GE
ou de la récupération de la création photographique récente.
Saint Martin sur Lavezon (Ardèche).
-Tu vois comme il m'aime, tu vois, oh ! il m'aime, oui, oh, oui, il m'aime, aïe…
Aujourd'hui :
-Se réjouir d'être vertical comme un beau sapin
-Apprécier mon café et ma tartine, alors que d'autres boivent de l'eau chaude
-Savourer l'instant en laissant glapir l'agenda comme un phoque affamé
-S'envoyer en l'air sans devoir prendre l'avion
-Rire spontanément de choses futiles sincèrement
-Se perdre en rêveries en sachant pertinemment que d'autres rêvent à ma place
-Prendre le temps de faire un compliment, même si c'est à crédit
-Faire du peu un feu de joie
-Laisser aboyer le désir tenu en laisse sans se sentir coupable
-Ne plus culpabiliser de ne pas achever les 21 projets qu'on a mis en route
-Se permettre de dire mort aux vaches en mangeant une entrecôte
-Arrêter de faire comme si, alors que c'est comme ça
-Ne plus faire semblant de faire croire pour faire briller les yeux d'une jeune fille
-Passer la main dans les cheveux d'une idée sans s'imaginer mentalement bringuebalant
-Oser dire haut et fort : « Je suis pour ! » alors que 89% sont contre
-Ne pas se raconter d'histoires pour éviter de perdre du temps à les démêler
-Arrêter de faire semblant de s'intéresser à la conversation alors que ça nous gratte le nez
-Comprendre que FUMER TUE veut dire ON S'EN LAVE LES MAINS
-Rire de soi parce qu'il serait pathétique de ne rire que des autres
-Faire le bruit du cochon qu'on égorge en lui disant :"MAIS OUI !!!"
-Changer la litière au chat alors que ça me fait chier
En Suisse, chaque année, 200 000 tonnes de déchets de table sont transformés en aliment pour cochons.
"On travaille pour épater, ou bien on se répète."
Alberto G.
C'est le début d'une histoire d'amour impossible. Ou peut-être la fin, qui sait. Des regards qui se croisent, se cherchent, se retrouvent. Des pensées partagées. D'une main qui appaise.
Avec la lumière en guise de plume, écrire une fiction en un trentième de seconde: j'aime décidément la photographie.
50 ans aujourd'hui. Dorénavant, seules les vues en contre-plongée sont autorisées.
Avec ce casque de l'armée qui semblait flotter au-dessus de la tombe, celle-ci se repérait de loin.
C'est l'histoire d'un médecin qui, entre le début et la fin de la 2ème guerre mondiale, met au monde 4 enfants. Tous les 2 ans. C'est aussi deux ans après la fin de la guerre qu'une balle perdue fait de ma tante une veuve. Depuis ce jour, tout soldat apprend qu'il faut impérativement diriger le canon du fusil vers le bas pour vérifier qu'il est déchargé.
Penché moi aussi, je cherche la tombe. Le casque s'est-il envolé ?
Perdue, la tombe. Comme la balle.
Fin de concession.
Faut-il renvoyer ce dangereux criminel ?
Bienvenu dans ce coin merveilleux de Lausanne.
Vous pouvez admirer ces magnifiques feux tricolores fabriqués à la main par des robots en Chine.
Cette ambiance agréable procure en vous la sensation de renouveau.
Tout est prévu pour le bonheur, à commencer par ces couleurs vives et contrastées.
Mais également la proximité de la Coop, Migros, Swisscom, l'autoroute, les autobus, le béton, les sapins de Noël...
Quelle joie !
l'aride blanc creux dépourvu de déserté inhabité par l'inoccupation du manque flagrant de ce néant en perte de ce zéro absolu qu'est.... rien.
Cette sauvage fiction de plastic, abandonnée sur le dos, à vendre sur le pavé de la place du Jeu de Balle, je l'ai marchandée dans la belle Bruxelles.
Eue pour un euro.
Une vraie gamine, regard dur, corps glacial fait pour lutter, visage marqué, plastic raide...
Rien à voir avec jolie-gentille barbie, dévorée de désirs de confort, dévorée de prétention douce, dévorée d'élégance, dévorée d'obéissance ...
La mienne se tient ferme à ses désirs sauvages !
[Hommage à ma nouvelle amie...] et [Manuel d'éducation pour les petites filles]
... et nous ?
... si nous enlevions nos habits de surface pour laisser la peau nue, que trouverions-nous gravé sur la chair ?
Canon ?
Et dans le coeur, avant nos amis ?
Adobe ?
Et dans le sexe, avant ceux qui partagent nos lits ?
Apple ?
brrrr... il fait un peu froid dans le dos, ce soir ...
Tout comme notre Cat dans sa montagne...
... et comme nous tous !
Le paysage étant ce qui nous fait face dans le réel et répond à nos remuements intérieurs.
Bien que...
Arthur me dit que seule la ville permet de s'enfoncer dans le monde pour le saisir...