Un automne à Venise - 13 - Carole A. Feuermann USA - « Kendall Island », laque sur bronze...
Carole A. Feuermann est une sculptrice et artiste américaine née en 1945
« Carole Feuerman a trouvé sa place dans l'histoire de l'art dans les années 70, en initiant le mouvement de la sculpture hyperréaliste avec Hanson et De Andrea, et notamment avec des portraits au réalisme déconcertant »
Un automne à Venise - Fin - Tombe d'un célèbre danseur russe au cimetière de Venise
se couvrir la face pour voir plus loin... alors le moindre frôlement du masque avec la peau se diffuse vers l'autre
Mondes et âges à part
Sur l'endroit où Champlain a découvert l'île de Mount Desert en 1604
Poissons gigantesques peints par Johannes Zachel sur un ancien pont de chemin de fer sur la Charente.
21h: le travail continue. Mais ont-ils remarqué le soleil rougi par le sable du Sahara et les fumées des incendies du Portugal, apportés par l'ouragan Ophélia se dirigeant vers l'Irlande ??
Rabelais et Gargantua : très belle et inventive exposition de Pierre Debien à la chapelle St Louis au centre de Poitiers. Pourquoi un tel artiste est-il laissé de côté par les officiels de la culture française??
LES VOYAGES
le recoin dans le café
le patron bougon
le maudit le redressé
les larmes, les larmes
le possible au loin fou ou flou
LES VOYAGES
la cloison mince mince
le cri, le beau cri
le très beau cri
le poing contre la cloison
une prière pour le silence
LES VOYAGES
autoroute, nuit plonge au ralenti
agneau mystique mange les âmes
phares éteints
"putain !! il est où le foutu bouton ?"
âmes noircies, agneau fout le camp
allégorie ! allégorie !
juste une allégorie
un cri fantôme de leur amour
(mots pleins de tiroirs)
LES VOYAGES
la parole douce
la caresse qui dresse
l'émotion qui le gifle
comme une rafale de pluie
plutôt un sceau d'eau jeté
tout le corps qui s'inonde
la semelle tranchante frappe le tibia
le visage ne bronche
LES VOYAGES
les deux corps dans la ville
le verre se brise
le oui le non la douleur la peur
la distance terrible
les autres corps qui ferment les portes
inconscients de la tempête
on entend le pas d'oie des armées
Il mit ses lunettes kaléidoscope et vit leur amour coloré tourner en boucles d'illusions
La chanson du lever était montée sur ses talons aiguilles effarée de cheveux un plaisir en franges bleues
Au centre de la pièce
La princesse sur le tabouret
blottie dans sa forteresse
blanche et ensilencée
Elle abuse
Dans le val étroit
brume de chant profond
ralenti
ton pas de regard
à cette peau écrite
Sa voix du bas de la tour
CRESCENDO
Firent pousser
Les oreilles de la louve
