GE
Disparue trop tôt, sous un chagrin de guerre peut-être...
Comment t'imaginer mieux qu'enveloppée d'un voile doux ?
Vu sous ma fenêtre
Et voilà... Il suffit que je regarde ailleurs cinq minutes pour qu'elles en profitent pour fleurir.
C'est une maison sans porte
Et tu tournes autour de ses grilles
Au centre les jeunes dents exhibées
shootent au ciel crèvent le jour
Ne laisse pas ton site ouvert aux chants
Le soir tombe sur l'arrière cour
Couvre tes pas d'ouvrants tenaces
Les lucioles feront ta robe de mariée
Le chanteur avance sa voix égrillarde
Tenu droit par ses gouffres
et le vin renversé
La porte lourde des grilles mentales
Fond d'espoir au seuil du sacré
L'é / touffe en moi te prête
A naître Petite
cogne les côtes
cogne l'élan
Tu vas me faire grand-mère
Dans la salle de classe la chaleur
du petit noir soufflant
Et parole détachée lumière d'éveil
Cinglant
laisse l'enfant demi-éteint
martelé
Qu'est-ce que vouloir ?
déchirer la brume fade
arbre brun et seul détaché
pénétrer ce rail que tu dessines
La douceur s'est installée
et fait colonne et enveloppe d'air
la douceur âcre de l'encre violette
de la salle de classe
entre deux veines fines
KALI YUGA
Pour les textes sacrés de l'hindouisme nous sommes en plein Kali Yuga la quatrième période du cycle cosmique hindou, qui est une phase de décomposition de l'humanité. Le démon Kali, auquel sont associé le désordre et la destruction, y règne. Malheureusement, le kali Yuga devrait encore durer 429 000 ans. Il va falloir attendre un peu avant de connaître un monde meilleur !
J'AIME REGARDER LES FILLES
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Sur leur peau le soleil caresse bien trop sage
Le vent qui les décoiffe au goût de sel sur mes lèvres
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Les hanches qui balancent et les sourires fugaces
Je regarde les vagues qui jouent avec leur corps
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Leurs poitrines gonflées par le désir de vivre
Leurs yeux qui se détournent quand tu les regardes
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Le soleil sur leur peau qui jour à cache-cache
Et des ambres solaires le parfum volage
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Quand elles se déshabillent et font semblant d'être sages
Leurs yeux qui se demandent mais quel est ce garçon
J'ai cherché les paroles de la chanson « Mere sapno ki rani kab ayegi tu » « Ô reine de mes rêves, quand arriveras-tu.... » Je ne les ai pas trouvé, alors j'ai mis celle de Patrick Coutin.
TREMBLEMENT DE TERRE EN UTTARAKHAND
22h.35 Le film de Charlie Chaplin venait de terminer, je venais d'éteindre la lumière, quand mon lit s'est mis à trembler. Le temps de réaliser ce qui se passait, j'ai sauté du lit, enfilé mes chaussures et suis sorti sur le balcon qui donne sur le Gange. Ma voisine de chambre fumait une cigarette tranquillement quand le balcon s'est mis à trembler. Elle est restée scotchée sur sa chaise. Elle me demande ce qui se passe, quand la Hollandaise de la chambre 203 est sortie paniquée.
- Earthquake ! Its a Earthquake ! My God ! Oh ! My God !
Les japonaises de la chambre 201 étaient tétanisées devant leur porte,passant du jaune à l'orange, tandis que les Sud-Coréens de la chambre 202 continuaient de dormir comme si rien ne s'était passé. Avec la Coréen du Nord à côté de chez eux, ils en ont vu d'autres.
Le moment de panique terminé, on ne savait pas s'il fallait quitter l'hôtel et se mettre en sécurité dans la rue. On se dirige tous vers le balcon qui donne sur la rue. Un groupe d'Indiens collaient des affiches électorales sur les murs et ne semblaient avoir rien remarqué. Les propriétaires étaient dans la rue et nous criaient : « Ce n'est rien, ce n'est rien, c'est un tremblement de terre ! » On ne savait pas quoi faire.
Je suis allé allumer ma télévision et toutes les chaînes d'informations diffusaient l'image d'une bouteille d'eau dont l'eau tremblotait, un lampadaire qui bougeait et une petite guitare au mur qui se balançait. Comme toutes les chaînes étaient en hindi on n'y comprenait plus rien. De temps en temps une carte géographique de la région apparaissait et des points rouges s'allumaient un peu partout avec un épicentre différent selon les chaines d'informations. Une fois il était à 250 km de Rishikesh, une autre fois à Pithoragarh, à la frontière népalaise, une autre chaîne avec une présentatrice en tailleur légèrement fendu sur le côté nous explique que le tremblement de terre est d'une magnitude de 5,8 sur l'échelle de Richter et que l'épicentre est à Kedarnath, près de la chaîne himalayenne, un présentateur qui n'a pas encore digéré son mattar paneer, un plat de pois chiche et de fromage non fermenté en sauce nous explique qu'en fait l'épicentre serait du côté d'Allahabad. Et toujours des images chocs de la bouteille d'eau qui bouge légèrement.
Finalement, après un conciliabule international, on a décidé d'aller se recoucher et de s'en remettre aux 33 millions de divinités hindous.
ADORATION AU SOLEIL DES ANIMAUX
L'adoration du soleil levant et du soleil couchant est un fait commun chez les oiseaux et autres animaux. Le soleil est leur Dieu. Aussi, dès que va paraître le Maître du Jour, les aigles se mettent à tournoyer dans le ciel de l'Orient ; les singes s'immobilisent, silencieux au sommet des arbres ; les écureuils eux-mêmes interrompent leur éternelle chasse aux noix et restent tout tranquille sur leur branche jusqu'à ce que la venue de la lumière soit chose accomplie. Ils observent de la même façon le coucher du soleil. Le sentiment religieux est aussi nécessaire à l'homme qu'à ses frères cadets les animaux, ces âmes privées de la parole, mais dont le silence est plus éloquent que les discours humains.
Que faisait Dieu avant de créer le ciel et la terre ?
Saint Augustin répondait qu'Il préparait les supplices pour les curieux qui posent des questions dépassant leur intelligence.
HARI OM SWAMI ZIEGLER
(Message à tous ces petits cons de racistes, qui croient que le nationaliste protectioniste va nous sortir de la mouise).
1. Les Etats du tiers monde se battent entre eux pour attirer des investissements productifs effectués par des industries et entreprises de services étrangères. Pour gagner cette bataille, ils n'hésitent pas à réduire encore les déjà faibles protections sociales, les libertés syndicales, le pouvoir de négociation des salariés autochtones.
2. En Europe, en particulier, les entreprises industrielles, de gestion, etc., procèdent de plus en plus à la délocalisation de leurs installations de production et – depuis quelques années – également leurs laboratoires et centres de recherche. Par un effet en retour singulièrement pervers, la simple menace d'une délocalisation induit l'Etat à céder de plus en plus aux exigences du capital, à consentir à une réduction de la protection sociale (licenciements, déréglementations, etc.), bref, à précariser, à « fluidifier » le marché autochtone du travail.
3. Les travailleurs de tous les pays entrent soudain en compétition les uns avec les autres. Il s'agit pour chacun et chacune de s'assurer un emploi, un revenu pour sa famille. Cette situation provoque la désolidarisation entre les catégories de travailleurs, la démobilisation de l'esprit de lutte, la mort du syndicalisme – bref, le consentement honteux, souvent désespéré du travailleur à la destruction de sa propre dignité.
4. A l'intérieur des démocraties européennes, une béance s'ouvre : ceux qui ont du travail tentent par tous les moyens de le conserver et se battent contre ceux qui n'en n'ont plus et qui probablement n'en auront plus jamais. La solidarité salariale est rompue. Autre phénomène : entre la fonction publique et le secteur privé, une antinomie (contradiction entrent deux idées, deux principes) s'installe. Dernier phénomène, le plus grave de tous : le travailleur autochtone, fréquemment, se met à haïr l'ouvrier immigré. Le serpent raciste dresse sa tête hideuse.
Extrait : Jean ZIEGLER LES SEIGNEURS DU CRIME Les nouvelles mafias contre la démocratie Ed. Seuil 1998
INTERLUDE
Aujourd'hui cure de silence dans la montagne et la jungle qui entourent Laxman Jhula. J'avais envie de voir le coucher de soleil sur le Gange depuis les hauts. Je me suis régalé de cette solitude improvisée.
Nombreux sont les yogis, mais j'aime ces saddhus errants.
Le corps enduit de poussière, ils mangent peu,
Ne gardent pas un seul grain de riz dans leur bol.
Aucune nourriture dans leur bagage, seulement la faim
Aucune gourmandise chez eux :
Ils s'abreuvent à leur propre soif.
Ces ascètes ont vaincu leurs désirs
Dans leur errance ils ont trouvé la destination
Qu'ils cherchaient depuis si longtemps.
Partis à la poursuite de la vérité,
Ils l'ont trouvée en eux-même
Assis au bord de la route, je les attends,
Au souvenir de ces sanyasis j'ai les larmes aux yeux
Pour moi ils eurent tant d'attention.
Ils irradiaient.
Nombreux sont les yogis, mais j'aime ces saddhus errants,
Latif
ATTAQUE DE SINGES
Ce matin, alors que le soleil n'avait pas encore pointé le bout de son nez et que j'étais encore dans les bras de Morphée, je fus réveillé brusquement par un boucan d'enfer. Sur le balcon, trois singes étaient en train de se balancer avec les habits suspendus sur la corde à linge de ma voisine hollandaise de la chambre 203. Celle-ci sortie brusquement de sa chambre enveloppée d'un tissu jaune qu'elle fermait avec une main tandis que de l'autre main elle tenait un bâton. Apparemment elle était nue, mais n'ayant plus un physique de starlette des années 60, je n'ai pas trop approfondi. Elle se mit à crier et à taper le sol avec son bâton pendant qu'un des singes faisait une double vrille avec sa petite culotte XXXL.
- Fucking monkeys, go, go. Oh ! My God ! Oh ! My God !
Soudain un des singes s'avança vers elle en luii montrant les dents. Ma voisine prit peur, recula et s'étala de tout son long sur le sol, lâchant tout, nous faisant entrevoir son yoni et ses seins bien affaissés, avoisinants avec son nombril. Voulant éviter que les singes voient la nudité de ma voisine, je pris le bâton et je les fis fuir. Sur le pas de la porte de la chambre 201, les japonaises étaient horrifiées et passaient du jaune au vert pomme (Je ne sais pas si c'était la nudité de la hollandaise ou la peur des singes). Les Sud-Coréens de la chambre 202, n'ont pas bougé, ils en ont vu d'autres avec le singe de la Corée du Nord d'à côté. Le propriétaire de l'hôtel est arrivé avec un bâton, sourire aux lèvres, soulagé que les singes n'ont pas fait de dégâts à son hôtel. Tenant d'une main son tissu jaune et de l'autre main son dos ma voisine disparue dans sa chambre et après un conciliabule international, je partis dans ma chambre pour me préparer à aller prendre le petit déjeuner.
29-11-2016 trois psychiatres, Judith Herman, Nanette Gartrell et Dee Mosbacher, écrivent une lettre à président Obama en lui demandant de soumettre le candidat Trump à une évaluation neuropsychiatrique parce qu'il souffre d'une maladie incurable: "désordre narcissique de la personnalité". Selon ces trois professeurs "il est dangereux pour le pays et pour le monde".
Will the world be divided into two or three parts? Last 18 months 1,5 million Chinese entered illegally in Russian far east. Putin does not mind. The Russian and Chinese fleets collaborate.
Does Mr. Trump ignore that the USA have a debt to China of more than 1000 milliard dollars?
Good luck!
He is surprised and vexed government can't be run like his business
With a 140.000 € campaign in international social media Lithuania tried to attract tourists to this nice country, but with photographs of other countries. Jurgita Kazlauskiene head of the state tourism agency now stepped down.
Le créneau affable des dissidents efficaces recrute des conduites cinglantes conformées à colporter d'avides restrictions.
L'aseptisation méthodique des consortiums conformistes perfectionne les dispositions délectables pour résider tranquillement.
L'instruction des conventions insupportables destinées aux exploitations en monoculture détraque la biodiversité atténuée jusqu'à un anéantissement obstiné.
La conformité prérequise des indépendances conditionnées dépossède la persuasion illusoire d'une réalité normalisée.
Le retentissant instrumentalisme des formalistes moralisateurs immobilise les séquestrés par un régime pernicieux aux servitudes inassimilables.
Les innombrables condensations hypocrites des humiliés destitués approvisionnent les discriminations déplorables des humilités charitables.
La simulation affable des mutations gouvernementales affirme une allégeance réservée aux mécréants des démocraties embusquées.
Il défie les lois de la gravité, il rampe et s'enroule, il offre son tronc aux inégalités du sol et brandit ses branchages pour se rappeler a ses pairs. C'est un battant, il a du cran!
Arbre branche, hirsute géant mis a nu par l'hiver, gigantesque planton entre Ataturk Boulevard et Iran Caddesi... pouvait pas ne pas l'approcher...
La dame de la Staakstraat
Déposer le vélo entre les Arbres
Puis revenir à Pied
Maison de brique claire
Porte étroite grande fenêtre
Cachée de lamelles
Mais pour la Cérémonie
C'est à l'étage
Monsieur l'Invité
[à l'abri des rideaux dans les villages]