GE
Oui, c'est vrai Romain: la chasse est ouverte. Sur upj, elle ne cesse jamais ...
Se coucher sur le macadam mouillé, bonheur du photographe
Après avoir navigué pendant 5 ans sur un disque dur, le bonheur irréel de voir ce livre bientôt exister.
Genève - France, en passant par l'Inde, la Réunion et l'Ile Maurice...
Un rêve réalisé pour pleins de petits garçons (et petites filles)!!
La campagne, le charme d'une alimentation locale et gouteuse.
Maintenant que la chasse est ouverte, il faut la manger. Une soirée conviviale à la maison avec un ami de longue date.
Cette maison me fait penser aux maisons que je voyais dans mes livres de contes étant enfant. Ces maisons qui se trouvaient au milieu d'une campagne, près d'une forêt, et qui le soir tombé laissé apercevoir par les fenêtres un intérieur cosy et plein de chaleur humaine. En passant devant une telle maison, je ne peux m'empêcher d'imaginer tout ce qu'il s'y passe à l'intérieur.
La Higuera, Bolivia, 9 de octubre de 1967. En mémoire du Che
Steeve pose une question et s'empare de la réponse pour, par rebond, placer une anecdote qui va lui permettre d'enchaîner sur un souvenir qu'il a vécu en 1986 à Shanghai. De Shanghai on va en Norvège, via le Portugal où, prévient-il, soudain grave, les femmes peuvent être violentes, même si elles sont très belles. Oui, je garde un souvenir mitigé de ce pays. Une femme m'a frappé. Sur la tête. Avec son poing. Mais pourquoi donc ? était-ce justifié ? demande très pertinemment Matt. Je ne me souviens plus. Je ne sais plus pourquoi elle m'a frappé. C'était pas sexuel, non, mais je me souviens juste du coup puissant que m'a donné cette magnifique portugaise.
Buvons ! Et il sort de son sac un alcool slovaque (goulot que je décline puisque non initié à ce genre de bonheur) qui arrache à mes deux compagnons un Ouaahh ! viril et grimaçant.
Je suis prof, oui, à la retraite, - tu nous parleras un peu de toi après, hein Francis ? et organise en même temps des excursions pour les écoles en Angleterre. Je fais aussi du Charity-business. J'ai levé des centaines de Livres pour la fondation Diana. Je l'adorais, et ai entrepris une marche du nord au sud de l'Angleterre : 1717 kilomètres en 31 jours. Je faisais en moyenne 57 kilomètres par jour, oui, je sais, c'est beaucoup. Reebook m'a sponsorisé, et j'ai usé trois paires de chaussures. Fantastiques chaussures, les Reebook... Splendide expérience... Oui... la Suisse, je connais bien, une amie m'a d'ailleurs dit qu'il y avait une très forte immigration aborigène en Suisse, c'est curieux, isnt'it ?
Je profite d'une hésitation de Steeve au sujet d'une de ses nombreuses aventures et demande à Matt qu'il nous parle un peu de son voyage. Matt a 27 ans, Néo-Zélandais, il est loin de chez lui pour deux ans. Il veut travailler une année à Londres avant de reprendre la route. Il sort d'un sac marin jaune imperméable un cahier dans lequel il a googlisé (ses termes) toutes ses envies de voyages :
Une course de formule 1, une randonnée en haute montagne, une île grecque, une corrida en Espagne, l'aurore boréale dans le grand nord, un concert de musique à Wien, la fête de la bière à Munich, Florence pour la culture, une duty free party sur un bateau en Scandinavie, Nyc pour un week-end, et...
-Oh regarde le château ! coupe Steeve
...et je veux aller à la Mecque, oui, la Mecque.
-Ça, c'est dangereux, reprend Steeve, le Liban, oui, quand j'ai été au Liban...
Ce coup-là c'est moi qui coupe :
-Mais tu connais la planète entière ?
-Oui j'ai visité 44 pays en trois ans...
La saveur d'une ville, d'un lieu dépend toujours un peu de ce qui précède sa découverte. Des attentes qu'on peut avoir.
Mais moins on en a plus on reçoit... C'est sûr !
Cynthia, 22 ans, est New Yorkaise, voyage en Europe durant six semaines. A débarqué à Londres, vu Amsterdam et la voilà à Budapest pour 5 jours avant de prendre l'avion pour Venise et de là, se laisser porter par ses envies.
-La chose qui me faisait le plus peur c'était de ne pas rencontrer de gens et de rester seule...
Avec candeur, elle se pose des questions, égrène ses désirs, s'interroge.
-Et dans le Danube, il y a des crocodiles ?
La serveuse amène des bouteilles d'eau, Cynthia est médusée :
-Elle est magnifique cette bouteille, c'est la première fois de ma vie que je vois de l'eau minérale dans une bouteille en verre.
Rien de plus beau que l'émerveillement ! (Et rien de plus important que de le préserver.)
Sous un pilier du grand pont suspendu Ersébet Hid est écrit en peinture blanche : ONCE UPON A TIME comme en épitaphe à l'histoire douloureuse qu'ont subi les Hongrois. Tout près de là, sur un banc bricolé par lui-même, en face d'énormes hôtels flottants amarrés pour le temps d'une visite de la ville, vient pêcher un homme tous les jours, accompagné de sa femme. Il y a très peu de poissons, comme si le bas niveau du Danube et le trafic des bateaux les faisaient fuir. Avant c'était mieux, et me montre sur son téléphone une image de sa plus belle prise : 4 kilos.
Once upon a time ...
L'homme-pigeon est en fait un homme-balance. Il vous pèse pour une vingtaine de centimes.
Avec Matt, mon nouveau camarade de voyage, au volant d'une Logan à caracoler dans les montagnes russes (si j'ose dire) de Transylvanie. Nous nous égarons dans un paysage à couper le souffle, l'impatience souvent freinée par des troupeaux de vaches indolentes, perdus sur une route de terre...
-You can't get lost, if you don't have nowhere to be !
"Le Cimetière joyeux est un cimetière ayant la particularité d'avoir ses tombes ornées de croix en bois, peintes en couleurs vives, avec un dessin représentant une scène de la vie, une activité de la personne inhumée ou bien les causes de son décès, accompagné d'un poème, parfois nostalgique, parfois humoristique, dédié à la mémoire du mort.
Ce cimetière se situe dans le village de SăpânÈ›a, dans le MaramureÈ™ au nord de la Roumanie.
Ce cimetière est différent des autres cimetières de Roumanie car les Roumains, comme les autres chrétiens d'Europe en général, considèrent la mort comme un moment très solennel. Tout a commencé en 1935 quand un artisan local, Stan Ioan PătraÈ™, a sculpté la première épitaphe sur une croix de chêne décorée dans des couleurs vives. En 1960, le cimetière en comptait déjà près de 800. PătraÈ™ s'est inspiré des croyances des Daces enseignées en histoire à l'école. La religion dace (culte de Gabeleisos et de Zalmoxis, présentant, selon Hérodote, des traits que l'on retrouve aussi chez les Pythagoriciens et dans l'Orphisme) se basait sur l'immortalité de l'âme, et la mort était vécue comme un moment de joie et de fête, un passage de la vallée de larmes qu'est la vie terrestre, vers une vie meilleure..."
Sources Wikipédia