GE
après dérapages et crissements divers. Que fait la police?
étape d'un travail en commun avec le plasticien G Lhériteau.
Quand une tempête arrive à ce moment là, on a vu ce que cela donne…
l'intérieur de la salle de spectacle est à terminer, 17 mois après le début de la construction.
Il s'égosille de terreur.
Maman, qu'il crie.
Une mère, qui n'est pas moineau, dresse l'oreille et se précipite, veut recueillir l'oisillon terrorisé, mais la mère légitime, la moineau, fonce sur la mère adoptive.
Au même moment, je dis : attendez, je veux aussi faire sortir mon petit oiseau ! Mais hélas un dixième de seconde trop tôt.
L'histoire semble bien finir : le rejeton est déposé au pied d'un arbre. La mère moineau, perchée sur le rétroviseur d'un scooter, pleure de joie. Arrive un bâtard - genre chien d'alcoolique dans Walt Disney - lève la patte contre l'arbre, ne voit pas l'oisillon, pisse…
La mère qui n'est pas moineau, élève la voix. Le chien et son maître, placides l'un est l'autre, n'y comprennent rien, s'ébrouent et s'en vont.
Ils vont convoler dans deux semaines et s'aiment d'amour. Elle gratifie son homme de 85 ans de qualités qui cliquettent comme une rangée de médailles sur la poitrine d'un amiral russe, et conclut :
-C'est moi qui lui fait ses brettelles…
Se dire les choses, vite, avant que le curé ou le pasteur n'aient à les dire à notre propos, lorsque nous n'aurons plus besoin de brettelles.
Anévrisme sanglant dans le cerveau de Dieu qui regrette tellement n'avoir pas un corps de chair pour être aimé autant que s'aiment les amants sous le balcon de son ciel.
Entendu :
L'amour en dehors de celui de Dieu pour les hommes, ça n'existe pas.
Entendu :
Rire un faucon hobereau (au vol plus rapide que le martinet) à la vue d'un gros lapin.
Entendu :
-J'ai perdu vingt kilos en un an, je me sens vachement mieux
-Comment vous avez fait ?
-Mon médecin m'a dit, c'est horrible, mais c'est vrai, y m'a dit : Auschwitz, vous avez vu des gros là bas ? Non ? Eh bien voilà, il suffit de manger moins, c'est pas compliqué.
Le seul prob' c'est le stand de tir à côté…et le son qui se propage, tapant sur les sensuels cailloux de la Maggia
"The caterpillar does all the work, but the butterfly gets all the publicity." G. Carlin
Sur les lacs immobiles où flotte le Bonheur
Ton cœur survole les splendeurs
Qui coulent dans les veines de l'été
Partir, partir au gré des saisons secrètes
Au-delà du fil infini que trace le temps
Régulièrement, elle se penche sur l'autre avec la grâce de l'aisance
Le jour où le temps n'a plus d'importance
Lorsque le regard de l'autre est tourné vers l'intérieur
Le jour dit, j'aimerais, oui, une dernière fois me mirer dans ce regard rieur
Constatant que j'avais déjà goûté au mal, on considéra qu'il était temps de me livrer à de nouvelles séductions.
On me fit entrer dans un bunker de béton où l'on me déposa devant des éclats de monde et des bribes de vie, présentés comme des joyaux, capturés derrière des cadres, dans des blocs de marbre ou derrière les vitres brillantes d'écrans luxueux.
Ils appelaient celà ART.
J'eus le sentiment qu'ils avaient volé à mon insu les secrets les plus intimes de mon être, qu'ils les signaient de leurs noms et qu'ils en faisaient commerce.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
These nasty reunions of half divine bodies decided to invade my dark nights and abandon my mornings stiff and bleech.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Quand l'aube du dixième jour se leva, avec un soleil qui détruisait mes yeux fatigués, il me revint que la nuit avait été longue et chaude: liquides interdits et goûts inconnus pour les organes, brusqueries de chair pour la peau, rassurantes, brutales ou délicieuses, touchant aux mêmes lieux intimes que ce qu'ils avaient appelé ART, mais nettoyé de sa gangue de luxe.
Tâtonnant de mon bras fatigué, je sentais que la douceur qui me servait de lit était humide comme les pampers dont ma fraîche liberté m'avait débarrassé, odorante comme les poubelles qu'ils cachaient comme un deuil sous des plastics noirs.
Ne plus sentir de peur au contact de ces moiteurs envahissantes était un bonheur de tout mon être.
J'approfondissais le MAL.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Mesdames et Messieurs, meine Damen und Herren, admirez comment en ce Vendredi Treize la vie se poursuit dans toute sa douceur, sans se préoccuper du Bien ni du Mal, ne craignant pas de me rejeter en arrière dans mes tentatives de liberté !
Admirez le vent qui brasse le tiède et l'humide dans cette nonchalance délicieuse, qui ébouriffe ma douce chevelure blonde et soyeuse tandis que mon corps choisit de rester sans volonté et sans force, redevenu captif de la pesanteur du monde autant que des douceurs de ma mère.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Le douzième jour, je constatai avec un sourire coquin que cette journée de faiblesse ne m'avait calmé l'âme que pour me donner un regain de force et de colère. La main sur le coeur, je le jure, je n'avais pas trahi !
Sans plus attendre je jetai aux orties toutes les précautions qui étaient pourtant logées au plus intime de mon coeur et de ma peur, et je m'enfuis dans l'orage… au risque d'une PNEUMONIE OU PIRE !
La fraîcheur de l'eau sur ma peau nue et frissonnante emplit mon corps de courage et de force tandis que ma pensée s'épanchait vers le ciel venteux et que les arbres trempés m'entouraient de leur bruissement.
Le treizième jour fut celui de la certitude: je savais vers quoi j'avançais, il était en mon pouvoir de me projeter vers demain. Mon corps futur me veillait calmement sans me réclamer aucune grande déclaration, sans le moindre cadran chargé de guetter mes réussites ou mes performances et de les convertir en résultats et en chiffres…
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Ladies and Gentlemen, may I present you my new friend. We met last night at an ugly place. I know it will not please you to face those blind eyes, or this green stupid hat, or his jolly erotic swimsuit … but he is my friend ! Take it or leave it
Having said that, I knew I was over with this cool job as a Tour Guide !
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Dimanche matin, lors de la première manche de la course de côte St Ursanne - Les Rangiers, le pilote français Lionel Régal a perdu la vie au volant de sa formule 3000. Il est sorti de la route à l'endroit le plus rapide de la course et a percuté un arbre. Lionel Régal avait gagné cinq fois la course de côte St Ursanne - Les Rangiers.
(La photo a été prise samedi après midi lors des essais)