GE
L'esprit du chef d'orchestre reste ouvert 24h sur 24h, 7 jours sur 7
Les massacres de Srebenica et du Ruanda continuent de hanter les nuits de Kofi Annan
Don't take pictures of me whilst I play: they are not beautiful
Je me souviens les rues de Paris.
Avec mon ami Hervé on avait l'habitude de jouer les passants. Comme dans les petits poèmes en prose de Charles Baudelaires. On regardait le rouge aux lèvres des femmes. On s'attardait devant les vitrines. Celle-ci est une vitrine afghane. On y vend des bijoux, des vêtements. Avec Hervé on jouait souvent au jeu de "quelle chose voudrais-tu ?" dans la vitrine devant laquelle on s'arrêtait.
Lundi je suis allée visiter l'Usine Mozinor de Montreuil avec Romain Di Vozzo dont le nom commence bien par un D et pas par un V.
est-ce que quelqu'un sait pourquoi on donne un nom policier à ces pauvres petites bêtes ?
Tokyo ! La baffe...
Une jeunesse frivole, élégante, connectée, gazouille devant les vitrines des magasins chics, y rentre, en sort, comme des petites abeilles d'une ruche, écume les coffee-shop, se photographie devant les temples Shinto.
Comme si Disneyland, Sony, les grands magasins SEIBU, H&M, Avirex, Zara et bien d'autres encore avaient fait de Tokyo un camp de concentration pour les ados en les condamnant à une perpétuelle jeunesse...
Ps : Les réalités étant multiples, ceci n'est évidemment qu'un vulgaire préjugé
Comme c'est curieux :
Si peu de poubelles et pas un papier dans les rues.
Les Tokyoïtes ne fument pas en marchant. Ils s'accroupissent dans un coin, ou tètent en groupe dans des fumoirs dressés tout exprès pour eux en bordure des parcs, près des gares.
On ne se mouche pas à table dans un restaurant.
L'énergie de la ville est celle de la jeunesse. Où sont les vieux ?
Dans le métro, la moitié du wagon dort, l'autre moitié caresse son Smartphone
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Les magasins souvent portent des noms français comme MERCIBEAUCOUP - JOLI JOYEUX JOYCE - CAFE D'ICI - JOLIE TOUJOURS - LE CIEL LES CILS
Les Sumos avant de se ruer sur l'adversaire se frappent très fort les cuisses avec les mains.
De la harpe, des gargouillis de clochettes ou du piano mi-jazzy mi-chopin constituent souvent la tapisserie sonore des grands centres commerciaux.
La politesse et la peur d'indisposer brident chez le Japonais une grande curiosité.
Les contractuels, en duo, mesurent avec un centimètre la largeur du guidon des deux-roues en infraction.
Jamais on n'entend une sonnerie de portable, au milieu d'une forêt de portables.
Les toilettes ont des lunettes chauffantes, des bruits d'eau enregistrés dont on peut régler le volume, des jets d'eau tiède à intensité variable et des conseils pour ne pas trop utiliser de papier par respect pour l'environnement.
Comme c'est curieux comme tout est fluide, simple, organisé, sans agressivité alors que plus de 170 millions de personnes se partagent un espace percé de volcans.
La classe, le Japon !
"Darkness cannot drive out darkness; only light can do that" - Martin Luther King Jr
"I rise to taste the dawn, and find that love alone will shine today" - Ken Wilber
"I don't believe in the after life, although I am bringing a change of underwear" - Woody Allen
"Seul le couteau peut savoir ce qui se passe dans le coeur d'une citrouille" - Simone Schwarz-Bart
"What though youth gave love and roses, Age still leaves us friends and wine" - Thomas More
"The falling leaves drift by the window/The autumn leaves of red and gold/I see your lips, the summer kisses/The sun-burned hands I used to hold" - Johnny Mercer-Jacques Prévert
ou
"le petit prépucin du capucin"
(Venise)