GE
à deux pas de la mer! Une future piscine à tempête?
et pendant ce temps la société française "est tendue comme un string" (entendu à la radio)
Risotto goûteux assaisonné de fanfaronnades, pitreries et autres joutes joyeuses (pendant que dormait l'innocence). Suspendu au lustre, l'orgueil essayait de sortir par la porte ouverte de sa cage à canari, trop petite la porte, heureusement, pour finalement se lasser de nos rires et de nos grimaces et replier ses ailes noires.
En moins d'une demi-heure ils ont chargé le passage clouté de la rue Michel-Roset dans leur camion à l'insu de tous. Ils ont argué qu'il n'était pas aux normes, que la largeur des bandes jaunes, que l'écartement entre celles-ci et que la distance qui sépare la première bande du trottoir n'étaient plus conformes aux lois en vigueur.
Et j'y ai d'abord cru, mais ai bien vite réalisé que des arguments aussi fallacieux ne tenaient pas la route, avant de me rendre compte - mais il était trop tard - que j'avais affaire à une bande organisée de voleurs de passage cloutés.
Le bonheur de se regarder manger des pâtes avec Lily.
Décidons avec Alan d'aller manger à l'Aiglon, c'est le jour du poisson : saumon au menu. Sur le chemin nous voyons Charly, le facteur, faire rebondir son verbe sur sa langue - tremplin de ski de son désir - si haut…. qu'il ne nous voit même pas, ni ne nous entend lorsque je crie :
-Charly, de Dieu, au boulot !
Je me rapproche, Alan, fidèle, me suit. Le frémissement du facteur nous éclabousse et je propose (parce que tout le monde sait que : LA VIE PASSE, MAIS LA PHOTO RESTE) de photographier ce moment, avant que, justement, il ne mette les bouts.
Je dégaine, cadre.
-Plus serré !
Me conseille judicieusement Alan. (Nous devons avoir l'air d'un poulpe à deux têtes qui émerge de derrière un tout petit écran).
Après quelques compliments jetés à nos modèles (en guise de papier cadeau de ce bel instant), en route vers le bistrot, silencieux, je regrette presque de ne pas avoir embrassé le métier de facteur, quand je vois toutes les gratifications que récolte le nôtre, aux Pâquis.
Généreux, joyeux et serviables, Andrea et Renato, père et fils, servent la meilleure drogue douce de la vallée d'Aoste sous la forme d'un délicat et onctueux petit café macchiato.
-Ah, on aime l'Italie - proclame l'un de nous - joie de vivre, élégance, blabla, etc…
-En touriste, oui, mais vivre ici - nous dit le père - c'est encore autre chose. Les valdotins n'ont pas le contact facile, ils sont ténébreux.
-Oui mais vous, vous ne l'êtes pas.
-On est calabrais !
Tes mocassins sont fermement enracinés sur ta Terre-Mère, à l'image des bouleaux indéracinables contre lesquels nous pouvons nous appuyer, épuisés au milieu du portage; tu es terrienne jusqu'au bout de tes gracieuses mains et, tout comme Nitassinan qui te porte, on doit faire preuve de patience et d'une vitalité sans limite. Ton désir de vivre, je l'admire, même lorsque ton corps ploie sous le fardeau de la matricide. C'est ça la dignité…RS
Carlos, that I've been visiting since the 1990's, shared his personal story over two hours. Charming. Learned that he wanted to be an artist, but was somewhat rebellious for an 8 year old boy when he drew Fidel with an American flag…So at eleven, started playing with his cousin's long black hair. Thus the artist came to be!
Fol torrent
aux mille méandres
J'errerai dans l'infini des tes bras
Pour que l'univers s'embrase
_ le nôtre
Fol torrent
Offrant offrande
Son souffle pesant t'enivre-t-il jusque là?
Ta terre, elle t'étreint ou t'allège?
Et ces calmes forêts?
Et ces rivières assoupies?
Ce sanglot fragile que porte le vent?
Tu entends?
L'écho de tes pas entonne
Des chants tellement lointains
Comme un soupir qui passe
À l'image d'un peuple lasse
Fol torrent. Méandres rivières. Forêts de silence. Souffle soupirs. Sanglot. Lassent Êtres. Vent, chants, fol torrent; je te vois.
"Il n'y pas "d'images" de la finance. Quand la bourse monte, les journaux publient la photo d'un trader heureux. Quand elle baisse, celle d'un trader au visage défait. Et c'est tout. Il n'y a pas d'image de la finance, comme il n'y a pas d'image de Dieu." Jean-Stéphane Bron.
To be an Investment guru ? All it takes is guts and … a bit of luck.
Deux pro de la gestion du risque découvrent le vertige de la performance
Ce n'est pas tous les jours que l'humour est au rendez-vous dans les livres de photo. Merci à Claude Baechtold pour ses images drôles dans "Switzerland vs the World".
Epuisé après avoir accompagné ce cher petit ange possessif, depuis le premier jour de sa vie jusqu'au 40ème jour de son ASCENSION vers des prairies plus éthérées
[accessoirement: discrète PUBLICITE POUR CARLSBERG, sponsor tout-puissant de l'ART au Danemark - non rémunérée]
mon oeil qui hésite n'est pas une angoisse
n'est pas une scandaleuse imperfection
il ne rage pas contre les impuissances de la science
il ne se vautre pas dans des rêves de roitelet
où rien de réel ne survient
mon oeil qui hésite et son regard tremblant
tracent un fil mince, mince
au bord de la rupture sous le vent de la logique
un fil qui me relie
à tous ceux qui ne reçoivent pas
la tranquillité en cadeau dans leur berceau
mon oeil chancelant est
cette infime parcelle d'honneur intérieur retrouvé
cette fragile communion
avec le réel
qui me redresse
après toutes ces dizaines d'années
lamentablement passées
dans le confort et la facilité
merci mon oeil
j'ai de l'affection pour toi
farabundo le chien me paraît avoir plus ou moins les mêmes sentiments que moi
L'Amanite tue-mouche est un hallucinogène puissant, largement utilisé dans le chamanisme et dans d'autres pratiques religieuses. Il a servi de modèle aux nombreux "champignons magiques" que l'on trouve dans les contes de fées populaires.
es-tu libre !?
Libre comme le vent,
d'avaler la vie , d'avaler les gens !
en peu de temps la noirceur de son état d'âme vint troubler la pureté de l'auteur