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Nous arrivions au sommet des escaliers, et, dans le salon principal, dont un des mur était intégralement recouvert d'une carte non pas d'un autre monde mais bien du nôtre, mais dégoulinant, mais pleurant presque, comme une mappemonde même des naufrages, Adriana Varela continuait de me chanter «los mareados» sur un écho de bandonéon impérial d'essoufflement.
La fête se déroulait comme prévu, les invités étonnés s'embrassaient, les gâteaux en sueurs supportaient bien l'ombre des bosquets, les enfants oscillaient entre les rires et les pleurs comme les peaux entre une blancheur de roux et une brun de part en part exagéré, les alcools chauffaient et les promeneurs perlés passaient et je fis une photographie camouflage.
Je regarde la photo d'Amsatou de vendredi et je lui fais un clin d'œil avec ces échos de couleurs et jeux de typos entre Bamako et Genève qui nous feraient sourire s'ils ne nous laissaient quelque peu songeurs quant aux appels laissées en ces surfaces d'annonce, car si la verticale africaine invite, l'horizontal européenne ordonne !
Et pendant qu'une scène à laquelle on ne pensait pas surgit, quelque part le Nobel Saramago décide de fermer son blog et dans les rues de Mexico 13'000 personnes miment ensemble la chorégraphie de «Thriller»! Mais où est donc le record?
Aucune pluie n'arrête les jumelles en course, comme nul clin d'œuil n'épuise jamais les approches audacieuses.
Elle m'a cru, et voilà comment, de la plus simple façon, sans aucune raison, et surtout sans la moindre autorisation, je me suis retrouvé là, dans cette salle immense où régnait autant d'ordre que de chaos, où les objets semblaient tourner autour des personnes, ou inversement, et où je devais la reconnaître plus tard déguisée en soubrette alpine cachée derrière un rideau.
Et voici, comme tous les vendredi depuis le 6 mars dernier, quelque chose qui m'échappe encore!
On joue du Beethoven ce soir au Victoria Hall, en hommage à la 3ème conférence mondiale sur le climat. Mais ça sonne plutôt comme une marche funèbre. Décidément !
Comme sur une autre planète, l'ensemble l'Arpeggiata
nous transporte au temps de Cavalieri!
la Compagnie de danse baroque "l'Eventail" nous a rendu toujours plus légers et rêveurs, par son ballet inspiré du carnaval de Venise…
Les "A-bleu" ont trouvé toute leur place dans la citadelle
du Château d'Oléron.(premier plan photos d'YPh)
Je peux lire l'avenir dans le marc de café. L'avenir de Nestlé et de ses capsules qui augmentent constamment, mais à chaque fois de si peu.
Cours clôture : 43.98 - Cours précédent : 42.90
Non. Nous ne sommes pas le centre de l'univers.
Il y a les arbres aussi.
Les escargots, les chats, les insectes et les crocodiles.
Les fleurs et même les nuages.
Nous sommes entourés de milliers d'univers. Qui s'enchevêtrent, se dévorent, s'observent.
Il y a les ânes aussi. Les ânes - bien plus humbles de nature que les hommes, les hommes qui s'inventent des Dieux, fabriquent des clôtures, empêchent les fleuves de couler - les ânes qu'on croit stupides n'ont pas besoin de clochers pour conjurer la mort, d'églises, de pasteurs, de temples de curés, d'évêques, de mater dolorosa, manger des carottes leur suffit.
Christian et Jane pour un sniff d'exotisme puissant aux journées photographiques de Bienne.
La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin.
Sita nous fait redécouvrir Gaston Bachelard au gré d'une belle rêverie sur l'eau.
HEC à Lausanne, puis économiste dans une banque ? Je lui montre le chemin, elle hésite.
Je me souviens de ces cours de Judo où l'on apprenait à utiliser la force de l'autre contre lui. Nous ne devrions pas craindre d'amener le colonel du mal dans la lumière.
Il y a eu le sac. Puis, la position des pieds. La montre, le regard inquiet de la jeune fille au bout de l'objectif. Les mains qui affirment. Celles qui découvrent. J'ai fermé les yeux et j'ai plongé dans mon cappuccino.
Qu'elles soient spéculatives ou remplies d'oxygène, Indira sait sortir du bois pour nous parler des bulles avec son analyse toute empreinte de perspicacité, d'humour et de tendresse.
Je peux vous le confirmer: cela fait un bien fou de retrouver cette insouciance de l'enfance, l'espace de quelques éclaboussures.
existe-t-elle vraiment dans le réel ?
Quand la marée est basse, les goélands viennent se gaver de moules !
Quand la mer reprend ces droits en marée montante, tous les fonds marins se remettent à vivre au bersement de l'eau qui va et vient !
On entend souvent dire que dans la région de la vendée, il pleut, il vente, et fait pas trèc chaud…
Et bien voilà aprés plusieurs jours de chaud et d'ensoleillement voici
enfin les jours chagrins …!
C'est dans ce havre de paix que j'ai trouvé de quoi rester en contact avec uneparjour !
J'ai fini par me prendre d'affection pour ce petit asticot rose tombé de mon pruneau…
J'aime les marrons, autant pour leur coque piquante et décourageante que pour leur fraîcheur une fois déballés, leurs couleurs chaudes, leur douceur et leur poids dans ma main…
Quand soudain je dû m'arrêter, me tenir à un mur ayant peur de m'évanouir à nouveau, mon coeur battait à s'en rompre.
Une fois monté sur le Gallant Lady qui bravement patientait sur le gentil port de Samos, je me suis demandé entre deux hauts le cœur impromptus à quoi pouvait bien servir un journal de bord ? Je n'étais pas un habitué de la marine à voile et les subtilités du voyage en balançoire m'échappaient un peu…
Je me disais que même en cas de naufrage, les éléments marins et la voracité des poissons ne laisseraient pas grand chose de la basse littérature pondue en haute mer, ni des témoignages relatifs aux causes de la catastrophe. A-t-on seulement retrouvé le journal de bord du Titanic ? Non, et c'est dommage, car celui-ci aurait pu servir à James Cameron pour rendre un peu plus crédible son espèce d'histoire d'amour à la con chantée par Céline Dion, la moche grande gigue canadienne…
Et puis, de toutes façons, de journal de bord je ne connais que l'œuvre de Guy Debord, et ça c'est insubmersible…
Ces trois poulpes séchant au soleil sont le résultat de la pêche matinale de Theo, un gentil marin grec erotomane qui vit sur la belle île de Arki, au large de Patmos.
Le mot poulpe vient du grec polypos qui veut dire plusieurs pieds, comme Theo le pêcheur semble posséder plusieurs mains… Quelques mains baladeuses pour flatter la fesse de la touriste aventureuse et quelques autres pour tenter de satisfaire sa soif déraisonnable.
Cet insatiable séducteur, infâme prédateur hellénique, jette froidement son dévolu sur les belles étrangères descendues de leur yachts et qui vaquent en paréos à fleurs sur le port, fumants virilement de fines cigarettes tordues et mal roulées.
Alors, Messieurs qui débarquez à Arki avec vos épouses, laissez-les à fond de cale, ce sera plus sage, et partez déguster le poulpe de Theo dans la taverne de Nicolas ! Vous n'en reviendrez pas.
Le soleil s'offre un bain de mer mérité après une journée bien remplie…
Les bougainvilliers et autres grimpants rivalisent de beauté en dégringolant sur les murs blanchis à la chaux de Chora.
C'est au sommet de ce village haut perché que se trouve le somptueux monastère de Saint-Jean l'Évangeliste…
Un tracé relativement long des conditions changeantes, aujourd'hui un départ sous la bise,cette régate exigent des solitaires une concentration et une bonne résistance physique …
"LES OMBRES DE L'ÂME.
Les histoires que les autres racontent sur vous et les histoires que l'on raconte sur soi-même : lesquelles se rapprochent le plus de la vérité ? Est-il si évident que ce soient les nôtres ? Est-on pour soi-même une autorité ? Mais ce n'est pas vraiment la question qui me préoccupe. La vraie question c'est : y a-t-il dans de telles histoires une différence entre le vrai et le faux ? Dans des histoires sur ce qui est extérieur, oui. Mais quand nous partons pour comprendre quelqu'un à l'intérieur ? Est-ce là que là un voyage qui arrive à un moment quelconque à son terme ? L'âme est-elle un réceptacle de faits vrais ? Ou les prétendus fait vrais sont-ils seulement les ombres trompeuses de nos histoires ?" Pascal Mercier
oups! une petite indiscrétion en entrant dans la cuisine !!!
Show érotique chez les végétariens !
:" légume familier cultivé dans les jardins potagers et qui égale à peu près en grosseur et en sagesse la tête d'un homme." Ambrose Brierce
"Il était condamné à rester , avec ses souvenirs pour seul compagnie." L. S.
la nostalgie se saisit de mon âme,
l'emporte au large
danser comme un oiseau sur l'eau
Katarina, chef de projet de la formation des enfants à la photographie et Ruth l'écrivain du projet.