GE - Une photo par jour
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Genève, le 16 février 2014

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Genève, le 17 février 2014

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Genève, le 18 février 2014

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Genève, le 19 février 2014

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Genève, le 20 février 2014

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Genève, le 21 février 2014

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Nyon, le 22 février 2014

Klavdij Sultan - Rencontre avec Jérôme Müller et Klavdij Sluban à Focale

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San Francisco: pleine lune sur le Sentinel building (aka Coppola's American Zoetrope)

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New York: Roosevelt island

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New York: Tout en Italie ce soir

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New York: l'obstination des ponts...

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New York: Zorki 4, un amour de caméra

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New York: Birdland avec Tom Harrell

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New York: Un week-end sympa en préparation

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mes poupées

dans cette boîte de carton
ont l'air mortes

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Hopital St Jacques, Nantes

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Crafting hands

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The art of knife welding.

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Coffee @ Two for Joy with a friend not long seen.

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Genève

Le croiser à vélo et se dire que non, ça ne sert à rien de le solliciter, qu'il doit en avoir bien assez des demandes de portraits iPhoniques ou autres...
Revenir sur ses pédales, quand même, et oser un "vous devez en avoir des demandes, mais est-ce que je peux vous photographier ...?"
Grand sourire: "Dai fai pure !" me lance-t-il
Il ajoute: "L'italie? c'est ma chair"
"Moi aussi" lui dis-je, et "... maintenant, ma chaire, je la vends très cher.
Mais je ne travaille pas au Pâquis ... qui suis-je ?"

Eclats de rires partagés dans l'étonnement réciproque, bonheur du photographe.

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Genève

- Vous êtes photographe ? J'ai été styliste et j'ai travaillé avec les plus grands, à Paris, New York...
- Vous m'apportez la photo ? Je n'ai plus d'emails, mais vous pouvez venir au Bd xy et demander Alain: tout le monde me connaît

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Genève

Je l'écoute et me dis que son histoire est captivante. Quand soudain un autre capteur se rappelle à mon bon souvenir.

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Lausanne

"A quel âge devient-on un vieux con ?" m'avait demandé un jeune homme.
Au moment où l'on cesse d'embrasser sa copine dans la rue

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Genève 21:00

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Nyon

Jérôme Müller expose à Focale sa vision de la crise en Espagne. En noir-blanc, plutôt noir que blanc. Je ne sais pas pourquoi, j'ai comme une envie de sur-exposer l'image

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n'importe qui n'importe où n'importe quand

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bruxelles personne n'importe quand

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personne n'importe où n'importe quand

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nulle part en rouge, personne, un instant

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partout tout le monde n'importe quand

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fake and multiple portrait of Suzie andt Jorrit at the Vinnie's Deli, anytime in Amsterdam

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let art be sacredly grey and base minded and silly framed

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Alissas (Ardèche)

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La Bastide (Ardèche)

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Tournon (Ardèche)

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Rochemaure (Ardèche)

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Meysse (Ardèche)

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Montélimar (Drôme)

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Le Teil (Ardèche)

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La destruction du rivage continue, et ici la mer n'est pas la seule responsable ! (la plage de l'Embellie, la bien nommée...)

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Il y a 25 ans un large pare-feu escaladait la dune ouvrant sur un vaste panorama forestier avec un horizon marin. Les arbres occupaient toute la partie droite de l'image. Depuis la destruction systématique des arbres en bordure du rivage, par l'ONF semble-t-il, a grandement facilité l'érosion, engloutissant 25 années de souvenirs de découvertes dans la Nature.

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La pression atmosphérique remonte.

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Beaucoup de candidats aux élections auront après les résultats un très long nez de déception faute d'avoir su se protéger...

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Ambiance TGV.

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Matin au-dessus du canal.

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Tout est prêt pour l'ouverture du carnaval.

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Prévondavaux - 16 heures 06

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Genève - 08 heures 52

Lorsque le "n'importe quoi" devient la norme au risque de rendre le bon sens réactionnaire.

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fin de l'hiver

Bucarest, Roumanie

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Mamaliga

Mămăliga, Bucarest, Roumanie

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Illusion

Bucarest, Roumanie

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paysage urbain

Bucarest, Roumanie

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Pasaj Macca - Villacrosse

Passage Macca - Villacrosse, Bucarest, Roumanie

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pâtisserie

Aujourd'hui dans ma cuisine, Bucarest, Roumanie

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La fin des Jeux olympiques 2014

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Genève, février 2014

"People love chopping wood. In this activity one immediately sees results" - Albert Einstein

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Genève, février 2014

"Power and speed be hands and feet" - Ralph Waldo Emerson

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Genève, février 2014

"Organized crime in America takes in over forty billion dollars a year and spends very little on office supplies" - Woody Allen

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Genève, février 2014

"With the new day comes new strength and new thoughts" - Eleanor Roosevelt

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Genève, février 2014

"Culture and possessions, there is the bourgeoisie for you" - Thomas Mann

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Genève, février 2014

"Illusion is needed to disguise the emptiness within" - Arthur Erickson

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Genève, février 2014

"If you hear a voice within you say 'you cannot paint,' then by all means paint, and that voice will be silenced" - Vincent van Gogh

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 41 - L'Inde d'hier dans l'Inde d'aujourd'hui

NE RIEN FAIRE !

Aujourd'hui le ciel est couvert et brumeux, il pleut sur Rishikesh, un temps excellent pour se consacrer à la lecture. Ne rien faire ! Quel bonheur ! Et dire qu'il y a des gens qui se culpabilisent s'ils ne font rien. C'est justement là le piège, car quand ils courent dans ce monde d'abrutis, stressés par l'inutile, quand ils mènent une vie trop remplie d'occupations, comment peuvent-ils devenir des êtres libérés spirituellement, comment peuvent-ils trouver un peu de Paix intérieure ?

Au fil des siècles, l'homme a élaboré des systèmes politiques et religieux, édicté des lois, conçus des pratiques commerciales, des méthodes d'éducations afin de prendre en charge les enfants dès leur plus jeune âge. Nous avons fait des découvertes scientifiques et technologiques pour enfin compte bâtir une prison faite de préjugés, de credo politiques, de doctrines religieuses, de nationalisme qui ont divisé le monde. Ils ont rendus les hommes esclaves du système matérialiste qui les a aveuglés, les empêchant ainsi de prendre conscience de leur véritable identité et du but que chacun doit atteindre dans son existence. Voilà la raison pour laquelle on culpabilise les gens qui ont envie de rien faire où alors de s'arrêter un moment pour réfléchir à la question : « Mais qu'est-ce que moi, petit poisson, je fous au milieu de ces requins ? »

Qui sort du moule dérange la foule !

Aujourd'hui, la mondialisation est une sorte de moule qu'une poigné d'individus cupides et malsains ont fabriqué pour y couler hommes et femmes de toutes les nations dans le but d'en faire des marionnettes numérotées, dépendantes d'un système politique, financier et religieux qui travaillent main dans la main, dans le seul but de s'enrichir et de dominer le monde. Le capitalisme est la nouvelle religion de notre planète, avec son temple à Wall Street où l'on vénère le dieu « Dollars ». Plus nous allons de l'avant plus nous sommes étranglés par ce dieu de la finance qui nous étouffe, nous empêchant de vivre une vie saine et libre.
Malheureusement beaucoup de personnes honnêtes et respectables sont prisonnières de ce système pourri jusqu'à la moelle. Si elles veulent gagner correctement leur vie, elles n'ont d'autre choix dans leur activité professionnelle que de vendre leur âme au diable. Le nazi Adolf Eichmann disait pour se justifier de tous ces crimes qu'il n'y qu'à « obéir aux ordres », ou « faire ce qu'exige le système », comme d'autres l'affirment aujourd'hui, en se pliant aux pratiques barbares de ces crétins de financiers de Wall Street.
Le slogan favori de tous ces guignols, aidés par ces lèches-cul de politiciens, proclamant que la propriété privée, la libéralisation des marchés, le libre-échange sont des libertés fondamentales, ne font en réalité que traduire la liberté de la classe qu'ils représentent d'exploiter le travail d'autrui, de déposséder les populations de leurs biens communs et de piller l'environnement à leur profit.
La Liberté ne se trouve pas dans l'obscurité, ni dans les palais brumeux de nos gouvernements, ni dans les gratte-ciels des institutions financières nauséabondes et encore moins dans nos temples et églises dogmatiques dont les enseignements religieux pourraient permettre à l'homme de se libéré, mais qui, au contraire, sont devenus le pire ennemie de cette liberté. Au lieu d'être libéré par une vision de la Vérité et de l'Infini dans la religion, l'imagination craintive, pusillanime et ratatinée des masses est devenue captive de la bigoterie. À n'avoir comme religion que le ventre et comme dieux les plaisirs du système de consommation, ne va pas nous sortir du pétrin dans lequel nous avons plongé.

« Le capitalisme est le racket légitime organisé par la classe dominante »
Al Capone

Profitant d'un moment d'accalmie, je m'en vais retrouver l'ami Victor pour boire un Chai et manger des petits gâteaux à la noix de coco. À peine arrivé au petit Teashop, le ciel se fait de plus en plus menaçant. Quelques gouttes de pluie commencent à tomber. Avec des pèlerins indiens nous nous abritons sous la bâche tendue entre l'arbre du Teashop et un poteau électrique. Elle est percée de partout, chacun se place d'une manière à éviter les filets d'eau qui suintent formant des flaques qui commencent à rendre le sol boueux. Un vent violent, soufflant par bourrasque, se met à gémir entre les arbres et les buissons qui nous entourent. Soudain un énorme fracas retenti, le tonnerre vient de tomber à une centaine de mètres. Apparemment ça n'a pas l'air d'effrayer les indiens. La bâche se remplie d'eau et menace de s'effondrer. Mais le ciel n'a pas dit son dernier mot, des grêlons plus gros que des petits pois se mettent à tomber provocant un léger vent de panique parmi nos pèlerins. Ils s'emparent des chaises en plastique pour s'abriter et courent se réfugier dans un autre abri qui se trouve vingt mètre plus bas, qui a l'air plus résistant que le précédent. Avec Victor, nous décidons de les rejoindre. Le spectacle de la grêle qui se fracassent tout autour de nous amusent les indiens qui n'ont pas l'habitude de voir ce genre de phénomène. Il n'y a plus qu'à attendre que les éléments de cette nature déchainée se calment, avant de rejoindre Ram Jhula où, sur la terrasse d'un petit restaurant dominant le Gange, nous irons déguster un Thali, plat typiquement indien qui réchauffe l'estomac. Quelle belle journée que ce ciel mouvementé nous a offert, ça change de ces ciels bleus !

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 42 - Comme Bernadette à Lourdes, un être m'est apparu près de la source de Tapovan.

UN PEU DE POESIE, DANS CE MONDE DE BRUTE

Je suis amoureux et je chante l'amour.
Semez des fleurs.
Pour qu'autour de vous le monde devienne un jardin.
Ne semez pas d'épines, car elles vous piqueront les pieds.

Nous ne formons qu'un seul corps :
Quiconque torture autrui se blesse lui-même.

Rahman, Maître soufi

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver Indien - 43 - J'ai comme l'impression que quelqu'un m'observe ? Je ne suis pourtant pas dans « Lost » !

SUPERSTITION

La promotion de la superstition en tous genres est une véritable industrie en Inde, et fait la fortune des plus rusés aux dépens d'un public trop ignorant ou trop crédule. Et ceux qui osent faire la lumière sur les tromperies de sages ou saints hommes autoproclamés, ceux qui démontent leurs prétendus miracles prennent de gros risques. Le Dr Narendra Dabholkar, célèbre militant contre la superstition qui proposait à des villageois indiens des explications scientifiques à la place de croyances comme la possession des femmes ou des enfants par des mauvais esprits, a été tué le 20 août 2013. Son assassinat est certainement l'œuvre d'entrepreneurs de la superstition dont les affaires souffraient de l'existence d'un public averti. Malheureusement le peuple peut aussi se révolter contre ceux qui s'éloignent de superstitions rassurantes. Vivre les yeux ouverts n'est pas toujours facile, surtout dans un pays où la pauvreté, l'ignorance et les inégalités sociales sont loin d'être vaincus.

Même le gouvernement à recours au paranormal pour détourner les Indiens des vrais problèmes. Cet automne un vieux sage à rêver d'un trésor caché dans la région de l'Uttar Pradesh, aussitôt les autorités ont ordonné des fouilles massives pour retrouver ce magot. C'est le journal « The New India Express » de Madras qui l'a révélé au mois d'octobre. Voici ce qu'écrivait le journaliste Shankhar Aiyar :

« Personne n'a encore parlé d'absurdité, mais c'est bien d'une absurdité qu'il s'agit. À l'heure où les jeunes fous de nouvelles technologies rêvent d'une gestion intelligente des affaires publiques, le gouvernement joue à la loterie [et a ordonné mi-octobre des fouilles archéologiques très importantes] sur la base d'un tuyau reçu en rêve par un sage concernant l'existence d'une réserve d'or enterrée quelque part par le maharaja Rao Ram Bux Singh au 19ème siècle. En 2013, à l'heure où Raoul Gandhi, l'arrière-petit-fils de Nehru [premier Premier ministre de l'Inde indépendante et défenseur de l'esprit scientifique], prend la tête du parti du Congrès, le gouvernement indien parie sur la communication avec l'au-delà.
On ne sait pas si quelqu'un a réfléchi à l'impact que l'affaire aura sur les institutions chargées d'apporter des réponses scientifiques au pays. L'Archeological Survey of India [ASI, agence gouvernementale chargée du patrimoine bâti], qui est censée être à la pointe des études historiques, se retrouve affectée à la prospection sur la base d'une prophétie onirique.
La situation géographique du trésor en question n'est pas sans ironie non plus. Unnao [ville de l'Etat d'Uttar Pradesh, dans le nord de l'Inde] fait partie des pires districts du pays. Il est classé parmi les plus pauvres dans India's Socio-Economic Fault-Lines.»

À la même période, dans ce pays où la pauvreté est loin d'être éradiquée, l'Inde a lancé une fusée emmenant vers mars une sonde destinée à y effectuer des mesures. Espérons qu'ils n'ont pas cru que la planète rouge était habitée par des petits martiens.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 44 - Tout ce qui brille n'est pas or !

HARIDWAR « LA PORTE DE VISHNOU »

Ce matin j'ai quitté Rishikesh pour me rendre deux jours à Haridwar une ville sacré de l'hindouisme. Tout au long de l'année, une multitude de pèlerins viennent se baigner dans le cours rapide du Gange. Cette ville est parsemée de temples imposants anciens et modernes, de dharamsala, resthouses qui accueillent les pèlerins et des ashrams dont certains sont grands comme un village.
C'est une ville qui est aussi réputée pour sa médecine ayurvédique, science ancienne de la médecine traditionnelle indienne par les plantes. L'Ayurveda c'est développée entre le 5ème siècle av. J.-C. et le Moyen Âge. Tombée en désuétude à la suite des invasions musulmanes, désavouée par les Britanniques, elle retrouve son aura sous l'influence de Gandhi, même si l'intérêt qu'elle suscite est davantage lié à la recherche de bien-être qu'à ses qualités thérapeutiques.

Sur le plan spirituel, Haridwar revêt une importance bien plus considérable que Rishikesh. L'endroit le plus sacré de Haridwar est le ghat Hari-Ki-Pairi où les dévots viennent adorer l'empreinte du pied de Vishnou, le Hari-Ki-Charan, (Hari autre nom de Vishnou) que l'on conserve dans le temple de Gangadwara. On représente généralement Vishnou, le Créateur, avec quatre bras tenant, outre ce lotus, la massue, la conque et le disque solaire, l'arme divine qui anéantit les ennemis comme l'éclair. C'est au Hari-Ki-Pairi que le Gange, affirme la légende, sortit de la montagne pour entrer dans la plaine en se frayant un passage entre les orteils du dieu. En ce lieu hautement sacré, les pèlerins viennent se laver de leurs péchés dans le fleuve et donner de l'argent aux instances religieuses.
Une île artificielle rattachée par un pont à la rive droite, on découvre la tour Birla, surmontée d'une pendule à l'aspect plus britannique qu'indien. L'édifice commémore le souvenir de l'immersion à Hardwar d'une partie des cendres du Mahatma Gandhi dont la famille Birla s'était faite la protectrice attitrée. C'est d'ailleurs dans le jardin des Birla à Delhi que le mahatma fut assassiné le 30 janvier 1948.

Des foules se rassemblent chaque soir à Hari-KI-Pairi pour la cérémonie du « ganga aarti » (adoration au fleuve) et jettent des offrandes flottantes dans le Gange qui s'illumine de petites flammes vacillante. Au coucher de soleil, les cloches se mettent à sonner en rythmes, on allume des torches et des corbeilles en feuilles garnies de pétales de fleurs et d'une bougie allumée que les pèlerins vont déposer sur l'eau et regarder partir à la dérive. Ce rituel ancestral conserve encore aujourd'hui toute sa force.

Voulant justement assister à cette cérémonie depuis un pont qui domine Hari-Ki-Pairi, au moment où les cloches ont commencé à retentir, des policiers armés de mitraillettes sont arrivés et nous ordonnés de rejoindre les ghats, ceci pour éviter des attentats. Arrivé sur le ghat, des agents en uniforme bleu donnaient l'ordre sans ménagement de nous asseoir, d'autres nous racolaient avec un air autoritaire pour collecter des dons en échange d'un reçu. Bonjour la dévotion à Vishnou ! Face à ce cirque religieux, j'ai préféré quitter cet endroit, ne me sentant vraiment pas à l'aise et je suis parti déambuler dans les ruelles commerçantes d'Haridwar.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 45 - Le barbier sur les bords du Gange

OÙ SE TROUVE LE PANDA DE MA FAMILLE ?

Quand vous vous promener près des ruelles de Har-Ki-Pairi, vous rencontrez de nombreuses familles qui viennent en pèlerinage à Haridwar de générations en générations. Elles logent plus ou moins à la même enseigne. La première chose qu'elles font, à peine arrivée, c'est d'aller trouver son panda.
« Où puis-je trouver le panda de ma famille ? » telle est la question que posent couramment les hindous en pèlerinage dans cette ville sainte. À la fois prêtre et guides pour les pèlerins, les pandas tiennent scrupuleusement à jour des registres généalogiques remontant parfois à plusieurs siècles. On peut les voir sur les ghats assis en tailleurs dans de petites cabanes en tôles alignées le long du Gange. Il suffit de fournir à un panda le nom du clan, de la caste, du village, de la région et de l'Etat dont on est originaire pour être dirigé vers le panda en charge du registre familial.
Ce panda notera alors la visite ainsi que les naissances, mariages et décès survenus depuis le dernier pèlerinage d'un membre de la famille. Jadis, les pèlerins résidaient avec leur panda de confiance, qui faisait à la fois office de banquier, de cuisinier et d'ange gardien. A l'heure actuelle, la pratique tend à se perdre, mais les pandas s'occupent toujours de nombreux rituels de crémation. Certains s'enrichissent même, car les pèlerins leur remettent de généreuses sommes d'argent et des objets de valeur ayant appartenu au défunt.

La religion en Inde est un véritable business ! La plupart des prêtres ne respire guère la vraie sainteté. Ils enseignent non pas parce qu'ils ont « vue Dieu », mais parce qu'ils font de cela leur gagne-pain. Pour eux, la religion représente un moyen de subsistance, ce qui est le cas d'un grand nombre de prédicateurs dans le monde entier. L'Inde compte des milliers de lieux de pèlerinage, et grâce à cela la religion fait vivre des millions d'indiens, on ne peut pas les blâmer de faire de l'argent sur le dos des dieux car sans eux, il y aurait plus de pauvreté et de misère humaine.

« Même si vous vous disputez au sujet d'Allah, de Krishna ou du Christ,
Les croyances ne sont que des os, juste bons pour les dents d'un chien.
Ce que l'âme désire, c'est une vision de Lui.
Qui n'a pas de nom – car tous les noms Lui appartiennent. »

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien -46 - Anciens ghats désertés par le Gange.

DEPART DE L'UTTARANCHAL

Haridwar – New Delhi

Train no 12056 JANSHATABD

Dép. - 06 :25
Arr. - 11 :10

253 km

Booking Status / coach No / Seat No C1 / 0003

Ticket Fare** Rs. 420.00
IRCTC Service Charges# Rs. 22.47

Total Rs. 442.47 (6.70 Fr. Suisse)

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 47 - Om Namah Shivaya !

OM NAMAH SHIVAYA

J'ai dit adieu aux dieux des Himalayas qui m'ont accompagné durant ce voyage, qui m'ont fait découvrir certaines facettes de l'Inde que je ne connaissais pas encore. Le voyage a été un voyage extérieur mais aussi intérieur, mais sur ce point je garde le silence, car ces choses-là ont les gardes dans son cœur.
Je n'ai pas fait le voyage que je pensais faire en partant de Suisse, car en hiver certains déplacements sont difficiles et de nombreuses routes sont fermées. Mais peu importe, quand on voyage seul, il ne faut pas programmer son voyage, il faut être à l'écoute de son Moi intérieur et suivre son intuition, et c'est là que l'on peut avoir des surprises. J'aime ces voyages désorganisés ! Ce déprogrammer de nos habitudes qui finissent pas nous endormir et nous éloignent des petits bonheurs de la vie.

Merci ä Shiva et à toute sa famille et à Mâta Ganga, dont l'esprit, par l'intermédiaire des hommes, m'ont accompagné durant ce voyage dans le Kumaon et le Garhwal et donc : Om Namah Shivaya

Le sens du mantra Om Namah Shivaya a été expliqué par Satgourou Shivaya Subramuniyaswami comme suit:
Namah Shivaya est le nom le plus saint de Dieu Shiva. « Na » est la grâce cachée du Seigneur, « Ma » est le monde, « Shi » représente Shiva, « Va » est sa grâce révélée, « Ya » est l'âme. Les cinq éléments, aussi, sont incorporés dans cette formule ancienne pour l'invocation. « Na » est la terre, « Ma » est de l'eau, « Shi » est le feu, « Va » est l'air, et « Ya » est l'éther, ou Akasha. Mais ces significations sont nombreuses.
Namah Shivaya a un tel pouvoir que la simple intonation de ces syllabes tire sa propre récompense à sauver l'âme de l'esclavage de l'esprit instinctivement perfide. Les Sages des Himalayas déclarent que ce mantra, c'est la vie, l'action, l'amour et que la répétition de ce mantra nous ouvre la sagesse intérieure. Namah Shivaya est devenu notre protection sûr."
Je ne perçois pas cette foule grouillante et ses bruits continuels des klaxons de New Delhi, comme en début janvier. Passer du bruit au silence et puis du silence au bruit c'est très pénible.

Les disciples lui disaient :
Le Royaume,
Quand viendra-t-il ?
Jésus répondit :
Ce n'est pas en le guettant qu'on le verra venir.
On ne dira pas : Voici il est là,
Ou il est ici.
Le Royaume du Père
Est répandu sur toute la terre
Et les hommes ne le voient pas.
Evangile de Thomas

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Genève - 18h03.

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Genève, place bel air - 16h55 - Une pensée pour Jean-Luc, au moment du déclenchement.

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Genève - 10h48.

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À l'r du temps - 16h33 - Jeux de miroirs.

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À L'r du temps, Genève - 11:28. Lydie.

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À L'r du temps, Genève - Valérie et Olivier - Aimons-nous vivant.

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La vie en Hulk

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C'est beau la rando!

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Voir le fond

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Vie sans loupe

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La seule station où il y avait un nuage, c'était chez nous! Profitons de cette fenêtre

di 16.02.2014
lu 17.02.2014
ma 18.02.2014
me 19.02.2014
je 20.02.2014
ve 21.02.2014
sa 22.02.2014