Peupliers à Paris dans le 13ème arrondissement. Ils se lèvent et s'abaissent, mus comme dans une machinerie de théâtre.
L'?uvre est en deux dimensions et les motifs sont découpés dans des plaques de métal recouvertes de résine peinte. Le tout est actionné par un système hydraulique permettant le mouvement des palmiers.
Après Paris-plage, Paris-palmeraie?
Piscine
Moi, j'aurais bien vu la piscine suspendue aussi dans les arbres. Les riches n'on décidément ni cohérence ni imagination?
Les volets ont bien du mal à s'ouvrir sur la rue du crédit?
Coexistence pacifique et cohabitation hygiénique?
Picowso, c'est le nom humoristique donné à cette vache?
Est-ce à dire qu'en France les derniers hommes libres se cachent ?
Hélas pour eux, une toute nouvelle loi liberticide vient d'interdire le port de la cagoule et toute dissimulation volontaire du visage?
Quelques minutes avant le traditionnel feu d'artifices du 14 juillet et malgré la distance, j'entendais beugler le plus con des suisses français, notre Johnny national auteur d'un méga-show sous la Tour Eiffel devant 700.000 personnes.
L'exilé fiscal promu hardiment symbole de la Révolution française succédait ainsi à un autre exilé, Michel Polnareff, le plus con des californiens français, qui était venu l'année précédente au même endroit faire également les poches du contribuable tricolore.
Il me semble pourtant qu'à l'époque de la Révolution française, l'exilé était le traître ultime, celui qui préparait la Restauration monarchique à l'abri des frontières étrangères et qu'on guillotinait avec enthousiasme et jouissance s'il osait jamais remettre le pied sur le territoire national.
Quelle belle époque c'était, pour la morale d'abord et pour nos tympans ensuite?
Au bonheur des Cendrillons anonymes?
Photographe tout-terrain en pleine action?
En tout cas, il (ou elle) y met les moyens?
Celui qui la fait attendre ainsi est vraiment un malappris?
68, c'était sans doute trop connoté?
Après un échange bruyant de noms d'oiseaux, ils décidèrent de se séparer?
La rouille de la contre-culture des années 60 et de la génération hippie?
La naissance du monde?
Course au suicide?
Perpendiculaire au boulevard de la dictature?
L'art au ras des pâquerettes?
Couple volage?
La salle d'attente du docteur Laurent?