GE
La Crau (Var)
De la pelouse desséchée surgit cette scène méditerranéenne. De quel film s'agit-il?
c'est la grande lessive des corps et des esprits.
(un mariage qui pourrait mal se terminer - déjà ! )
Lennart Goldman nous expose son hommage à la féminité au Manoir de Cologny.
La féminité dit-il, est-ce le dessin d'une sein deviné ?
La boucle de ses cheveux détachés ?
Ses crèmes, ses poudres et ses parfums ?
Ses bottines et ses escarpins ?
Ou sa robe déboutonnée
et le haut du bas dévoilé
Et si ce n'était, à vrai dire, conclut-il, que la quintessence de nos désirs...?
J'ai comme une impression que la féminité est utilisée ici comme cache-sexe de l'érotisme. Et pour ce qui est d'illustrer ce dernier, je partirais plutôt à la recherche des désirs du modèle, que ceux du photographe.
Je retourne à Alicante avec Cartier Bresson en 1933. Le rasoir a remplacé le natel. Le regard reste tout aussi inquisiteur.
charles le Rayon noir était devenu peu à peu aveugle, mais la poursuite de l'image traversante n'avait pas cessé de lui servir de raison de vivre
après un banal accident de scooter, les albanais avaient profité de ses quelques heures de coma léger et avaient fait appel à Josepha Mengele, une belle femme à la pointe de la recherche en technologies de l'image
elle lui avait implanté un système qui capturait ses images mentales d'aveugle et les restituait à la surface de sa lunette droite
lui-même ne s'en rendait pas compte, dans sa nuit imaginaire
bien sûr, c'était parfois un peu indécent de contempler la projection de ses images fantasmatiques (quand c'était une tête de cygne, passe encore...) et dans la rue les passants bien pensants était souvent sur le point de le lyncher - c'est pourquoi on restait avec lui et qu'on l'évacuait en vitesse quand les rues viraient au coupe-gorge pour lui
once upon a time in the shadow of the Carpats, falling in love was the willingness of pulling the wolf out of the woman and listening to its howling
[sur des shoots de Praha la silencieuse et big BOS]
"Lorsque je visite une catin, ce n'est pas le plaisir ou sa chair que je paie. Non, mon argent achète le droit précieux de lui tourner le dos quand je lace mes chaussures et de m'en aller sans devoir descendre la poubelle."
...ça s'est plus ou moins bien terminé. Nous avons finalement retrouvé le bout de pouce manquant dans l'assiette des frites. Mais Léon au moins sait dire : "Couteau coupe..."
Mais pourquoi ses genoux se touchent-ils quand elle marche ?
Pourquoi celui-là est-il accablé par sa gueule enfarinée ?
Pourquoi rire met de bonne humeur ?
Pourquoi l'un donne-t-il l'impression de tomber en arrière alors qu'il avance et que l'autre c'est le contraire ?
Pourquoi la lumière manque quand elle n'est pas là ?
Pourquoi faut-il qu'il tripote son missel touts les matins en allant au boulot ?
Pourquoi faut-il qu'ils arrosent la rue alors qu'il pleut ?
Pourquoi prétend-t-il que le plus beau moment de la journée sont les 55 minutes qu'il passe à vélo pour venir jusqu'ici ?
Pourquoi ce besoin de chatouiller avec ses mots les dessous de bras de l'ami gay ?
Pourquoi un camion de quinze tonne livre un paquet qui tient dans la main ?
Pourquoi l'imaginer insulter le Seigneur au moment de jouir ?
Alors pourquoi me refuse-t-il le plaisir de l'inviter ?
Pourquoi faut-il du café dans la bouche pour noyer les rêves qui collent à la langue ?
Pourquoi les animaux ne mangent-ils pas à table comme nous ?
Mais pourquoi le fleuriste s'engonce-t-il dans une veste trop courte pour lui ?
Pourquoi le besoin rassurant du rituel ?
Pourquoi appeler PAPILLON une machine à nettoyer les rues qui pollue, qui est bruyante comme une scie circulaire de menuiserie et accule à la faillite les marchands de balais et au chômage ceux qui les utilisent.
Pourquoi, après avoir bu mon café, lu, ris et parlé n'ai-je jamais vu ce signe accroché au sémaphore ? Tous les jours, j'emprunte une portion du chemin de Saint Jacques de Compostelle !
(Et à gauche du palmier, sur l'îlot du passage clouté, en civil et incognito sous la couronne de sa calvitie, l'évêque du diocèse de Fribourg, Genève et Vaud).
Jamais, Grand Dieu, je n'aurais pu imaginer cheminer un jour avec un évêque sur le Chemin de Saint-Jacques…
Si un bouton ressemble à un bouton, rien pourtant n'est plus dissemblable d'un bouton qu'un bouton.
La fête a commencé à 11 heures du matin et certains, incertains, confondent la nuit et le jour...
Michèle et Tristan reçoivent princièrement leurs invités pour l'inauguration de La Fabrique de l'Image et vernissent au passage l'ami Max.
Fiston, if tu start looking behind quand tu avances, it's the begining of getting vieux... alors ne te retournes pas pour me faire signe.
Crest (Drôme) Exposition "Fer et lumière"de Emmanuel Georges.
J'avais presque honte de mettre trois photos du jour apéro-time alors j'ai pris le portrait d'un chien.
Sur la branche d'un pied de tomate cerise, la fleur est prête à s'épanouir. Chaque fleur deviendra une petite tomate.