GE
Genève à 14 heures 12, un 25 octobre...
Je rêve d'un café, un vrai, arpente la ville en la reniflant, me réapproprier des lieux, des atmosphères, les faire coller à mon histoire, ma toute petite histoire personnelle (et ce matin, pourquoi ce matin ? avec une acuité qui me surprend moi-même, dans chaque tête de passant que je croise, j'en devine une qui palpite), considère un arbre jamais vu, peut-être parce qu'il flambe de toutes ses feuilles, d'ailleurs voilà une des vertus du voyage, me dis-je, rafraîchir le quotidien qu'on ne voit plus à force de l'avoir sous le nez, puis cet amoncellement de déchets au coin d'un immeuble, mais qu'importe, au Japon, impensable, et un oiseau, plus loin une flopée de pigeons dans une tache de lumière, comme s'ils se baignaient, je comprends mieux les touristes japonais qui brandissent devant nos pigeons leurs appareils photos, pas d'oiseaux au Japon, peu, presque pas, du moins dans les villes, sinon des corneilles par centaines, menaçantes et la mélodie entêtante du coucou, omniprésente, à chaque sémaphore pour que les aveugles, (on dit maintenant non-voyants), puissent s'élancer rapidement sur la chaussée, il est bref le temps laissé aux piétons au Japon pour passer d'un trottoir à l'autre, en vagues humaines, au moment où le chant de l'oiseau l'autorise, puis revois ce chauffeur de taxi qui, dans un anglais impeccable raconte son tour du monde, seul, c'est de voir un sac à dos qui le rend loquace, une madeleine pour lui, puis très vite dévide sa vie aventureuse, si loin de cette grégarité nippone qui encombre les préjugés de l'occidental, sa traversée de l'Afrique, toutes ses affaires volées, sourit et montre une cicatrice au poignet, un coup de couteau, ils sont si pauvres dit-il, sans ironie et sans la moindre acrimonie, travelling is beautiful, have a nice stay in Hiroshima, et retourne à sa vie avec ses souvenirs et son taxi, tout ça se bouscule dans ma tête lorsque j'aperçois, distraitement, un encombrement de couvertures dans un abribus, reviens en arrière, et y découvre un visage, et ce visage me bouleverse, je ne peux pas rester là à le contempler, je continue mon chemin, mais dix pas plus loin reviens en arrière, tout doucement, le reconsidère, et repasse encore, et m'agenouille, et photographie, surpris par mon audace, surpris par cette misère qu'à Genève j'avais pourtant déjà côtoyée mais que je ne voyais déjà plus...
L'écrivain se regarde dans ses mots comme dans un miroir qu'il a façonné et poli avant de le tendre à son lecteur... et s'y réfléchir.
Jusqu'en 2006, nous vivions dans la "Grande Modération": les cycles conjoncturels avaient disparus. C'était la fin de l'histoire, telle que prédite par Francis Fukuyama. Avec la crise de 2007, nous sommes rentrés dans la "Grande Récession". Le cycle est mort, vive le cycle !
On m'aurait dit il y a encore 6 mois que j'allais faire le marathon de Lausanne (le petit tout de même...), j'aurais pris mes jambes à mon cou
Un jour, voilà que nous prenons la liberté de ne plus coller aux bords de la feuille. A moins que nous adhérions à l'art brut.
Le best-seller de ce professeur en finance se nomme "A random walk down Wall street", allusion à sa conviction que les prix des actifs suivent un processus de marche aléatoire et qu'ils sont donc imprévisibles.
Me plonger dans les 800 pages du bouquin qui aboutissent à ce morne constat ou ré-écouter "Take a walk on the wild side" en hommage à Lou Reed ? Je n'hésite guère.
Savez-vous que si vous bloquez votre hypothèque à taux fixe, la banque peut résilier le contrat et l'ajuster à une hausse des taux d'intérêt ? Le pavé est dans la mare.
Le prix nobel en économie attribué à Eugene Fama et Robert Shiller, c'est le mariage de la carpe et du lapin. Le premier ne jure que par l'efficience des marchés, le second voit des bulles sous tous les voiles.
Au Marché de boulkassoumbougou en commune 1, Sitan est une vendeuse de feuille pour la nourriture.
Mon projet dans le cadre du 8 mars 2014 à l'Institut Français de Bamako.
Sitan a à peu près 16 ans elle est aide ménagère à Boulkassoumbougou à Bamako.
j'ai encore rencontré Sitan au marché aujourd'hui.
À Bamako, elle, c'est Kanou. Elle est bobo, alors elle est ma cousine on peut se taquiner sans problème.
Oumou et sa fille Batoma
Reportage pour l'exposition à l'Institut Français de Bamako dans le carde du 8 mars. La journée internationale de la femme.
Fatoumata à Niréla - Bamako
Reportage pour l'exposition à l'Institut Français de Bamako dans le carde du 8 mars. La journée internationale de la femme.
Finalement c'est bien Haloween, il y a toujours des petits monstre qui viennent vous apporter des bonbons.
"What is to give light must endure burning" - Viktor E. Frankl
"Now, God be praised, that to believing souls gives light in darkness, comfort in despair" - William Shakespeare
"There is a time for departure even when there's no certain place to go" - Tennessee Williams
"Let your life lightly dance on the edges of Time like dew on the tip of a leaf" - Rabindranath Tagore
"I assemble my ideas in pieces on a computer file, then gradually find a place for them on a piece of scaffolding I erect" - Alain de Botton
Pawel Althamer, un artiste polonais, plastifie des Vénitiens pour la 55ème Biennale de Venise.
Chez Optic 2000, on vous conseillera sur le choix de bonnes lunettes adaptées à votre vue.
Ceux qui professent extérieurement leur religion mais ne la pratiquent pas, peuvent être pris à tort pour de véritables dévots. (Même la mafia à ses saints)
Pawel Althamer's - The Venitians
Arsenale - Chaise de la surveillante de la salle 11 - Attention ! Ceci n'est pas une oeuvre d'art contemporaine
Regarder virevolter les feuilles de bouleaux comme des papillons jaunes dans le vent