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Cette année un deuxième tronçon de marche à pied sur le Sentier des Douaniers en Bretagne. L'année passée on arrêtait à Paimpol. Ce petit village de pêcheurs est notre point de départ le 20 août 2011, et il paraissait que nous finirons à Roscoff. Contre mes habitudes j'ai amené un compact, donc impossible de cadrer en plein jour, et les photos approximatives s'en réjouissent de jouer le tour au maitre.
"To confine our attention to terrestrial matters would be to limit the human spirit." S. Hawking
…And so they arrived.
The entrance hall of the place felt strange, the odour unfamiliar; the dim lighting told an uncertain sojourn far from home. The words of the man in a black robe were unheard of, they resonated like those I had heard one Summer while my Dad was guiding a couple of American fishermen on Lake Loon Walk. I could not understand his words, nor why I was there.
Ha ce môme, je le croquerai bien si ses parents étaient un peu moins vigilants!
Ce matin il fait bon, je me suis réveillée sans réveil et après avoir pris ma ceinture et mon appareil photo, j'ai quitté la chambre en essayant de ne pas faire trop grincer le vieux lit et le plancher, tout en écoutant la respiration régulière des cousins endormis. Il n'est pas tôt, mais personne n'est pressé de se jeter dans la gueule béante du jour qui commence.
En chemise de nuit, je croise dans les couloirs de cette grande maison pleine de vie quelques êtres éveillés, vaquant paisiblement à leurs activités matinales. Je sors sur la terrasse et saute dans l'herbe mouillée, face au soleil pointant. C'est doux et froid entre les orteils, ça picote la plante du pied. Et puis je marche vers le soleil. Il n'a pas encore atteint le bout du champ, est-ce que je peux aller plus vite que lui et avoir deux levés de l'astre le même jour? Mais comment aller vite en tournicotant et zigzagant? Parce que oui, j'essaye de tracer ma route dans la rosée, en traînant les pieds pour laisser une trace plus marquée. Et puis je tourne et retourne, je veux voir ma trace quand je serai retournée au sec sur la terrasse.
Petit à petit le soleil prend de l'avance et j'arrive enfin sur le talus là-bas au bout du champ. Les herbes sont plus hautes et ma chemise de nuit s'humidifie aussi.
Rien ne presse, il fait bon, je me sens entièrement libre. J'ai le temps d'observer et d'admirer les araignées et leur toile, le temps de respirer et de déguster la lumière. Tout à l'heure la mère du Cousin Laurent va me couper les cheveux -Comment est-ce qu'elle s'appelle déjà? Vraiment je n'arrive pas à retenir. Mioune? Miloune?- et puis on ira en balade, ou on lira des BDs, ou on fera des jeux. Ou tout ça à la fois.
Hey, vous savez quoi? J'aime ma vie. J'aime ma famille. J'aime ma liberté et ma naïveté. J'aime ma jeunesse et ma peau, j'aime l'herbe, le soleil et les toiles d'araignées.
Bon, finalement je n'ai pas vu ma trace dans l'herbe depuis la terrasse, je n'ai pas eu deux levés de soleil, et je suis revenue trempe et les pieds écorchés.
J'aime la vie.
voiture prise dans un cul de sac et cernée par des bus ! La ville de Pau a rejoint le cercle de plus en plus large des cités labyrinthiques.
dans un monde devenu fou.
:peintre extrêmement puissant à découvrir ou à redécouvrir.
son travail magistral sur les cardinaux, alors que le Pape Jean-Paul II mourrait (avril 2005)
Le retour du "sauvage" dans la ville favorisé par les chutes de pierres de la façade.
"Je veux la même !" lui dis-je pour répondre à son regard étonné quand je lui demande une photo. Il me donne son accord, à condition que ce n'aille pas finir sur fessedbouc. Pas de risque.
Je regarde toujours s'il y a des expos de photo dans mes destinations de voyage, sauf lorsqu'il s'agit d'endroits improbables comme celui-ci. Et c'est pour autant ici que je tombe sur une magnifique rétrospective de Jacques-Henri Lartigue. Le hasard ?
Des carrés blancs en guise de triangles rouges, ce sera la tendance pour l'été 2012.
Il y en a qui parle d'écrire des livres. D'autres qui mettent cette énergie à le faire réellement.
Max a chaud: la journée est classée rouge sur les autoroutes de France
Quand on est upjiste, on ne passe pas le trajet bus/tram le nez dans son téléphone portable!
- Mais madame, pourquoi vous prenez des photos dans le tram?!? Y'a rien dans un tram!
Z'êtes sûrs? Et si vous vous décolliez les n'oeils du gratos quotidien?!?
Anniversaire d'un (je cite) "vieux suisse allemand célibataire de 47 ans" et également auto-proclamé "meilleur dessinateur en bâtiment de Suisse".
Et en plus il a raison.
Après "le meilleur dessinateur en bâtiment de Suisse", Monica, la meilleure en tout sur un chantier.
Y compris les robes.
Pour un peu, elle relookerait même le client...
Titre de l'Œuvre : L'intestin de Prométhée.
Support : Art galerie, glossy, 422 grammes, monté sur cadre américain
Dimensions : 2501x3567
Prix : 16'500 euros
Je cherche à mettre un visage sur ce siège qui vibre dont l'épanouissement amortirait le coût de cette arnaque, arnaque qui laisse présager que pour pisser, aussi, il faudra payer.
Ce mégalithe suinte encore de l'énergie qu'il aura fallu pour le rendre vertical.
Brocéliande, cadre de la mythologie druidique, où les touristes, entre autres, viennent demander à Merlin de les aider à gagner au Lotto*.
*chose entendue
Philippe est champion du monde de lancé de boulet aux olympiades des transplantés, roule à moto comme un danseur de tango, aime rire comme d'autres respirent et vend, depuis qu'il s'est fait viré de son job par un chef menacé par son esprit d'entreprise, des gaufres en forme de petits poissons.
Salées, sucrées.
Il est présent aux anniversaires, aux fêtes de village, aux sorties d'écoles… Décide de passer son cours de cafetier - pour être propre en ordre, question d'hygiène administrative surtout - achète un deuxième moule en fonte, propose café, thé, se lance dans la crêpe, engage une équipe de huit et écoule 150 kilos de Nutella qui farciront des milliers de petits poissons gaufres au Paléo Festival.
L'enthousiasme est son moteur, le bon sens sa direction, et le plaisir de ses clients son salaire.
Après la disparition de la fleur, formation d'une petite boule verte.
moi qui fus pourtant un jeune homme si mignon, toujours souriant, n'élevant jamais la voix et ignorant la colère...
j'écoute la sonorité du cri et je regarde le gouffre noir des bouches ouvrant sur les intérieurs, avec leurs puanteurs bien réelles, poumons, aortes, estomacs, amygdales, trachées, intestins
tout à l'opposé des mensonges des discours tournoyant dans les têtes intelligentes
sans aucun doute, partout dans les silences du pouvoir, les armes se fourbissent, sont prêtes à tirer, pour faire cesser cet intolérable cri