GE
Orage au Centre du Park
cordes raidies sous les pas apeurés
corps de pluie et de rires encombrés
encore la vie jusque dans mes os
Le Centre Monde Un s'érige
les fontaines au milliers de noms
pleurs sans fin déchus
pour les plaines à venir
à l'infini barbare
Le Chinois des pieds à la tête les tord les tire les caresse avant de les jeter à la rue moite de la nuit où gît l'amour impossible
Médecin animiste lisant les chairs
entretenant le culte shintoïste des esprits
nommant les menues
parties de ce quartier
pour en détruire la puissance néfaste
A l'arrière de la berline
Elle souleva la peau de son ventre
comme on lève le rideau
L'homme vit l'enfant à naître
pris dans sa matrice
Et courir toujours cherchant l'autel
seul logis
pour y coucher le sacrifice
Bouche et yeux cousus de rêves noirs
captifs
C'était des luminions bleuis effacés de soleil mais gorgé d'encre qui lestaient leurs pas engourdis de fatigue et de pluie d'été
Conversations ostensibles et
Conférences étouffées
Ainsi qu'un cinéma démodé.
Je suis encore passée
Rien n'a bougé. Vide.
Les ronces se réjouissent de ton absence.
3D, on dirait que le ciel est dans le choeur et que je serais dans le vitrail
"If you truly love nature, you will find beauty everywhere" - Vincent van Gogh
"Movement is the sound of the body" - Vanda Scaravelli
"I'd rather be a forest than a street" - Paul Simon