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Alors que les coqs français ergotent sur les retraites imposés par le "petit coq Sarcoricoco", les coqs hindous se préoccupent plus de trouver des grainse pour apaiser leurs ventres affamés. Ils vivent au jour le jour et ne se soucient pas des lendemains. Mais malgré tout, les coqs hindous ont plus de chance que les coqs français qui eux risquent fort de finir noyés dans l'alcool aux menus des restaurants comme simple "coq au vin".
Mais elle ne dit pas comme sur la façade:
assistez vous les uns les autres.
mais toujours le silence du côté du pouvoir.
axiome à la française: pour les riches des couilles en or, pour les pauvres des nouilles encore.
toujours pas de réponse ; brouillard...........
Un correspondant de guerre a sa mise - sa vie - dans ses mains, et il peut choisir de la risquer sur tel ou tel cheval, ou il peut refuser de la jouer à la toute dernière minute. Je suis un joueur.
Robert Capa
…dans la seule librairie de la ville, tiraillé par un impérieux besoin :
-Bonjour Madame, le rayon poésie, s'il vous plaît ?
-Poésie ? Mais rien…enfin presque. Quelques livres que je m'apprête à retourner, ils sont là-bas, derrière le pilier.
Et derrière le pilier, sur le sol, écrasés par des livres de cuisines et de bricolages, une dizaine de poètes en poche, dans un carton, attendent d'être réexpédiés chez Gallimard. Je sauve Marina Tsvétaïva de cet affront.
Rafale, rafale
Aux mille pétales,
Aux mille coupoles,
Rafales-la-folle !
Toi une, toi foule,
Toi mille, toi râle,
Rafale-la-Saoule
Rafale-la-Pâle (…)
Et fouaille les cendres de ses mots à la recherche de braises. Mais rien. Rien que je comprenne et me touche. Rien qui soit commun à nos mondes sinon ce Moi-Je, siège de toutes les douleurs où viennent gémir les tempêtes de l'Epoque.
Merde, je vais laisser les mots dans les livres, pour aller me promener et me saouler de l'odeur des pins mouillés…
...
Qui guide le pic-vert vers l'insecte sous l'écorce ?
Pourquoi la banane n'est elle pas l'orange ? le fleuve, la table ? et l'air les cils ?
Faut-il craindre d'être dévoré par le doute si c'est la pensée qu'on nourrit ?
Avoir le temps au poignet, nous en fait-il gagner ?
...
...
Pourquoi, pourquoi ?
Est-ce que ce sont les mains du vent qui donnent aux branches des arbres leurs formes ?
Pourquoi le soleil du soir ébouriffe-t-il l'âme ?
La pluie, jamais n'a tort.
Pourquoi la fin du monde et la braise d'un renouveau inespéré sont-ils contenus tout entier dans la lumière de cette journée unique ?
...
...
L'eau jamais ne dort.
Le rire - face à l'abject - est-il l'ultime parade qui nous empêche de retourner à l'état sauvage ?
Est-ce que l'araignée sait qu'elle tisse des toiles ?
Pourquoi les mots ne nous répondent pas lorsqu'on les appelle ?
Peut-on être généreux si on n'a jamais reçu ? Aimant sans jamais avoir été aimé ? Peut-on être sans jamais avoir été ?
...
...
Pourquoi le plaisir naît-il du mouvement ?
Si sur le gâteau de la copulation ne trônait pas la cerise de la jouissance, les corneilles (ou les rats) auraient-ils pris le pouvoir dans les ministères ?
A-t-on déjà vu un oiseau mourir de vieillesse en vol ?
L'obstination de la mer qui fait d'un roc du sable.
Connaître les prévisions de la météo rend-il sourd ?
...
...
Pourquoi Breton s'est-il cru Pape ?
Où va le vent quand il se repose ?
Pourquoi n'écrit-on pas impossible : un possible ?
Pourrait-on - se dévouant une vie entière - apprendre le mot consensuel à un singe ?
Et si le big-bang n'était qu'une éjaculation au fond du ventre d'une femme qui s'appelle Univers ?
Et si si n'existait pas ?
Resteraient les fils de soie dans le paysage que les oiseaux emportent.
Où il est question du championnat de foot italien, de châtaignes avec un verre de moût. Et de façonner des capelletti.
Avec Fabrizio aux Bains des Pâquis
Force 7, rafales à 8
ça déchire sa race, comme on dit parfois à bord
Aéroport
Fabrizio part à Dehli, rejoindre Andhra, qui mettra leur enfant au monde dans 2 mois
« Comme le vent a forgé ses caresses sur les montagnes, le sol et le ciel, ces deux forces finalement lointaines, ont fini par s'entendre. Les montagnes ont approché le ciel, comme aimantées par une douce origine. Les étoiles ont imprimé la nuit. Le silence est devenu matière. Il y avait seulement ce son, le frémissement d'une onde au parcours instinctif. La pierre a compris le secret; elle a pardonné à l'âme de se mouvoir dans l'infini et a chargé le sol d'épouser sa vie pour que le murmure des étoiles s'écoule dans sa peau. Depuis, la transparence du ciel en brûle. » L. Morali, La route des vents (page du 28 octobre)
Le bonheur du photographe se trouve dans une voiture que l'on arrête pour aller tirer le portrait d'un lampadaire
[production hollywoodienne des années 50 - sous la direction de la famille Walter Aebi - technicolor encore imparfait]
celles que j'ai toujours regardées
qui de temps immémoriaux m'ont levé
comme le chien de chasse lève la grive mal cachée
rousse nocturne dans le noir finissant
sans fuite sans maquillage sans célébrité
sans grillage pour retenir le passage du lourd soulier
sans caméra pour ajouter du rêve
juste réelle réelle
Reprenant la suite de l'évènement de hier, l'Usine (centre culturel alternatif de Genève) a décidé de faire grève et de faire un défilé sauvage dans Genève.
Bravo à l'équipe de l'Usine d'avoir organisé ce magnifique rassemblement de 1000 personnes.
Depuis la fermeture du MOA, l'Usine entre en saturation.
Parce que la Ville de Genève ferme les lieux de fête sans en ré-ouvrir, l'Usine a décidé de faire une manifestation pour montrer que si ils ne se bougent pas les fesses, les jeunes feront la fête dans la rue.