GE
la mort de mon père en octobre, je lui dédie cette plaque imprégnée de vigne et de nature.
la sculpture (de G Lhériteau)
est prête à accueillir les visiteurs; mais elle
semble préparer quelque surprise …
Les hommes ont pris en main leur danse. Quant au résultat?
Avec Vincent, barbotons de plaisir dans la lecture d'un texte de Vautravers, lecture interrompue par un météore bleu tombé du ciel.
I said : Whats's going on?
Nobody answered and I just split the scene.
Le Matin bleu va disparaître !
« C'est dommage parce qu'il avait une météo très complète ».
Le Matin bleu a disparu et est remplacé par des poubelles.
« C'est dommage j'aimais bien la chronique People ».
Le matin bleu est mort.
« Ah bon?»
Au coeur de la ville, la vie se débat, s'accroche avec conviction à si peu - comme l'alpiniste suspendu d'une main à un piton dans la face nord de l'Eiger - qui n'aurait ni perdu son sourire, ni l'espoir d'arriver en haut…
"She was wearing a white shirt and white shorts, and I could see the outlines of her white bra and white panties.
Her skin was pale white. Milky white. Cloud white.
So she was all white on white on white, …" The Absolutely True Diary of a Part-Time Indian, S. Alexie
“…nous entretenons avec la pluie une liaison orageuse et tender qui rince et rajeunie le Coeur.” Jacques Réda
Etonnants, ces 3 écrans qui se livrent aux passants. J'aurais reçu un sérieux blâme de la sécurité pour effraction à la "clean desk policy".
Elle me parle de son ami. Trop prise de tête. A l'angoisse des discussions sans fin, elle répondait par un voeux pieu: tais-toi et baise-moi.
Je sentais le regard du policier dans mon dos. Quelle est la distance réglementaire du séant de la garde ? Il est resté stoïque.
c'est fou ce que tout le monde doit s'excuser dans l'occident (étimologiquement "qui est en train de chuter") et particulièrement en Suisse
"que les petits enfants chahuteurs s'excusent !" profère le triste
"que les roms s'excusent et s'en aillent !" profère le ministre arriviste
"que l'invalide s'excuse et vive avec moins !" profère l'assureur, "il n'est qu'un profiteur !"
"que l'adolescent ravale ses incivilités et dévore ses tags en punition !" menacent le banquier et l'artiste important, "nous voulons un monde propre"
"que l'immigré s'excuse, sombre et meure dans la méditrerrannée, pourvu qu'il ne vienne pas nous déranger" gronde l'acheteur d'i-phone chez MediaMarkt, "mais qu'il ne salisse pas l'eau de nos baignades estivales"
"et que tous s'excusent auprès de moi, même s'ils n'ont rien fait!" pontifie le procureur au crâne rasé, exhibant comme programme politique sa peau karchérisée de toute vie et luisante de propreté, bourlettée au cou par un col dur et raide signifiant j'imagine la justice
ma colère est douloureuse contre ceux qui se pensent propres, s'imaginent avoir le droit à une nuée d'exigences envers les autres, et exigent des excuses
je me fous pas mal qu'un polanski aille rendre des comptes, mais la tristesse gonfle ma gorge quand j'imagine la main contrainte du petit zoltan signant ses excuses
et merci de venir, vous tous, encore sonner souvent à ma porte et fuir en riant devant ma théâtrale colère
si je n'avais plus envie d'être dérangé, je serais mort
Prix des jeunes talents vfg 2009
Alors nous aurons le droit de rire.
[exposition à l'Usine - Genève]
Un nouveau jour se lève sur la ville.
À quoi va-t'il servir finalement? S'il y a beaucoup de réponses individuelle y'en a-t'il une globale? Le monde sera-t'il différent demain?
Il n'est jamais trop tard pour sonder l'inconnu.
Il n'est jamais trop tard pour aller au-delà…!
Comme un enfant… il marchait sur les traces de son père..
La Sérénité - faite de résignation et de curiosité toujours vivante - vient finalement à tous !
Depuis des jours je cherche un bâtiment qui puisse réfléchir des choses qu'on me demande de refléter et, le nez en face de ces miroirs de bien-habillés, je me demande si, par-là, il y aurait encore quelqu'un qui écoute parfois Jean-Roger Caussimon, par exemple.
Et je me souvenais avoir lu quelque part que le ciel est bleu pour nous protéger du vide infini qui est derrière.
ça sent le départ dans l'épisode d'aujourd'hui, de ce feuilleton tenu tous les vendredi depuis le 6 mars dernier, et qui sent le mezcal du consul et l'effroyable distance d'Yvonne et la confusion des temps.
Moins que l'exotisme, que le pittoresque, que la lumière même, c'est le vide de présence humaine, dans lequel le rien et le n'importe quoi se confondent, qui attire dans le désert.
Coincé à l'intérieur par un nez qui refuse de laisser passer l'air et par une gorge remplie de sable, je croise en permanence des vitamines que j'implore.
Mais qu'est-ce qui fait qu'un passé est si subitement lointain ou, au contraire, remonte inlassablement à juste avant?
Je suis la route équivoque d'un consul qui perd infiniment sa femme et, alors que les volcans du Mexique devraient la dessiner, je me retrouve sur les bords d'une autre histoire, d'un autre consul hurlant dans la nuit de Calcutta. Tout ce que nous voyons est ailleurs.
J'ai pourtant acheté cette mangue dont le transport par avion génère entre 570 et 1580 grammes de dioxyde de carbone par tonne et par kilomètre, contre 15 à 30 grammes pour le bateau.
Ma décision est prise, j'irai voter écolo sur mon vélo électrique aux prochaines élections-piège à cons pour me faire pardonner…
Le Roi Lion à force de s'éterniser sur scène il commence à prendre les traits de Johnny…
Elle semble l'aimer son 8 à Huit, la seule chaîne alimentaire qui affiche d'entrée la nullité dans son nom…
Huit heures trente du matin sous mes fenêtres, un petit bar improvisé où celui qui a passé la nuit au grand hôtel de la rue vient se donner un peu de courage…
mais le chasseur fut chassé
emporté dans mes bras
voir d'autres sources de vie
Je la partage.
Avec celui qui fut source d'inspiration d'un temps immémorial
Le bouleau mon père
qui fut ma gloire