GE - Une photo par jour
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vernissage - le chien n'a pas le droit d'admirer des images ou de boire du coca

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fresque - technique hybride

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homme dans une chambre d'hôtel

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maigre rire dans la nuit

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le regard du scarabée qui voulait voir les maisons

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fleur fatiguée

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"La Lumière Bleutée du Matin…

…essayant en vain de me donner un peu de couleurs."

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Très Chargé…

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"La Fin d'une Guèpe."

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"Quand l'Homme de la Situation Enseigne le Divin Comestible"

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"Idées d'Ombres"

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"Horizon d'un Début de Journée"

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grêle d'automne***************

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un fort coup de vent approche.

Le puissant remorqueur "Abeille" stationne à l'entrée du port, en attente…

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en ce jour mémorable,

je célèbre moi aussi notre mur local qui interdit aux habitants de venir sur les quais de leur port, mur dominé par les restes imposants du "Mur de l'Atlantique".

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Que d'eau!

Les grafs en sont tout retournés.

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Soir fatigué…

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la vie va commencer!!!

maigres lumières, sens interdit, et tremblement…quel début!

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L'unijambiste est de retour.

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Genève - 17 heures 56

Didier vernit, verni.

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Genève - 17 heures 50

"Pour qui est-ce que j'écris?" Anton Tchékov

Mais pour les mouettes…

Ah? Et elles te comprennent?

Celles qui savent lire, oui.

Et les autres ? Celles qui savent pas ?

Je leurs raconte des gags…

Et puis ?

Ca les faire rire…

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Genève - 10 heures 08

…alors on n'allait quand même pas se séparer parce qu'elle ne supportait pas, à chaque fois que je lui préparais une tarte aux pommes - elle adorait celles de sa mère - que je la cuise un peu trop, ou encore parce que, lorsqu'il m'arrivait d'ouvrir une armoire, souvent, c'est vrai, j'oubliais de la refermer. Se quitter pour si peu, me semblait un peu court. Mais le pire, ce qui la rendait totalement folle, c'est que je conduise en sifflotant. Elle me menaçait, me traitait de tous les noms et exigeait de descendre de la voiture sur le champ.

C'est curieux, c'est lorsque mon insistance est devenue tenace pour savoir ce qu'elle faisait comme travail lorsqu'elle me quittait le soir, qu'elle a vraiment commencé à me chercher des poux…

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Genève - 09 heures 34

Mettez la croix dans la bonne case :

Cette femme a un rhume, mais n'a pas le temps de s'apitoyer sur son sort car elle prépare un repas de fête pour les 15 ans de vie commune qu'elle va célébrer en tête à tête avec son mari - qui bêtement n'a pas eu le temps de penser à acheter des fleurs pour l'occasion.

Cette femme est mon ex. Nous avons traversé les Etats-Unis à moto pour nous séparer dans un camping du parc national Yosemite. Et elle sourit à l'évocation de ces souvenirs.

Cette femme fait de la pub pour une marque de lunettes connue dont le slogan est : Si la gauche rend flou - Soyez fou, changez de lunettes plutôt que de parti!

Cette femme vient de rencontrer un parlementaire engagé d'extrême droite mais ne sait pas comment lui dire qu'elle n'est pas de son bord politique.

Cette femme se présente à l'élection au Conseil d'état et va prendre un bouillon, ça la fait transpirer, elle le sait, car elle est, de nature, très intuitive.

Cette femme est une maîtresse d'école et est amoureuse de Sarcloret - notre Brel local - et lui a mis sous pli une chanson-poème qu'elle lui dédie.

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Meyrin - 19 heures 04

« Méfiez-vous, les images mentent, racontent des bobards, nous flattent, nous endorment. Méfiez-vous, elles nous font croire qu'elles s'adressent à nous. C'est pour ça que les vendeurs, les églises, les empires et les roublards s'en drapent. Méfiez-vous, crévindiou, avant de devenir vous-même une image… »

Anonne un homme accroché à un caddy rempli de sacs dans la solitude glacial d'un centre commercial déserté.

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Genève - 07 heures 56

Hier il attaqua son croissant par les deux bouts - pas simultanément bien sûr - pour rejoindre le centre. Mais à mi-chemin il abandonna et laissa sur la table, non pas un cadavre de croissant mais la trace d'une intention.

Les miettes firent signe.

Mais signe de quoi ? On peut broder. Déployer de la rhétorique, chercher à produire du sens - me vient à l'esprit la victoire de … sur les Ottomans, la bannière déchue transformée en viennoiserie qu'on ingurgite, et vaincre une seconde fois en avalant l'identité de ce qu'on combat.

On dit bien : Avaler ses peurs.

On bouffe du sens tous les jours, les miettes font signe, têtues.

Mais peut-être qu'en mâchant il réalisa qu'un enfant meurt de faim toutes les six secondes.

Peut-être qu'il s'est dit « Je mange sans me rendre compte du bonheur d'apprécier ce que je mange. J'arrête de mastiquer par gratitude pour ce que chaque jour me donne… »


Peut-être que rien de tout ça. Peut-être qu'il s'est juste rendu compte que manger sans appétit, c'est combler un vide.

Comme moi ici, écrire.

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Genève - 13 heures 23

…dégringolent du ciel deux corneilles emmêlées et s'écrasent en paquet sur un trottoir. Un tourbillon braillard d'une trentaine d'entre elles semble encourager les combattants. Les passants sont médusés, effrayés. Quelqu'un se rapproche, fait mine de botter du pied le paquet de plumes. Elles s'envolent, la chasse reprend. Se retrouvent sur le bord d'un toit. De là, en se débattant, glissent et s'écrasent sur une verrière. Elles s'observent alors comme deux crotales, face à face, pour recommencer de plus belle. Une femme d'une fenêtre proche, leurs jette un verre d'eau. Elles s'envolent vers un platane. Les passants dans la rue, les corneilles, au-dessus, suivent les deux enragés. Du sommet de l'arbre, elles en dégringolent, se martelant du bec avec fureur, tombent devant un café. L'une d'elle se dégage, est rattrapée en plein vol, devant la poste, pour finir sur la route.


Mais le trafic, enfin, les disperse. Elles s'envolent et le nuage de corneilles aussi…

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With Winter Near

…They struggle here, or crowl into you home for, just a couple of months!

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My Halloween Deco Choice!

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Going Home or Leaving Home?

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Telling Hands

« Chaque matin, quand le soleil se lève pour les autres, en répandant la joie et la chaleur salutaires dans toute la nature, tandis qu'aucun de mes traits ne bouge, en regardant fixement l'espace plein de ténèbres, accroupi vers le fond de ma cavern aimée, dans un désespoir qui m'enivre comme le vin, je meurtris des mes puissantes mains ma poitrine en lambaux. Pourtant… » Isodore Ducasse, Les Chants de Maldoror

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Rencontre au Sommet

- Toujours un plaisir de te voir Romeo, comment vas-tu?
- Mal, mais ce n'est pas grave! L'important c'est que le Grand Chef indien et le Grand Chef blanc s'entendent.
(Sur la photo, le Grand Chef Matthew Coon Come, le Premier Ministre Jean Charest, et le Ministre responsable des Affaires autochtones Pierre Corbeil)

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Autumn


You are Autumn
Your voice whispers words of yesterday
You are Autumn

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Genève

C'est la 1ère fois que je déclenche en regardant dans mon dos.

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Genève

Tous les jours que Dieu fait, yes, je la ferai ma p….. d'image !

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Genève

Tu crois que si je lui donne un coup de pipette là, ca va la booster ?

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Genève

Marco Wilms et ses compères nous montrent un film étonnant sur la mode à Berlin Est durant les années de plomb. Avec des rideaux de douche et des bâches en plastique pour couvrir les fraises, ces jeunes stylistes créaient des parures totalement avant-gardistes, à faire palir d'envie un Jean-Paul Gauthier.

La Stasi et le mur ont-elles indirectement contribué à l'éclosion de cette formidable créativité ? Réponse de Marco Wilms: un lion est bien plus sauvage en cage qu'en liberté.

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Genève

Yes, just every single day, you damn it.

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Genève

Tu investis dans les valeurs en détresse ? Les vautours sont de retour.

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Genève

Pas mal son idée de faire le tour des banquiers pour façonner l'image que l'on se fait d'un concurrent.

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Genève

L'antre.

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Genève

"Tous les jours que Dieu fait, yes, je la ferai ma p….. d'image !" - Michel Bruno, grand philosophe de son temps.

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Rewalsar . Le lac sacré

Ce petit lac est vénéré par les bouddhistes, les hindous et les sikhs. C'est de là que le Sage Padmasambhava (Guru Rimpoché pour les tibétains) partit au 8ème siècle pour entreprendre de répandre le bouddhisme au Tibet. Quand on arrive à Rewalsar, on est frappé par l'énorme statue de Padmasambhava qui s'élève au-dessus du lac.

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Rewalsar . La statue de Padmasambhava

Padmasambhava, fondateur du premier monastère bouddhiste au Tibet dans les années 700ap. J.C., partit d'une grotte qui se trouve au-dessus de Rewalsar pour évangéliser les populations au-delà des Himalayas.
On lui doit notamment cette prophétie qui disait:
"Quand volera l'oiseau de fer et que les chevaux auront des roues, le peuple tibétain sera dispersé sur terre, telles des fourmis, et le dharma (voie bouddhique) viendra dans le monde des visages rouges."
J'ai pris un oiseau de fer pour venir en Inde, emprunté des chevaux avec des roues pour venir voir le peuple tibétain dispersé aujourd'hui sur la planète.

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Rewalsar . La grotte secrète de Padmasambhava

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Rewalsar Lake . Tea Time avec le prêtre hindou et un de ses paroissiens.

Cette après-midi je me suis baladé dans la campagne, au dessus du lac de Rewalsar. J'ai observé les paysans labourant leurs champs avec leurs bœufs et leurs charrues précaires. Soudain, j'ai eu un flash…. Ces paysans tout en labourant leurs lopins de terre CHANTAIENT.
Normalement une personne qui chante au travail, c'est qu'elle est contente, joyeuse et heureuse de cultiver sa terre qui nourrira sa petite famille. Ces gens n'ont presque rien et ils chantent au travail….
Alors j'ai pensé à nos agriculteurs qui labourent leurs champs avec leurs tracteurs, est-ce qu'ils chantent en travaillant !?… eux qui produisent pour les industries agro-alimentaires qui leur imposent leur prix et les font valser, eux-même qui empoisonnent leurs champs avec des engrais chimique qu'ils payent un prix fou afin de produire plus mais pour gagner moins.
En tout cas en ce moment nos agriculteurs européens, ne chantent pas, ils gueulent….

Il y a très longtemps, dans les années soixante, je me souviens de mon grand-père qui après avoir fini de traire ses vaches, leurs jouait de l'accordéon…..

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Rewalsar Lake . Drigung Kakyud Gompa

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Rewalsar Lake . Jeunes moines tibétains étudiants à l'école nyingmapa

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Rewalsar Lake Saddhu au bord du lac sacré

Saddhu me montrant ses pieds au bord du lac sacré. Il veut que je lui achète une paire de chaussures. Si l'on devait contenter tous les saddhus que l'on rencontre et qui vous demandent quelque chose, c'est pas un sac à dos qu'il nous faudrait trimballer, mais un porte-conteneur.

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A chacun sa représentation !

… Gaz incandescent et lumineux produit par une combustion !
… Incendie, feu !
… Eclat du regard !
… Vive ardeur !
… Amour, passion amoureuse !
… Papillon long et étroit hissé au sommet du mât principal d'un navire de guerre.
… Banderole à deux pointes flottantes qui garnissait les lances de la cavalerie.
… Marque postale apposée à des fins publicitaires sur les lettres à côté du timbre dateur, et qui participe à l'oblitération.

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Entre rêves et illusion !

Il n'y a parfois qu'un pas …

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Au fil du temps…!

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Citation de Sigmund Freud.

Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort!

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Nouvelle tendance !

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L'insoupçonnable légèreté de l'air !

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Traverse

Un peu comme ci-dessus ou comme ci-dessous!

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Corsier

Au lieu de naviguer, Lady N. avait voulu avoir un bateau, et le vent, ne trouvant pas de voile, ne fit qu'agiter et jaunir les feuilles d'un jardin où elle rêvait d'horizons aussi lointains que violets.

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Boëge

La poésie à deux balles, la photo carte postale, les gags de tv privées, les bis repetita touristiques, la mièvrerie élevée au rang de pensées et le cliché à celui de tableau, est-ce que tout cela va durer encore longtemps ou pire: tous ces facteurs de stérilisation vont-ils encore gagner du terrain?

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Berne

Y a des soirs, face au silence idiot des timorés qui se prennent pour des érudits, je préfère être ma propre radio et regarder celle qui me la chante, au moins ça grésille.

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Montbrillant

L'histoire des gares et celle des ballots ont toujours partager l'envie de foutre le camp ou de se coucher en attendant le train, un peu comme celle de la photographie qui, dans ses caisses, range ceux qui veulent se singulariser et ceux qui ne désirent que se noyer dans la moule de la créativité, quand il ne s'agit que d'ouvrir une fenêtre!

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Cornavin

Seuls les jours de brouillard rendent évidentes les chaudes entrées de l'enfer.

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Jour du poisson - 37

Comme toujours, tous les vendredi depuis le 6 mars dernier, avec le temps qui passe.

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Jour pour jour

Il y a vingt ans, un mur s'écroulait.
Il y a un an, c'était moi.

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Double objectif

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Lointaines pensées

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Un autre univers s'ouvre, tellement loin du monde qu'on nous impose, tellement libre, tellement haut.

J'ai envie d'y rêver, j'ai envie d'y voler.

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Jardin

Le jardin botanique de Funchal a de tendres allées…

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Osier

Le petit village de Camacha s'est fait une spécialité du tressage de l'osier.

Dans le recoin d'un atelier de vannerie, je suis surpris de découvrir ce mannequin vêtu d'un soutien-gorge qui ne doit pas être des plus confortables à porter…

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Carnivore

Comme je n'osais y mettre mon doigt, et malgré mes protestations, elle a cherché à tuer une mouche pour vérifier si cette plante était carnivore ou non.

Heureusement la mouche Madérienne est agile et s'est dérobée à toutes les tentatives d'assassinat.

Je n'ai donc pas su pour la fleur, mais j'ai appris que Sophie était capable de tout pour faire triompher la connaissance…

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Objectif

Mon intrusion dans sa photo m'a révélé la mer…

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Paysage

Joliesse facile ou l'eau tiède réinventée…

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Nature

Nature humaine…

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Futebol

C'est apparemment sur cette petite place que pour la première fois on a joué au football sur le sol Portugais.

On a les commémorations qu'on peut…

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poissons

la danse est en eux
la danse est leur intime

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Maggy

Sous l'impulsion de Maggy Barankitse, l'hôpital Rema, basé à Ruyigi au Burundi et dédié aux mères et à leurs enfants, a vu le jour. Créé en 2008 pour venir en aide aux femmes et enfants victimes du conflit ethnique ayant touché la région, l'hôpital s'est graduellement ouvert à toute la population. L'hôpital est soutenu par l'association Maison Shalom qui a déjà aidé plus de 10'000 enfants orphelins de guerre civile ou du sida. Le but de Rema est d'assurer des soins de base à toutes les personnes de la région et de sensibiliser les femmes sur les questions d'hygiène, de vaccins ou de natalités.

Afin de pouvoir répondre à la demande de soins de la population locale, l'hôpital Rema a besoin de CHF 20'000.- pour le salaire annuel d'un médecin supplémentaire en 2010.

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couleurs d'automne

l'ombre comme un parfum aux couleurs d'automne
s'exhale en silence le froid de l'hiver des montagnes
les nuits aux branches invisibles scellent les destins

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cessons de rêrer vivons nos rêves

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l'étoile

opéra ce soir
et vive le roi ouf

"c'est moche"

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V à la tronçonneuse

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Contact avec la matière

Première image sortie de l'appareil. Gageons qu'il y en aura de plus nettes

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First picture shot on the camera, sure better will come

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Contact avec la Lumière

On commence à voir quelque chose, c'est encore vague…

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Something starts to shine, somewhere…

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Contact avec trois dimensions

Déjà apparaissent les lignes de fuite…

"Le concept de ligne de fuite a été élaboré par Félix Guattari et Gilles Deleuze. Ils distinguent pour cela au sein de nos vies trois types de ligne : la ligne dure, la ligne souple et la ligne de fuite. Les lignes dures sont celles des dispositifs de pouvoir. Tant que nous restons sous contrôle, nous nous contentons de passer d'un segment dur à l'autre : de l'école à l'université, puis au salariat et enfin la retraite. Les lignes dures nous promettent un « avenir », une carrière, une famille, une destinée à accomplir, une vocation à réaliser. Les lignes souples sont différentes mais voguent autour des lignes dures sans les remettre en question : histoires de famille, désirs cachés, rêveries pendant les cours, vilain petit secret, discussions à voix basses autour de la machine à café, micro-politique. Ce sont ces liens qui s'immiscent même au cœur d'un univers de rapports, ces petits refus de respecter le règlement ou le code de la route, ces grèves ponctuelles, ces cours séchés. D'un passage par une ligne souple, tu reviens rapidement sur la ligne dure : tout rentre dans l'ordre.

Et enfin il y a les lignes de fuite, et de celles-ci nous ne revenons jamais au même endroit. « Une vraie rupture est quelque chose sur quoi on ne peut pas revenir, qui est irrémissible parce qu'elle fait que le passé a cessé d'exister » (Deleuze et Guattari citant Fitzgerald dans Mille Plateaux). Les lignes de fuite ne définissent pas un avenir mais un devenir. Il n'y a pas de programme, pas de plan de carrière possible lorsque nous sommes sur une ligne de fuite. « On est devenu soi-même imperceptible et clandestin dans un voyage immobile. Plus rien ne peut se passer ni s'être passé. Plus personne ne peut rien pour moi ni contre moi. Mes territoires sont hors de prise, et pas parce qu'ils sont imaginaires, au contraire, parce que je suis entrain de les tracer » (Mille Plateaux). « Nous devons inventer nos lignes de fuite si nous en sommes capables, et nous ne pouvons les inventer qu'en les traçant effectivement, dans la vie » (ibidem). La destination est inconnue, imprévisible. C'est un devenir, un processus incontrôlable. C'est notre ligne d'émancipation, de libération. Elle est le contraire du destin ou de la carrière. Et c'est sur une telle ligne que je peux enfin me sentir vivre, me sentir libre."

extrait de http://transversel.apinc.org/spip/article.php3?id_article=437
par SIMON

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contact avec lafocale

J'ai d'abord pensé aller boire un café, puis j'ai vu les trucs autour et le cercle est apparu

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I first thought I'd like a cup of coffee. Then I see the stuff arround and the circle appears
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