GE
J'sais pas si les effets sont les mêmes...
dans un sous-voie sale et sombre hors de toute culture
le grand ventre peinturluré de blanc comme large paquet d'émotion et de signification
le torse tracé brutalement par la veste rouge abandonnée
pour tête une des plus banales images médiatique et surdéterminée jusqu'au vomissement
comme bijou une coulée de peinture jetée au mur
et puis une main animale ou enfantine
tenant un soleil brisé
l'autre main christiquement clouée brandit une petit cadre à l'image indéchiffrable
comme le souvenir d'une culture avortée
derrière la poussière
des vitres deux gamins
deux corps se parlent
s'écoutent musique
pétard regard
lumières pour futur
t'es qu'un inconnu
tu dresses ici
la couleur venue
de ces ailleurs
qui font peur
L'appel du Muezzin dans le terminal de Dubaï
Flat tire bike tour 2013 - sur un T-shirt
Femmes voilées chez Chanel, juste en face, en tailleur autour d'un sapin de Noël, des australiennes en shorts
Un Irlandais de Brisbane coincé depuis deux jours dans l'aéroport
Le terminal, une ville dans la ville, une arche de Noé, l'antichambre du paradis
Une famille de quatre, têtes posées sur une table entre les plateaux bouffe les capuccinos et les bouteilles d'eau vides, dort
Je lis quelque part : Avec nous, 1 demi million de passagers sont en l'air en ce moment.
Pourquoi faut-il toujours que les toilettes des hommes soient dégueulasses ?
« Breakfast, beer bar, smoking bar... » ânonnent des hôtesses en tailleur strict affublées de tablettes numériques où défilent leurs propositions.
Aquarium pour fumeurs bondé et prayer room vide
Une femme remonte un tapis roulant et fait du sur-place avec un sérieux qui me fait un instant douter de ce que je vois
Pourquoi ne pas construire des supermarchés volants où les passagers-consommateurs pourraient meubler le temps en faisant leurs courses en l'air ?
Le jour se lève sur l'an qui vient
Hodler en 777 à 900 kilomètres à l'heure.
Levé de soleil dans la termitière du cerveau.
Certains passants auront sûrement remarqué les deux nouvelles poubelles high-tech qui ont respectivement pris place à Rive et au boulevard Carl Vogt. (...)
Le nom de ces petites merveilles ? Les «Big Belly» soit «grosses bedaines » en français. Une appellation qu'elles portent bien. Les capteurs d'énergie solaire placés sur le dessus des poubelles permettent d'activer un système de compression des déchets, leur capacité d'absorption des détritus étant ainsi amplifiée. Le mécanisme présente un avantage non-négligeable selon Cédric Waelti, porte-parole du Département de l'environnement urbain et de la sécurité en Ville de Genève (DEUS): «Le bénéfice qui en découle est l'optimisation des levées pour les équipes de terrain.» Et d'ajouter: «Avec ce système de compactage, ces poubelles ont besoin d'être vidées moins souvent: une fois par semaine en moyenne contre plusieurs fois par semaine pour une poubelle standard.»
«Pourquoi la poubelle clignote alors que je viens de jeter un déchet», s'interroge tout haut une passante, perplexe face à la bête. Hormis la compression des déchets, la «Big Belly» indique aussi le taux de remplissage de la poubelle. Un voyant lumineux s'allume: vert pour vide, jaune pour presque plein, et quand la lumière est rouge, il faut la vider.
Source . Tribune de Genève du 3 janvier
Le nouveau jeu qui fait fureur sur les pistes de Verbier: cherchez le fric, heu le flic
A la réflexion, ne devrait-on pas ranger un livre sur la bourse au rayon "Psychologie" ?
Etudiant en philosophie à Paris, j'ai fait un mémoire sur Karl Popper et son critère de scienficité: pour lui, il s'agit non pas d'essayer de prouver qu'une hypothèse est vraie, mais au contraire de chercher à la falsifier. Si on n'y parvient pas, on accepte alors la théorie comme "corroborée", cad momentanément validée, jusqu'au jour où on arrive à la falsifier. Il en va peut-être de même en amour ?
Soudain, j'éprouve le même sentiment de culpabilité que lorsque je croise une voiture de police qui me suit du regard
Les ponts couverts sont de plus en plus rares. Ce type de pont est un témoin du début de la colonisation du territoire abitibien qui jusqu'au début des années 1910 était habité par les autochtones, des Algonquins, depuis plus de 8 000 ans.
"Alors que la France est enfoncée jusqu'au cou dans la première guerre mondiale, Julien, un jeune pianiste luxembourgeois, reçoit un télégramme de son ami, Jacques, engagé dans l'armée de l'air. Le pilote semble lui demander de le rejoindre dans son austère maison de campagne à Bray."
André Delvaux
“Un terril, c'est du déchet calciné de l'intérieur sur quoi repoussent des arbres et des herbes. C'est toute la symbolique du Borinage : ça crève et puis ça revitâ€.
Paul Meyer
"On n'est pas des grands voyageurs. On reste ici, mais en variant les points de vue. Liège et sa banlieue, c'est notre studio."
Luc et Jean-Pierre Dardenne
"Au lieu de continuer à rire, il a été forcé dès sa petite enfance de vivre la haine. Il ne voulait pas ça. Il ne voulait pas ça."
Henry Bauchau
"Le mot asile reprend son sens, un espace sans grilles ni chimie, où l'on donne le droit de vivre avec sa folie. Durant plus de vingt ans, des liens de solidarité se sont forgés entre ceux que rien ne reliait."
Benoit Dervaux
«Â Dans mon enfance, j'aimais jouer avec une petite fille, dans le vieux cimetière désaffecté d'une petite ville de province."
René Magritte
"C'est quelqu'un qui fait un geste après l'autre de manière à ne pas laisser surgir l'angoisse."
Chantal Akerman
Première photo de l'année, c'est ma photo UPJ en compagnie de Tamara, Patrick et leurs deux voisins. Bonne année à tous, UPJ et autres!
Chez Mario, un haut lieu de la Pizza à Lausanne depuis plus de 30 ans.
Sauce BBQ maison pour soirée burger. Elle a fait un carton!
10 minutes que je l'observe. Les pigeons viennent se poser sur lui comme une statue immobile. J'ai hésité à l'aborder pour faire un portrait rapproché. C'est un jour timide, je me contente d'une photo éloignée.
Charline, ma filleule et son petit sourire plein de malice!
Avant ma soirée fondue et "Les bronzés font du ski", rien de mieux qu'une petite virée sur les pistes pour s'aérer un peu l'esprit.
"La rêverie est le dimanche de la pensée" (Henri-Frédéric Amiel). Pour moi, c'est dimanche tous les jours. Bonne année 2013 à toutes et tous.
"Je ne peux pas supporter une ampoule nue, pas plus qu'une remarque grossière ou qu'une action vulgaire" Tennessee Williams
"Il ne faut jamais demander à un mec l'ordinateur qu'il utilise. Si c'est un Mac, il te le dira. Sinon, pourquoi l'embarrasser?" - Tom Clancy
"Un piano, c'est tiède comme une femme/Un piano, ça tient les mains au chaud/Et ça tient chaud à l'âme/Un piano, c'est comme un catafalque/Ça sent déjà l'encens/Un piano, c'est doux comme du talc..." - Henri Tachan
Hutch le boxer, 4 mois et meilleur ami de l'homme, est attentif à tout ce qui se passe autour de lui.
"Un homme mécontent ne peut s'asseoir facilement" - Benjamin Franklin
"Funny Face", qu'il m'appelait