GE
…il fait froid, tout le monde est là, fidèle au commun quotidien. On attend."
:ici on découvre des moutons bleus, et là on construit le barrage mobile Mose en travers de la bouche de Malamocco.
sublimée par les poissons volants de Dario Ghibaudo (Pesci anfibi , 550 pesci fuor d'acqua)
au moins 7 paquebots de croisière avec une moyenne de 2000 personnes chacun. Une acqua alta de visiteurs!
à l'entrée de la baie de LR!! Le chant des croisières se poursuit…
d'autres se chauffent avec autre chose et s'en prennent aux artisans….
Faut-il légender les images ?
…alors voilà, est-ce important de savoir que ce chien vient de Lugano passer sa journée à Genève avec sa maîtresse, qu'il s'appelle Bombino, qu'il a dix ans…
Faut-il planter le décor pour mieux partager ?
Discussions polémiques au sein des participants à ce site.
Certains disent : Ca fait blog de rajouter des légendes qui finalement n'intéressent que ceux qui les écrivent. D'autres proclament : écrire c'est un métier - à chacun le sien, alors que ce site est un site de photographes ! D'autres disent : Qu'est que ça peut faire de savoir si le fils de untel a fait du parapente et a réussi ses examens, que le ciel est bleu alors qu'on voit qu'il est bleu sur l'image, que machin est célèbre et qu'il nous a souri. D'autres disent : une image sans légende c'est comme un minaret sans muezzin.
Il y a dans ce site des nombrilistes forcenés déguisés en humbles.
Des joyeux qui transpirent l'angoisse.
Des talents qui s'ignorent.
Des acharnés de la braguette qui n'en sont d'autant que plus touchant.
Il y a ceux qui célèbrent le peu avec rien. D'autres qui font le contraire.
Ceux qui se prennent pour eux-mêmes alors qu'ils ne sont que le clone d'un autre.
Ceux qui sont libres, donc beaux, même si on les trouve moches
Ceux qui, poètes, ne savent pas écrire mais le sont bien plus que ceux qui savent.
Il y a aussi des écorchés vifs qui célèbrent à leur manière la beauté du glaçon qui fond dans le verre d'eau chaude.
Conclusion : Une par jour est un espace de liberté au sein duquel chacun peut exprimer sa différence comme il le souhaite.
N'en déplaise a certains !
"Non, non, je ne suis pas photogénique!"
"C'est comment votre nom?"
"Anne-Marie."
"Anne venez poser avec Marie!"
Polanski rattrapé par son passé, cueilli par les Suisses, est mis à l'ombre pour une histoire d'abus sexuel.
Frédéric Mitterrand, ministre de la culture déclare : « �pour une histoire ancienne qui n'a pas vraiment de sens. »
Widmer-Schlumpf, ministre de la justice helvétique : « � la loi s'applique à tous, également, qu'on soit célèbre ou pas. »
Samantha Gailey, la victime : « Je retire ma plainte� ».
Polanski pervers ? La réponse niche dans son �uvre.
Ces relents puritains qui nous viennent des Etats-Unis, alors qu'en même temps on y produit de la sous-culture de masse véhiculée par les séries TV, sont inquiétants.
Inquiétant que la première industrie pornographique au monde s'offusque de l'image en couverture de Vanitiy Fair d'une femme enceinte et trouve l'image obscène.
Inquiétant cet acharnement contre ce vieux monsieur, peut-être pervers, artiste maudit, et créateur dérangeant qui a échappé à Hollywood et à son formatage idéologique.
Il y a autre chose derrière ces flatulences de bonne conscience � briser l'artiste en fustigeant le vieillard immoral ?
Parce qu'un artiste (qui a du talent) c'est dangereux quand ça vous échappe.
Pas besoin de décors coûteux, de scénaristes qui se triturent les méninges, d'acteurs imbus d'eux-mêmes aux salaires faramineux : l'affaire Polanski nous montre qu'on peut se faire une production à tout casser avec du réel.
Le réel c'est moins cher que la fiction.
Le réel on l'a sous la main.
Le réel au moins c'est vrai.
Le réel c'est graveleux et ça a des odeurs.
Le réel faudrait s'en faire des cures.
Avec Vincent, barbotons de plaisir dans la lecture d'un texte de Vautravers, lecture interrompue par un météore bleu tombé du ciel.
" Every time I see an adult on a bicycle, I no longer despair for the future of the human race." H.G. Wells
Tous les jours, de l'aurore au crépuscule, le sage cri Shawanipi descendit à la rivière pour lui murmurer, à son tour, des mots mystérieux. Chaque jour, Shawanipi offrit à Tshè-shibi le son spirituel de son tambour, le ton sacré de sa voix, à fleur d'eau, à fleur d'esprit.
…
Un jour, un pacte fut conclu. Et dans la brume de cette journée glacée d'automne; Tshè-shibi, la Waswanipi, la Nastapoca et l'Harricana, la Rupert et les tributaires, enfin s'étalèrent _ ne filant plus!
…Et l'hiver qui s'approche. (Conte)
…Elle lui avait dit quelque chose à l'effet que ses rideaux « seraient partiellement ouverts _ ou fermés, c'est selon! Je t'attends. » Maevo hésita longtemps devant son limoncello, considérant toute l'arythmie de ses passages ici depuis le début de l'été. (Morlante et son cormoran, Nouvelles)
Il est temps kamiuutatt, que tes yeux se ferment. Il est temps maintenant, alors vas-y! Prends cet unique pas, et vole. Ton corps est bleu comme le bleu du ciel avant la nuit, ou la tempête. Je te murmure une dernière quête…Je t'implore; altère la colère de mon âme bohémienne.
En parlant de santé, aujourd'hui je la joue écharbe et ponnet, y compris pour le bain.
Jean-David est un artiste. Un vrai. Je l'installe à l'extérieur de sa galerie, pour inciter les passants à franchir la porte. Ca marche.
Vous en connaissez beaucoup des artistes qui vous invitent à caresser leurs toiles ? A l'Arcade de la Rue Chausse-Coqs 16, dans la vieille ville, vous pouvez enfin oser.
Incontournable Angela, pour tout ce qui touche à l'investissement responsable. Au scepticisme des grands gérants traditionnels quant à la performance des placements "éthiques", elle répond qu'ils sont en retard d'une guerre. La crise ne nous laisse plus d'alternatives aux placements pour le long terme.
Etonnants, ces 3 écrans qui se livrent aux passants. J'aurais reçu un sérieux blâme de la sécurité pour effraction à la "clean desk policy".
heureusement, la résistance de la nature à l'ordre et à la propreté me réconforte… merci… j'aime imaginer que le désordre est le rire de dieu
c'est fou ce que tout le monde doit s'excuser dans l'occident (étimologiquement "qui est en train de chuter") et particulièrement en Suisse
"que les petits enfants chahuteurs s'excusent !" profère le triste
"que les roms s'excusent et s'en aillent !" profère le ministre arriviste
"que l'invalide s'excuse et vive avec moins !" profère l'assureur, "il n'est qu'un profiteur !"
"que l'adolescent ravale ses incivilités et dévore ses tags en punition !" menacent le banquier et l'artiste important, "nous voulons un monde propre"
"que l'immigré s'excuse, sombre et meure dans la méditrerrannée, pourvu qu'il ne vienne pas nous déranger" gronde l'acheteur d'i-phone chez MediaMarkt, "mais qu'il ne salisse pas l'eau de nos baignades estivales"
"et que tous s'excusent auprès de moi, même s'ils n'ont rien fait!" pontifie le procureur au crâne rasé, exhibant comme programme politique sa peau karchérisée de toute vie et luisante de propreté, bourlettée au cou par un col dur et raide signifiant j'imagine la justice
ma colère est douloureuse contre ceux qui se pensent propres, s'imaginent avoir le droit à une nuée d'exigences envers les autres, et exigent des excuses
je me fous pas mal qu'un polanski aille rendre des comptes, mais la tristesse gonfle ma gorge quand j'imagine la main contrainte du petit zoltan signant ses excuses
et merci de venir, vous tous, encore sonner souvent à ma porte et fuir en riant devant ma théâtrale colère
si je n'avais plus envie d'être dérangé, je serais mort
Si ses deux-là étaient à la tête du groupe de travail, on irait pas bien loin…
Heureusement que c'est Charlotte et moi-même qui nous nous occupons d'occuper le poste de co-chefs ainsi que celui de syndicats du fabuleux groupe que nous sommes!
;)
Il n'est jamais trop tard pour sonder l'inconnu.
Il n'est jamais trop tard pour aller au-delà…!
Je me rappelle bien moins les histoires des films que les lumières qui les créent ou qui s'en dégage et parmi celles-ci, celle de Kubrick reste certainement la plus pregante.
Hommage à Sergio Leone pour le trentième épisode de cette saga lancée le 6 mars dernier et tenue depuis tous les vendredi. Musique! à bouche et mouche au canon!
Et soudain les parents béats de les voir et de les entendre lire, réalisent que leurs enfants commencent aussi, et ainsi, à déchiffrer l'entre-les-lignes, à aller là où aucune école ne les dirige, à s'échapper dans l'hors-cadre qu'ils ne sauront plus partager, et c'est à Munch que je pensai alors, au silence incroyable de son cri qu'on n'aimerait jamais avoir reconnu.
Saturé d'images on laisse son regard errer sur la table et voici que monte de son fond quotidien des lointains qu'on n'avait ni vu ni deviner. La lecture porte toujours en elle un orage.
Quand on voit un train passé, le plus surprenant ce n'est pas le train, c'est de le voir.
On ignore souvent le mouvement dans une photographie, dans celle montrant une zone de guerre, par exemple, l'armée qu'on y voit, recule-t-elle ou avance-t-elle? et mon éditrice, qui porte les lettres sur son sein , entre-t-elle ou sort-elle des bouquins?
Depuis des jours je cherche un bâtiment qui puisse réfléchir des choses qu'on me demande de refléter et, le nez en face de ces miroirs de bien-habillés, je me demande si, par-là, il y aurait encore quelqu'un qui écoute parfois Jean-Roger Caussimon, par exemple.
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir.
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
Arthur Rimbaud
Elle n'a pas aimé Matisse alors que la veille elle avait adoré Chagall. En plus de sa vie, je partage volontiers son point de vue…
J'ai pourtant acheté cette mangue dont le transport par avion génère entre 570 et 1580 grammes de dioxyde de carbone par tonne et par kilomètre, contre 15 à 30 grammes pour le bateau.
Ma décision est prise, j'irai voter écolo sur mon vélo électrique aux prochaines élections-piège à cons pour me faire pardonner…
une pensée pour les Upj en réunion …
avec un petit clone d'image style Francis
le ciel se vide
le reflet d'un couché de soleil
crée l'évènement lumière
invitation au voyage
de sable et large voile
arbre de vie sous les tropiques
légendaire peuplade
sous le feu du ciel
chante tes rêves
….