GE - Une photo par jour
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Chicago: depuis le highway

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San Francisco: Golden rêverie

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San Francisco: vue depuis la banque

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San Francisco: perchée sur des nuages

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San Francisco: attaque du crayon

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San Francisco: Entrée de Castro

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San Francisco: pleine lune sur le Sentinel building (aka Coppola's American Zoetrope)

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Patience

Début: 18h, fin: 23h30... mais ça en vaut la peine!

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Libre échange

Expo dans le sous-voie de la gare de Vevey par Jonathan Roessel

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Enchaîné avant d'être déchaîné

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Vie communautaire

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La vie en Hulk

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Genève

Descendre de son vélo, et montrer le chemin du lac à ce cygne égaré sur le pont du Mont-Blanc. Et le prendre au moment où il vous remercie, bonheur du photographe

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Genève 17:30

genève, portrait, valeria

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Genève

Sentir le regard du serveur qui hésite entre curiosité et légère inquiétude.

J'attends. Une main sur le déclencheur, l'autre sur cette banquette qui me renvoie à l'encensoir qu'il me plaisait d'agiter dans la sacristie de ma paroisse de quartier à Rome. Histoire d'avoir quelque chose à murmurer à travers la grille au confessionnal.

Attendre, encore. L'alignement. La tête qui se prend dans les mains au moment où le soleil décide de revenir remplir les verres

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Genève

Le pense-bête pour vanter la place financière helvétique:la confiance passe-t-elle par la discrétion ?

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Genève

I wasn't quite sure I would find flowers in Geneva, so I brought them from London

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Genève

Soudain, le silence devint assourdissant

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Pepper House

si je m'étais mariée j'aurais du vivre dans cette maison.

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la tristesse ne se mange pas

La maison de Barbie,
on ne s'en lasse jamais (bis).

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Genève - 15h28 - Le monde change. La musique change. Les drogues changent. Même les hommes et les femmes changent. Dans 1000 ans, il n'y aura ni mec, ni nana. Que des branlleurs. "Trainspotting"

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Genève - 18h56 - Le plaisir du photographe, qui fait le portrait d'une photographe. Tiffany pour l'r du temps.

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Genève - 15h54 - Hé, à la maison je peux l'enlever la pince. Romy à l'r du temps.

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Genève - 13h35 - Quand j'avais 6 ans ma mère me disait que le bonheur était la clef de la vie. À l'école ils m'ont demandé ce que je souhaiterais faire quand je serai grand. J'ai répondu que je voulais être heureux... Ils m'ont dit que je n'avais rien compris à la question... Alors je leur ai répondu qu'il n'avait rien compris à la vie - John Lennon-

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A l' r du temps, Genève - 19h09 - Des secondes qui passent et hop l'instant présent disparaît et ... réapparaît. C'est ainsi encore et encore jusqu'au moment où clic-clac, figé à tout jamais et pourtant si vivant.

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À L'r du temps - Genève - 11h00.

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Genève - 18h03.

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vieux pirate sur le pont

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le gris-gris du passé

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le gris du gris pour l'éternité

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le sable et le goudron

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n'importe qui n'importe où n'importe quand

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n'importe qui n'importe où n'importe quand

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C'est tout ce qui reste d'une chandeleur dignement fêtée, malgré le retard...

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Conférence sur Vélasquez le carriériste ; il habita et décora bien des palais de préférence royaux.

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Des ombres passent et partent / plus loin leur poids/ de cendre et de silence/ sans histoire?/ ou bien déjà pour plus personne?/ Antoine Emaz

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Goltzius de Peter Greenaway : le premier opéra baroque contemporain.

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Rideau de pluie.................................................................................................

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Pourquoi la côte recule-t-elle? ( Plus de 150 mètres en 10 ans) Cela n'est pas dû uniquement aux tempêtes et à l'érosion. La volonté des hommes de détruire systématiquement toutes les défenses naturelles des dunes et des falaises de sable, a grandement facilité la tâche des forces naturelles.

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La destruction du rivage continue, et ici la mer n'est pas la seule responsable ! (la plage de l'Embellie, la bien nommée...)

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Dieulefit (Drôme)

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Meysse (Ardèche)

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La Bastide (Ardèche)

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La Bastide (Ardèche)

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La Bastide (Ardèche)

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Le Teil (Ardèche)

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Alissas (Ardèche)

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Genève, le 10 février 2014

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Genève, le 11 février 2013

Tépégé blues

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Genève, le 12 février 2014

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Genève, le 13 février 2014

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Genève, le 14 février 2014

Route bloquée cause neige

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Genève, le 15 février 2014

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Genève, le 16 février 2014

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Zermatt - 12 heures 08

« Dans un tourbillon de poussière qu'élève un vent impétueux ; quelque confus qu'il paraisse à nos yeux, dans la plus affreuse tempête excitée par des vents opposés qui soulèvent les flots, il n'y a pas une seule molécule de poussière ou d'eau qui soit placée au hasard, qui n'ait sa cause suffisante pour occuper le lieu où elle se trouve, et qui n'agisse rigoureusement de la manière dont elle doit agir. Un géomètre qui connaîtrait exactement les différentes forces qui agissent dans ces deux cas, et les propriétés des molécules qui sont mues, démontrerait que, d'après les causes données, chaque molécule agit précisément comme elle doit agir, et ne peut agir autrement qu'elle ne fait. »

D'holbach sur le déterminisme

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Prévondavaux - 16 heures 06

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Matei Corvin

Cluj Napoca, Roumanie

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Sibiu

Piața Mare, Sibiu, Roumanie

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Les truites

Aujourd'hui dans ma cuisine, Bucarest, Roumanie

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Imaginary map

cartes imaginaires, Ploiesti, Roumanie

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journal chinois à Bucarest

journal chinois à Bucarest, Roumanie

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réflexion

Bucarest, Roumanie

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fin de l'hiver

Bucarest, Roumanie

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Genève, février 2014

"If the stars should appear but one night every thousand years how man would marvel and stare" - Ralph Waldo Emerson

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Genève, février 2014

"We are shaped by our thoughts; we become what we think. When the mind is pure, joy follows like a shadow that never leaves" The Budhha

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Genève, février 2014

"Don't tell fish stories where the people know you; but particularly, don't tell them where they know the fish" - Mark Twain

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Genève, février 2014

"Holes in my confidence/Holes in the knees of my jeans/I was left without a penny in my pocket" - Paul Simon

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Carouge, février 2014

"The factory of the future will have only two employees, a man and a dog. The man will be there to feed the dog. The dog will be there to keep the man from touching the equipment" - Warren Bennis

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Genève, février 2014

"The fear of death is the most unjustified of all fears, for there's no risk of accident for someone who's dead" - Albert Einstein

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Genève, février 2014

"People love chopping wood. In this activity one immediately sees results" - Albert Einstein

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 35 - - Music concert by Barunkumar Pal

LA MUSIQUE INDIENNE

Hier soir, avait lieu un concert de musique classique indienne à Ram Julha avec le grand musicien Indien Barunkumar Pal. Il est un des pionniers dans l'introduction de la guitare hawaiienne dans le monde de la musique classique indienne. Il a adapté son instrument hawaiien pour pouvoir jouer les ragas indiens. C'est un disciple de Maître de sitar Ravi Shankar avec lequel il a donné plusieurs concerts. Il fait d'ailleurs partie de la faculté Ravi Shankar Center à New Delhi. À part l'ingénieur du son, un allemand, qui n'arrêtait pas de toucher les boutons et de nous envoyer des larsens à vous déchirer les oreilles, le concert était d'une grande qualité musicale.

Depuis notre plus tendre enfance, nous sommes habitués à écouter de la musique avec des harmonies, des rythmes, des sons. En Inde tout est différent, leur musique au début vous déstabilise complètement et beaucoup d'occidentaux ont dû mal à s'y faire pour entrer dans leur monde musical. Nous devons apprendre à changer d'oreille pour pouvoir apprécier cette musique qui remonte au temps védiques.
Les origines de la musique classique indienne provient des temps védiques, lorsque les poèmes religieux chantés par les prêtres furent réunis dans une anthologie intitulée le Rig-Veda. Au cours des millénaires, de multiples influences sont venues l'enrichir, aboutissant aux deux formes connues aujourd'hui : les musiques carnatique (du Sud) et hindoustani (du Nord). Du fait de leurs racines communes, elles partagent certaines caractéristiques : toutes deux basées sur le « raga » (thème mélodique et rythmiques servant de base é l'improvisation musicale) et le « tala » (séquence rythmique caractérisée par un nombre de temps défini).

L'accès à un concert de musique classique n'est pas facile. Nous pouvons être agacés, rebutés, avant le début d'un concert, par ces très longs accords des instruments, qui peuvent prendre une demi-heure ; étonnés, voire même ennuyés, par ces premiers moments, la patiente recherche du son, les silences soudains, l'apparente absence de rythmes ou d'énergie vous déconcerte. Le code que les musiciens ont entre eux vous échappe complètement. Contrairement à la plupart des concerts en Occident, un concert indien démarre très lentement au point d'être dérouté par ce long processus de développement musical. Vos paupières deviennent lourdes et des bruits de toussotements se font entendre dans la salle. Assis en tailleur, votre position devient inconfortable quand soudain, un son vous sort de votre torpeur, le tabla entre en action. L'intervention inattendue des percussions, qui frappent les mesures qui ne sont pas les nôtres et les têtes des indiens qui commencent de bouger par saccades de droite à gauche et de haut en bas vous rendent attentif que quelque chose va se passer. À partir de ce moment-là, la magie commence d'opérer, lentement vous glisser dans cette univers de la musique classique indienne qui vous transporte vers des horizons sonores inconnus.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 36 - Le Gange prend son nom à Devprayag.

BHAGIRATHI + ALAKANANDA = GANGE

Le Gange prend son nom à Devprayag. C'est au pied de ce village, véritable figure de proue bâtie sur un escarpement rocheux, que se rencontre la Bhagirathi qui jaillit à Gaumukh d'une caverne glacière et l'Alakananda, née du glacier de Nanda Devi (7800 m.). C'est au moment où ces deux cours d'eau se rencontrent que le Gange prendra son nom. Leurs sources sont sacrées comme l'est Mata Ganga. (Mère Gange)

Devprayag est un lieu symbolique entre tous, celui où deux rivières jeunes et vigoureuses mêlent leur courant rapide pour devenir ce fameux fleuve vénéré par les Indiens ! Les confluents sont sacrés pour les hindous : ils les nomment, prayag, ce sont des lieux de pèlerinages et de sacrifices. Ils s'y baignent sur les ghâts, ces marches de pierre descendant vers l'eau qu'on retrouve tout le long du fleuve. C'est sur ces escaliers que les barques accostent, là que les femmes lave leur linge et puisent l'eau, là que l'indien vient se laver, là que la vie rituelle se déroule.

À Devprayag, le courant est très fort, les pèlerins doivent s'accrocher fermement aux grosses chaînes scellées dans la pierre pour ne pas être emporté par les rapides.
Contrairement à d'autres endroits sacrés, l'endroit est clame. On ne vous accoste pas pour vous demander quelques roupies, pas de bidons en plastique pour recueillir l'eau sacrée en vente sur les ghâts, pas de boutiques souvenirs et les prêtres sont assez discrets.
À partir de là, le Gange va continuer sa route, zigzaguant entre une succession quasi ininterrompue de collines verdoyantes pour sortir, une cinquantaine de kilomètre plus loin, à Rishikesh et continuer son chemin jusqu'au golfe du Bengale.

L'Alakananda, deuxième source du Gange, naît une quinzaine de kilomètres au-dessus de Badrinath, haut lieu révéré entre tous que Vishnou aurait choisi pour se livrer à la méditation.
Grande divinité, avec Brahma et Shiva, de la trinité hindoue, la Trimurti, dieu universel et bienveillant, Vishnou préserve et fait évoluer la création. C'est à Badrinath qu'il sauva du déluge Manu, le premier homme. Faisant un jour ses ablutions, Manu vit arriver un petit poisson, incarnation de Vishnou, qui l'avertit de l'imminence d'un déluge et le pressa de construire un bateau. Lorsque survint la calamité, manu attacha ce bateau à la corne du poisson devenu gigantesque et ce dernier l'amena ici sur la montagne. Selon les conseils du poisson, manu n'en descendit qu'à la baisse des eaux. Voilà qui fait penser à l'arche de Noé....

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 37 - L'homme qui murmurait à l'oreille des vaches

PSEUDO-CREATEURS DU BONHEUR

La majorité des personnes qui viennent à Rishikesh pour apprendre une technique de yoga ou de méditation ont une démarche sincère. Ils recherchent le bien-être dans leur corps et une sérénité de l'esprit. Il est vrai que dans ce cadre idyllique il est plus facile de trouver la paix en soi que dans nos grandes villes qui sont loin d'être des havres de tranquillité. Il incombe à chaque être humain d'améliorer sa conscience spirituelle par le moyen qui lui convient. Comme le dit si bien le Bouddha : « Chacun est l'artisan de son propre salut ».

Quand on se promène dans les rues de Laxman Jhula et de Ram Jhula, on est frappé par le nombre de panneaux et de murs recouverts d'affiches qui font de la publicité pour les ashrams, pour un gourou ou un enseignant, pour une technique particulière, pour des cours intensifs de yoga ou de méditation. Il y a une sorte de surenchère dans ce foisonnement d'offres que ça devient parfois presque ridicule. Le visage de ses « maîtres » s'affiche partout, même au côté de politiciens véreux. Certains dans un fond de décors paradisiaque, d'autres au côté de la photo d'un Grand Maître disparu auquel il se réclame. Il y en a qui se pare d'une auréole au milieu d'un champ de fleurs à faire pâlir les fleuristes de chez nous. Il y a pour finir la nouvelle génération de beau professeur indien, dans une belle posture, qui met avant tout en avant son corps et qui attire une quantité de jeunettes qui auront peut-être la grande chance d'être choisies pour se balader avec leur petit gourou, cheveux au vent, sur leur belle moto « Royal Enfield » rutilante et pétaradante à travers les ruelles de Rishikesh.

Hier, en traversant le pont de Laxman Jhula, j'ai été interpellé par une énorme publicité peinte sur le mur d'un ashram : « New meditation technique ». Une nouvelle technique de méditation vient d'être mise au point, balayant 5000 ans d'histoire de yoga et relayant aux oubliettes tous ces Grands Instructeurs qui sont venus nous enseigner la Sagesse Universelle. Aujourd'hui, on sort de nouvelles méditations comme on sort un nouvelle Ipad, et les gogos font la queue pour essayer ces néo-techniques, alors que nous n'avons même pas encore intériorisé les anciennes expériences spirituelles qui sont reproductibles éternellement. C'est là le grand défaut des occidentaux, nous voulons des résultats immédiats par n'importe quel moyen, alors qu'en général pour arriver à ce que ses pseudos gourous nous promettent une vie entière ne suffit pas.

Le piège pour beaucoup de ces personnes qui veulent entreprendre une démarche spirituelle, dont la sincérité je le répète encore une fois ne peut être mise en doute, c'est qu'en suivant ces individus « tapageurs », ces pseudo-créateurs du bonheur, au lieu d'être conduits vers des issues, se heurtent à des impasses. Pour certains, perdre de vue le chemin qu'ils s'étaient fixés peut avoir de graves répercussions sur le plan spirituelle et psychique. Beaucoup d'occidentaux se fient aux apparences, aux déclarations spectaculaires et aux actions publiques « miraculeuses » en ignorant que les vrais miracles s'accomplissent d'abord en silence.

Un homme bête proclame ses capacités,
Un homme sage les tient secrètes en lui-même

Trésor Précieux des Discours élégants Stance 58

Si notre esprit n'est pas suffisamment aiguisé, nous pouvons facilement être abusés par des charlatans qui peuvent être pris à tort pour des Sages. Il est préjudiciable de laisser un tiers penser à notre place. Nous nous reposons sur des gourous où des thérapeutes pour qu'ils étudient la solution à nos problèmes après que nous ayons sorti notre carte Visa ou Master Card. Lorsque nous dépendons d'une personne, nous en faisons une idole et nous oublions que le véritable Maître qui nous guide est à l'Intérieur de nous-même. Il est inutile de se rendre en Inde pour trouver son Maître ou son guide, contrairement à ce que croient beaucoup de gens. Notre Moi est notre guide et notre Maître. Ni les Maîtres ni Jésus n'ont acquis leur savoir et leur pouvoir en parcourant le monde entier. Ils ont regardé en eux-mêmes, vers ce Moi, vers le Dieu Intérieur, et sont devenus des Maîtres. Shakespeare l'a très bien compris en disant que : « Souvent en nous-même résident les remèdes que nous attribuons au ciel ». Ces Maîtres n'excluent personne, mais ils ne peuvent donner ce qu'ils possèdent. Ils se contentent juste de nous indiquer la voie. Ils peuvent nous offrir leur aide précieuse grâce à leurs expériences, mais ils ne peuvent vivre à notre place. On atteint alors la véritable maîtrise lorsqu'on suit les instructions de son Maître Intérieur et que l'on ignore les opinions d'autrui. C'est ça le Chemin de Libération que le Christ est venu nous enseigner......

Je me permets ces petits propos moralistes car il y a bien des années j'ai organisé des séminaires touchant la spiritualité avec des « professionnels de la branche » et j'ai très vite compris le piège que pouvait représenter ce genre d'activité. C'est en se plantant qu'on devient cultivé.

Aux bains sacrés, on ne trouve que de l'eau
je le sais car je m'y suis baigné.
Les idoles sont en pierre muette,
je le sais car j'ai pleuré devant elles.
Les Puranas et le Coran ne sont que des mots ;
je l'ai compris quand j'ai levé le rideau.

Partout, la confusion règne
Védas, coran, lieux saints et œuvres du Malin –
Qui est l'homme ? Qui est la femme ?
Un pot plein d'air et de sperme.
Que reste-t-il le jour où le pot casse ?
Imbécile ! Tu n'as rien compris.

Auteur soufi inconnu

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Carnet de route d'Un UPjiste - Un hiver indien - 38 - Sadhu Joyeux devant mon Teashop préféré où j'aime entendre le chant des oiseaux le soir au coucher de soleil.

CHAI

C'est un pléonasme que de parler de « thé chai » puisque « chai » signifie justement « thé ». Dans plusieurs pays de l'Orient ou de l'Extrême-Orient, le mot « thé » correspond à « cha » ou « chai ». Les pays où le thé a été acheminé par voies maritimes emploient généralement un terme commençant par le vocable « té » et les pays où il a été transporté par terre utilisent le terme commençant par « ch ».

Le chai en Inde est une véritable institution, adoptée par l'ensemble de la population. Ce breuvage chaud et sucré ponctue allègrement tous les moments de la journée. Mais ça n'a pas toujours été le cas ! Cette boisson est devenue traditionnelle lorsque les colons anglais importèrent le thé depuis la Chine vers la moitié du 19ème siècle.

Cette boisson est aussi a de nombreux avantage au point de vue santé. Les nombreuses épices qui composent le chai réchauffent l'organisme et stimule la digestion. Elles procurent également un certain effet aphrodisiaque (La recette ! La recette ! La recette !), dispersent les gaz intestinaux et aident à combattre les bactéries. C'est pourquoi il est important quand vous voyager en Inde de boire beaucoup de chai.

RECETTE DU CHAI (Il y a plusieurs façon de préparer ce thé)

(pour 6 personnes)

- 1 cuillère à soupe de gingembre frais râpé
- 10 'capsules' de cardamome
- 2 clous de girofle
- 1 cuillère à café de cannelle
- 1 litre d'eau
- 4 dl de lait
- 1 dl de sucre
- 1/2 dl de feuilles de thé noir

Préparation de la recette :

Eplucher et râper le gingembre dans une casserole. Ajouter cardamome, clous de girofle et cannelle.

Verser l'eau et laisser cuire environ 10 mn.

Ajouter le lait et le sucre; laisser frémir 2 min.

Y mélanger le thé. Enlever la casserole du feu, laisser infuser environ 5 mn.

Filtrer les feuilles de thé et les épices. Servir directement.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 39 - - Hanuman, le dieu-singe est le fils du Vent, Vâya. Il est le gardien des propriétés et tout fondateur d'un nouveau village se devait d'ériger sa statue

PAROLES DU VIEUX RISHI

« Va de par le monde, mon fils, et apprends ce qui a été écrit par la nature. La nature est la plus grande école donnée à l'homme. La Nature n'élabore pas de théories. La Nature ne ment pas. La Nature est la vérité même. Chaque pierre a une histoire écrite sur ces parois tourmentées, et ces histoires sont vraies. Chaque brin d'herbe, chaque feuille, chaque buisson murmurent aux oreilles de qui sait écouter. »

« Le matérialiste force l'homme à accumuler des richesses, et ce même matérialisme le contraint, une fois qu'il les a accumulées, à les conserver, si bien qu'il n'a pas le temps d'améliorer sa spiritualité afin de se préparer au retour à la Grande Source. Il doit « naître à nouveau », se réincarner, afin de prendre un nouveau départ ».

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien 2014 – 40 - Krishna et Arjuna sont ensemble dans le char du corps humain, le « champ de bataille » de la vie.

BHAGAVAG-GÃŽTA, CHANT SACRE DE DIEU

« J'ai enseigné à Vivasvân, le deva du Soleil et Visvasvân l'enseigna à Manu, le père de l'humanité. Et Manu l'enseigna à Iksvâku.... Ce yoga a été transmis aux Rishis (Sages) par succession qui le connurent ainsi, mais avec le temps, ce Yoga, Ô Arjuna, a été perdu. Mais il a été de nouveau redécouvert et transmis par Krishna dans la Gîta. » (Chapitre 4 sloka 1-3)

En Occident, la Gîta fut introduite et connue en 1785, grâce à la traduction de Wilkins. Cette date marque le moment où le voile se déchira qui, depuis tant de siècle, dérobait à l'Europe la littérature sacrée de l'Inde.
La Bhagavad Gîta est incluse dans le 4ème chapitre du Mahabarhata, la « Grande Epopée », et comprend 700 sloka ou versets répartis en 18 chapitres. Le Mahabarhata attribue une origine divine à la Gîta et indique qu'elle fut perdue deux fois dans le cours du temps.
Le Mahabarhata, date vraisemblablement de 3000 av. J.-C. et il fut dédié par Vyasa « l'Ordonnateur », en l'espace de trois ans au Dieu à tête d'éléphant Ganesha, Dieu du Savoir, émanation de Shiva, Gardien des Mystères. La Tradition rapporte que Vyâsa n'est jamais mort, et qu'il veille dans son ermitage de Badari dans l'Himalaya entouré de ses Sages.

Le personnage principal de la Gîta est Krishna, éternelle incarnation de Dieu. Krishna est l'un des plus anciens Avatars connus. Son enseignement inspire encore des milliers d'Hindous et guide leur existence. Krishna naquit de la Vierge Devaki dans une hutte de bergers située dans une belle vallée des Himalaya, au pied du mont Merou, autre nom de Kapala ou Shambhala.
Il aimait toute chose, même les bêtes sauvages et, tout enfant, serrait souvent de jeunes tigres dans ses bras. Comme il grandissait, les Sages commencèrent à l'instruire, afin qu'il puisse exprimer toute la sagesse qui était en lui. Un jour, Krishna reçut l'initiation aux pieds du Grand Maître des Himalayas et il lui fut ordonné de détruire le mal dans le monde. Il partit alors pour les rives du Gange et du Jumna pour instruire l'humanité, jouant de la flûte pour secouer tous les hommes de leur torpeur dans le monde physique de « Maya », l'illusion.

Chaque fois que la Loi échoue
Et que
L'indiscipline se lève
Je m'astreins à une naissance nouvelle
Pour défendre le vertueux, pour détruire
Le malfaiteur
Pour rétablir la Loi, de temps en temps,
Je dois renaître.

Il y a des milliers d'années, ces mots furent proférés par Krishna dans la vallée du Gange pour éclairer les populations de l'Inde. Mais, comme les arbres, les religions s'étiolent et dépérissent quand la superstition s'y insinue, ainsi Krishna l'avait prévu : « L'humanité s'égare par sa folie, obscurcissant la connaissance. »

Ce qu'il enseigna est contenu dans ses dialogues avec le Prince Arjuna dans la Bhagavad-Gita. Arjuna le disciple de Krishna, c'est l'homme en lutte contre toutes les forces et tendances de sa nature et conscient de son potentiel divin.
Arjuna interroge Krishna qui lui répond en lui dévoilant la science de la réalisation spirituelle. Finalement, la Gîta se présente sous la forme d'un dialogue entre Krishna et Arjuna inséparables amis. C'est l'Atman, le Soi divin et le Jiva, le Moi individuel.

Krishna et Arjuna sont ensemble dans le char du corps humain, le « champ de bataille » de la vie.
Arjuna est le MOI tiraillé de gauche à droite par toutes les pulsions que lui impose le Dharma, c'est-à-dire la Loi Cosmique, le destin individuel qui conditionne le comportement de chacun. Nous sommes le lieu où la bataille se déroule au quotidien ! En nous tous les hommes se rencontrent, du plus haut au plus bas. Il ne s'agit pas de fuir en se bouchant le nez ou les oreilles, mais d'entrer dedans et de vaincre...

La Gîta énumère ensuite les ennemis d'Arjuna qu'il doit combattre pour être enfin imperturbable et bienheureux dans la lumière de l'Atman.
Voici l'interprétation de quelques-uns de ces noms :

- Bishma est la foi qui nous aveugle et la peur ancestrale inculquée par les religions, la société, et qui nous paralysent
- Les 5 Pandu sont les 5 Tattva qui forment les éléments de la matière
- Bhima est le Prâna cosmique mais aussi individuel, grâce auquel la vie circule dans le cosmos.
- Les Kaurava sont les actions qui sont accompli par le moi sous l'impulsion du désir afin de jouir du fruit de ces actions.
- Duryodhana est l'orientation perverse du mental
- Dhritarastra est le sens plus ou moins hypertrophié du moi de l'ego illusoire
- Samjaya est l'intuition, la vision intérieure transcendante (Jnâna)
- Drupada est aussi la perception intuitive, mais fugitive.
- Paramesvâsa le guerrier animé d'une foi ardente en la victoire
- Varâta la recherche continuelle des objets du désir.
- Sikhandin le sens intime du moi en tant qu'acteur de la vie
- Subhadrâ la tendance naturelle à faire du bien.

La Gîta pose le problème de la libération spirituelle et de la voie (Yoga) qu'il faut suivre pour y parvenir. Mais rien de facile dans cette recherche ! Dès que l'homme s'efforce de dissiper les fausses croyances, il entre sur la voie. La disparition des fausses croyances et des faux désirs est la perfection du Yoga. La Yoga consiste à empêcher le mental chilla), le singe qui saute de branche en branche, de prendre de multiple formes qui empêchent la concentration. Toute personne qui médite connaît au début les difficultés de la concentration.
Krishna encourage Arjuna par ces paroles :
« Dans ce système nul effort n'est perdu, et même un peu de ce Yoga sauvera un homme de grands dangers »
Krishna insiste sur la nécessité du détachement intérieur :
« Pour qui réalise le détachement intérieur, il n'est plus ici-bas, ni bien ni mal. Efforce-toi donc au Yoga. Le Yoga est dans les actes et la perfection. L'homme qui renonce à la réalisation de ses désirs infinis est exempt d'avidité, sans égoïsme, dépourvu d'orgueil, il parvient à la Paix intérieure »

C'est là ou Krishna révèle à Arjuna qu'il y a de multiples existences avant de parvenir à sortir du cycle des incarnations successives qui soumettent l'homme aux chaînes du karma.

« L'homme progresse par sa renaissance, dit Krichna, nombreux furent les renouveaux de ma naissance ô Arjuna ! Et tes naissances aussi ! Mais je connais les miens et les tiens, tu les ignores.»

À partir du 7ème chapitre, après que se termine le premier cycle de l'enseignement des techniques mentales de purification et de pacification, la Bhagavad-Gîta traite de la réalisation de la sagesse et de la Connaissance de l'Atman dans toutes ses manifestations. Et peu importe les Dieux que le disciple choisit. Brahman (l'Absolu, la Réalité Suprême) étant présent partout et sous toutes les formes.

« Je suis l'Âme Suprême, et je siège dans le cœur de tous les êtres humains. Je suis le commencement, le milieu et la fin ». (Chapitre 10 sloka 20)

Dans la recherche quotidienne des satisfactions et du plaisir provient la fausse idée qu'il faut faire ou posséder des choses pour être heureux, alors que la joie réelle, transformante et vivifiante, débordante de paix est dans le dépouillement extérieur et intérieur.
La Connaissance est simple « réveil » où « résurrection » qui dévoile l'essence du Soi. La Connaissance ne « produit » rien, elle révèle immédiatement la réalité. Cette Connaissance véritable est absolue et ne doit pas se confondre avec l'activité intellectuelle, psychique, elle survient par une révélation. Rien de divin n'intervient dans ce processus, tout est inscrit à l'Intérieur de notre MOI, il suffit d'avoir la volonté d'aller chercher pour qu'il nous soit révélé. La Connaissance c'est la Vie, l'Ignorance c'est la Mort. Dans cette recherche spirituelle, nous devons tous mourir pour ressusciter et nous libérer des chaînes de cette Ignorance.

Krishna est le septième avatar de Vishnou dans l'hindouisme. Sa légende présente de nombreuses analogies avec celle de Jésus-Christ : il porte même parfois le nom de Iézéus Kristna. Comme le Christ notamment, il aurait été mis à mort en même temps que deux autres personnes.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 41 - L'Inde d'hier dans l'Inde d'aujourd'hui

NE RIEN FAIRE !

Aujourd'hui le ciel est couvert et brumeux, il pleut sur Rishikesh, un temps excellent pour se consacrer à la lecture. Ne rien faire ! Quel bonheur ! Et dire qu'il y a des gens qui se culpabilisent s'ils ne font rien. C'est justement là le piège, car quand ils courent dans ce monde d'abrutis, stressés par l'inutile, quand ils mènent une vie trop remplie d'occupations, comment peuvent-ils devenir des êtres libérés spirituellement, comment peuvent-ils trouver un peu de Paix intérieure ?

Au fil des siècles, l'homme a élaboré des systèmes politiques et religieux, édicté des lois, conçus des pratiques commerciales, des méthodes d'éducations afin de prendre en charge les enfants dès leur plus jeune âge. Nous avons fait des découvertes scientifiques et technologiques pour enfin compte bâtir une prison faite de préjugés, de credo politiques, de doctrines religieuses, de nationalisme qui ont divisé le monde. Ils ont rendus les hommes esclaves du système matérialiste qui les a aveuglés, les empêchant ainsi de prendre conscience de leur véritable identité et du but que chacun doit atteindre dans son existence. Voilà la raison pour laquelle on culpabilise les gens qui ont envie de rien faire où alors de s'arrêter un moment pour réfléchir à la question : « Mais qu'est-ce que moi, petit poisson, je fous au milieu de ces requins ? »

Qui sort du moule dérange la foule !

Aujourd'hui, la mondialisation est une sorte de moule qu'une poigné d'individus cupides et malsains ont fabriqué pour y couler hommes et femmes de toutes les nations dans le but d'en faire des marionnettes numérotées, dépendantes d'un système politique, financier et religieux qui travaillent main dans la main, dans le seul but de s'enrichir et de dominer le monde. Le capitalisme est la nouvelle religion de notre planète, avec son temple à Wall Street où l'on vénère le dieu « Dollars ». Plus nous allons de l'avant plus nous sommes étranglés par ce dieu de la finance qui nous étouffe, nous empêchant de vivre une vie saine et libre.
Malheureusement beaucoup de personnes honnêtes et respectables sont prisonnières de ce système pourri jusqu'à la moelle. Si elles veulent gagner correctement leur vie, elles n'ont d'autre choix dans leur activité professionnelle que de vendre leur âme au diable. Le nazi Adolf Eichmann disait pour se justifier de tous ces crimes qu'il n'y qu'à « obéir aux ordres », ou « faire ce qu'exige le système », comme d'autres l'affirment aujourd'hui, en se pliant aux pratiques barbares de ces crétins de financiers de Wall Street.
Le slogan favori de tous ces guignols, aidés par ces lèches-cul de politiciens, proclamant que la propriété privée, la libéralisation des marchés, le libre-échange sont des libertés fondamentales, ne font en réalité que traduire la liberté de la classe qu'ils représentent d'exploiter le travail d'autrui, de déposséder les populations de leurs biens communs et de piller l'environnement à leur profit.
La Liberté ne se trouve pas dans l'obscurité, ni dans les palais brumeux de nos gouvernements, ni dans les gratte-ciels des institutions financières nauséabondes et encore moins dans nos temples et églises dogmatiques dont les enseignements religieux pourraient permettre à l'homme de se libéré, mais qui, au contraire, sont devenus le pire ennemie de cette liberté. Au lieu d'être libéré par une vision de la Vérité et de l'Infini dans la religion, l'imagination craintive, pusillanime et ratatinée des masses est devenue captive de la bigoterie. À n'avoir comme religion que le ventre et comme dieux les plaisirs du système de consommation, ne va pas nous sortir du pétrin dans lequel nous avons plongé.

« Le capitalisme est le racket légitime organisé par la classe dominante »
Al Capone

Profitant d'un moment d'accalmie, je m'en vais retrouver l'ami Victor pour boire un Chai et manger des petits gâteaux à la noix de coco. À peine arrivé au petit Teashop, le ciel se fait de plus en plus menaçant. Quelques gouttes de pluie commencent à tomber. Avec des pèlerins indiens nous nous abritons sous la bâche tendue entre l'arbre du Teashop et un poteau électrique. Elle est percée de partout, chacun se place d'une manière à éviter les filets d'eau qui suintent formant des flaques qui commencent à rendre le sol boueux. Un vent violent, soufflant par bourrasque, se met à gémir entre les arbres et les buissons qui nous entourent. Soudain un énorme fracas retenti, le tonnerre vient de tomber à une centaine de mètres. Apparemment ça n'a pas l'air d'effrayer les indiens. La bâche se remplie d'eau et menace de s'effondrer. Mais le ciel n'a pas dit son dernier mot, des grêlons plus gros que des petits pois se mettent à tomber provocant un léger vent de panique parmi nos pèlerins. Ils s'emparent des chaises en plastique pour s'abriter et courent se réfugier dans un autre abri qui se trouve vingt mètre plus bas, qui a l'air plus résistant que le précédent. Avec Victor, nous décidons de les rejoindre. Le spectacle de la grêle qui se fracassent tout autour de nous amusent les indiens qui n'ont pas l'habitude de voir ce genre de phénomène. Il n'y a plus qu'à attendre que les éléments de cette nature déchainée se calment, avant de rejoindre Ram Jhula où, sur la terrasse d'un petit restaurant dominant le Gange, nous irons déguster un Thali, plat typiquement indien qui réchauffe l'estomac. Quelle belle journée que ce ciel mouvementé nous a offert, ça change de ces ciels bleus !

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Colline au kilomètre 60 sur la 109

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En route pour Preissac

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Jour de repos

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Une visite joyeuse

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Pas de deux

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Bonne nuit Zzzz

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