GE
Mais court...court?
Parler chantiers avec sa coiffeuse, le bonheur.
Tu devrais écrire plus, m'a-t-il dit.
Les mots me manquent, parfois.
Illusion d'optique de pieds de jumelles
Fallait quand même aller une fois à la mer, au moins pour dire que l'on y a trempé les pieds!
Une petite inspection pour voir la progression de la croissance des fraises
Elle ne tient que pratiquement sur un brin. Entre le pissenlit et la marguerite, elle fait sa sortie.
Cette petite fleur vêtue de paillettes orangées ajoutait une touche joyeuse dans les bouquets cueillis pour une maman tant aimée.
La rose sauvage.
Quoique que simple dans sa composition, la rose sauvage, de par sa couleur vibrante, embellit partout les alentours en bordure des chemins. Son parfum, bien que discret, est caragtéristique de la rose.
"Vous cherchez le lac ? " me lance une voix de derrière moi.
Il porte une blouse blanche et ... ça rassure.
Enfin, presque.
C'est peut-être un garde de l'hôpital psychiatrique qui traque quelques fuyards ?
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With this kind of comment on your pics, you'd do a killing !
"Si on arrive à voir ta montre quand tu passes à la télé lundi soir, t'auras droit à un magnum vintage" m'assure le vendeur de la dite montre.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un peu de liquide ...
Touchante tradition que celle d'habiller les garçons en filles dans les années 20
Hier soir un gentleman fort sympathique m'a adressé la parole en disant que c'est facile d'appliquer des filtres pour donner aux photos un autre caractère. Donc, en fait, c'est nul! Je lui ai répondu, que - pour moi - c'est pas facile, cela prend beaucoup de temps, car je traite chaque image différemment. Souvent la photo d'origine est plus belle. Mais oui, on peut avec des filtres donner une vie plus intéressante aux photos qui ordinairement sont super ordinaires, donc nulles. Mais il y a de l'espoir, car je vais bientôt finir cette série moche de "Dirty Pictures".
Extrait du message d'un ami :
"Contrairement à toi, je n'aime pas cette citation de Prévert « Il faudrait essayer d'être heureux,
ne serait-ce que pour donner l'exemple » qui est reprise lourdement dans le film Amour de Michael
Haneke.
Etre heureux ne se commande pas. Moi, je suis grossièrement heureux en raison de cette faiblesse
de mon caractère qui me porte obstinément à chercher et le moindre effort et le plaisir. Par hasard
ce fonctionnement me convient.
Quant à vouloir donner l'exemple, que Dieu m'en garde. Je n'ai pas suffisamment le souci d'autrui
pour me contraindre à faire quoi que ce soit pour lui. Seul le souhait de ne pas blesser ceux qui me
sont proches m'entraine occasionnellement à modérer ma conduite. Mais leur bonheur, c'est leur
souci et je ne peux rien, ou presque, pour eux.
Cette citation de Prévert, dont je sais que tu raffoles, a donc tout faux".
J.
Extrait de ma réponse à l'ami :
"Cher ami, le bonheur c'est contagieux. A chacun ses contorsions. Moi les miennes me portent vers les autres".
F.
-Monsieur... j'aimerais des cigarettes.
-Je ne fume pas.
-Alors vous m'achetez un paquet ?
-Non... (J'allais lui dire FUMER TUE mais me suis retenu), là... vous avez déjà un paquet dans la main !
-J'en veux un autre.
-Vous vous appelez comment ?
-Maya.
-Vous faites quoi dans la vie ?
-J'étais journaliste.
-Vous étiez ?
-Oui.
-Vous écriviez quoi ?
-Des histoires... mais je ne m'en souviens plus
-...
« Oui tu sais, nous aussi avons eu vingt ans... » dit sa mère en commentant un chapelet d'images projetées sur le mur du salon où nous sommes réunis pour fêter l'anniversaire de Sam.
Nous voilà renvoyé dans le bac à sable de notre nostalgie, et c'est vrai que certains doivent se dire, (j'essaye d'imaginer lesquels), qu'ils n'aimeraient pas avoir vingt ans aujourd'hui, alors que chez d'autres, on peut savoir, en les écoutant rire, si leurs vingt ans toujours les habitent.
Tout ce joli cérémonial nous fait converger vers l'Amour, le couple, la famille. Vers aimer, avoir été aimé, avoir aimé aimer. « Comme dans Duras, les choses sont compliquées. Comment il s'appelait ce bouquin, attend ? Les petits chevaux de Tarquinia. Oui, oui c'est ça... Ils verront bien, qu'ils se débrouillent... ».
Puis Sam pose, entre innocence et vertige, avec un gâteau au chocolat sur lequel est dessiné, avec des smarties, un sourire, gâteau que lui a cuit Roxanne...
A vingt ans, on mange des gâteaux qui sourient !
Engagé par mon fils pour faire des photos des rayons de ses ruches, je flippe...
Quelques questions posées aujourd'hui :
Que se passe-t-il dans le cerveau lorsqu'on écrit le mot BLEU avec un stylo rouge ?
Est-ce que les escargots pleurent ?
Quel est le pourcentage de gens qui s'ennuient par rapport à ceux qui travaillent ?
Y a-t-il des délégués de l'OMC qui profitent de la conférence annuelle de juin pour tromper régulièrement leur femme - et promettre la lune à leur maîtresse au moment de l'orgasme, et revenir sur terre dans la salle d'embarquement de l'aéroport ?
Quel est le mot que j'ai le plus utilisé aujourd'hui ?
Mon camarade d'école primaire, X, maire de Genève, continue-t-il à écrire des romans policiers ?
Comment peut-on se débarrasser de sa beauté si elle nous accable ?
Quelle forme prend le chagrin d'une maman moineau si elle perd son rejeton ?
Je la vois de loin pousser sa valise. Les roulettes semblent se jouer d'elle, font des virevoltes, qu'elle remet à l'ordre, redirige, sans qu'on sache qui commande qui, (une chorégraphie de l'aléatoire qui aurait inspiré Pina Bausch). Arrivée au bord du trottoir, elle considère l'obstacle comme du haut d'une falaise. Fait basculer la valise qui l'entraîne pour se retrouver sur la route, avec un soulagement emprunté, face à une voiture, qui, au ralenti, tourne autour d'elle comme si elle était un rondpoint.
Alors, pendant que je me dépatouille dans des pensées du genre : « Voyager léger ! Voyager léger ! », elle réescalade le trottoir d'en face, plus difficilement qu'elle ne l'a dégringolé. Je me mets en route vers elle pour l'aider, mais sitôt à plat, elle s'échappe, sans doute alertée par son instinct de jeune fille qui aurait flairé les phéromones d'un satyre. Ce qui n'empêche pas une vitrine pleine de SWISS MADE de l'attirer. J'en profite pour la rattraper et tente un : « Hello ! » Elle déguerpit sans se retourner, embarquée par sa valise qui semble maintenant motorisée. Je jette alors un sonore : « Where are you going ? », sans lâcher sa valise, elle se retourne et d'une toute petite voix dit : « I am visiting ! ».
« So am I» me murmure-je, souris et retourne au boulot.