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Campo san Vio : la Tour d'Or de James Lee Byars. Irruption de la richesse triomphante.
Ces agrafes au temps ne te rassureront pas sur la plaie de l'énigme ouverte
Les arbres de ce pays
passent par le feu
leurs graines éclatent
et ensemencent le ciel
C.S.
L'oubli du corps enfui
Détraque le bruit
de la pendule
Apporte le souci
au bruit de tes pas
Autant d'alcool
et si peu de vie
Fouette l'angoisse
veines bleuies
Les âmes rient
La colonne de lumière
a avalé l'homme enchâssé
dans le tragique de sa quête
Le tango vibre ses cercles
entre pensée et baiser
rien ne se conjoint
et tout se délie
attache-moi
Au pied levé
Pointe vers le ciel
Elle aprivoise l'Espace
Sur un parquet flottant
Que faire des heures
D'avant l'hiver?
Par pieds et mains
Boire nue toute la Mer!
Noyer mes sandales émue
Dans la tiedeur du marais
Rire nue jusqu'à la moelle
Etincelle des nacres
La pluie avait tout dilué
Le temps n'allait jamais reculer
Tout s'effacerait
Sauf les cicatrices.