GE
sur le Sud des USA - années 50-60.
Une vidéo accompagne les images dans la galerie .
L'été indien, c'est comme une "extra ball" au flipper: le plaisir prend de la valeur dans sa gratuité
Pas bouger, prendre 1, 2, ... 5 images. Enfin nettes, ces têtes divergentes. Forment-elle un groupe ? Aux larmes qui coulent sur son visage lorsqu'elle m'esquisse un sourire, j'aimerais répondre... mais déjà le groupe s'éloigne.
Steve Jobs n'était hélas pas I-mmortel, mais l'incarnation que sa pomme croquée était bien une "Lovemark", ces produits ou services envers lesquels les consommateurs font preuve d'une fidélité qui dépasse la raison.
Pratique ce zoom dans Lighhtroom qui me permet de signaler à ma fille qu'elle a peut-être des rougeurs à l' oeil droit.
... plongés dans leur 20 minutes gratuites de bonheur
tandis que sur les voies, les cantonniers ramassent les petits cadavres de la nuit, comme dans les westerns
mais oui, tu sais... ces vieux trucs qui nous font tellement rire à la télé et où il y a plein de bons et de méchants et où les bons gagnent toujours !
déjà un gros quart de siècle que la vie politique de notre planète se réduit à "rassurer", à tout prix et à n'importe quelle condition, une meute de psychopathes hystériques qui inversent la vie et jouent à faire semblant d'exister alors qu'ils sont affectivement morts depuis longtemps
finalement ils se sont décidés à sévir contre les dealers de crédits malsains qui profitent du malaise des jeunes pour les embobiner dans un filet d'endettement - 1000 personnages indélicats ont été interpellés: démarcheurs au porte à porte, publicitaires et afficheurs, fourgueurs en boîtes de nuit et dans les clubs de sport
mais les gros poissons, directeurs d'institutions de crédit et actionnaires en tous genres restent malheureusement encore inatteignables
nous nous sommes également livrés à une estimation du nombre de banquiers et financiers dont les jeux malsains sont payés de VOTRE poche de contribuable pour rembourser les trous gigantesques qu'ils prennent plaisir à creuser, jouissant de la complaisance de nos politiciens
ces assistés de toutes sortes, profitant des sauvetages répétés d'un état laxiste et sans courage, nous en avons dénombrés au moins vingt mille dans notre petite république
jusqu'à quand pourront-ils continuer de profiter sans limite ?
Collisions.
Entre deux portraitistes, David Wagnières et Béatrice Devènes.
Entre deux hommes, Wajdi Mouawad, écrivain et metteur en scène et Werner Bruni, chef de chantier.
Entre les personnages de Sophocle et un millionnaire déchu devenu écrivain.
Entre la Tragédie grecque et le fait divers.
Entre mythe et cauchemar.
Entre l'ombre et la lumière.
Son, if you get into politics, buy a rhino skin suit
Close your eyes on human misery
Learn to paddle up a shit creek without paddles
Otherwise give up and help mum to wash the dishes
Daddy
On peut voir la vie en rose même si parfois c'est le bordel.
Un artiste en ferait une installation dans un musée.
Un terrassier une heure de boulot.
Un commerçant une nuisance pour les affaires.
Un poète y verrait un fil rose pour pute funambule.
Si lui est normal, pyromane et égorgeur, qui suis-je donc avec sur les épaules mon sac chargé de ténèbres ? Un égorgeur de rêves, un pyromane du désir, un fou qui se cherche une folie ? Ou un lecteur de journaux qui veut s'essorer l'émotion en buvant son café ?
Le mur, le quad, le bleu, le jaune, le vent qui décoiffe et les rires qui font vibrer l'image, imperceptiblement.
Philippe, chevalier d'aujourd'hui.
....alors là, on me vernit. Malaise. Disons, en étant un peu nuancé, que cette célébration de l'un par la multitude me semble chaque fois un peu artificielle. Les mondanités avec alibi photographique o� chacun fait son cinéma, déploie avec panache sa modestie, plante ses banderilles en souriant dans ceux qui rôdent autour du sujet auquel on est attelé depuis des mois, tout ça, m'ennuie.
Mais là, à Meysse - tu sais c'est près de cette centrale nucléaire qui borde l'autoroute avant Montélimar - la fête est au rendez-vous. C'est pas guindé, c'est généreux, les gens sont curieux. On rit, on boit. Une toute jeune fille, timide, que sa mère accompagne, s'accroche les yeux aux images. Elle dit oui à toutes les questions qu'on lui pose et finalement pose pour moi à l'extérieur.
Si vernir c'est partager la passion de la photographie, je vernis tous les jours à Meysse.
Parce que j'ai envie de faire quelque chose de complétement loufoque !
La Crau (Var)