GE
la passion du procureur reste un mystère pour moi: passer son temps à juger et mettre un point d'honneur à punir le plus possible - pas avec une vision du monde mais avec une obéissance à des lois
si tu me forces à cette vie, je me tire une balle dans la tête
[Journées photographiques de Bienne]
pas celle d'un procureur ni celle d'un politicien ni celle d'un homme d'affaires…
I say mud is life.
Did you ever fall in love with an ugly small silent swimming thing in a swamp ?
Then try it !
couteau de silex planté dans la poitrine, coeur arraché et offert au dieu soleil, dans un rite qui cherche une signification à la vie…
Plutôt que de devenir une parmi les millions de victimes sans intérêt d'une société gestionnaire triste et équilibreuse idiote de bilans sages, dont les rituels n'ont aucun sens.
Ne crains pas la mort si elle est prise dans une signification.
Je rêve et remonte dans le passé.
Une des plus belles filles que j'avais connues dans mon adolescence timide, avait la joue barrée d'une longue cicatrice. Belle comme une tomate d'été. J'en bande encore.
A quoi sert la beauté préservée ?
"A faire débander la vie" répondit le rat d'égoût.
Et il pissa sur la perfection.
Enfin, après quatre ans de gestation, accouché de son livre sur le tyran Niazov.
Tentative de photographier la tranche d'une image, son épaisseur.
Le portrait, quel grand mystère, cette rencontre avec l'autre qui nous renvoie à soi – comme un toucher, une caresse, un menuet entre deux miroirs où le besoin de plaire, de donner et de recevoir, de séduire, d'aimer autant que d'être aimé percutent d'un clic d'index la lumière, l'ombre et l'instant.
Collision !
Rencontre !
Réconciliation !
Combat de boxe.
Témoignage, cri, engagement !
Valse, jerk, rock and roll.
Aussi. Peut-être. Parfois.
Ps : Jeanne Gerster, photographe engagée, expose à Focale une série de portraits où elle donne sa voix, son regard aux réfugiés du Haut-Karabagh qui attendent depuis 14 ans dans des wagons de marchandises une locomotive qui les ramènerait chez eux.
Banc de caméras de surveillance déguisées en méduses.
Capteur de rêves et sa nouvelle amie, empêtrée dans le filet de ses qualités.
"Mais toute une categorie d'hommes et de femmes ne se reconnaissent que dans les branches horizontales et leur feuillage. C'est le poumon de l'arbre, les mille et mille ailes qui battent comme pour s'envoler, les mille et mille langues qui murmurent toutes ensemble quand un souffle de vent passe par l'arbre." Michel Tournier, Petites proses
I don't know whether I was asleep or awake but they were there, I felt their caressing moves and curves over, around, and through my body in the dark. Chilling? Yes. Scary? No. She then told me: "The words are written on you, all you have to do is lay them on paper."
You are cordially invited to a cocktail. Dress Code: Wear and Tear. Or is this just a serious case of a dire need to stock up on stockings for the Indian Summer in waiting?
"Mais ce nom, Petit-Champlain? Il y aurait un autre Champlain que Samuel?" Pierre Caron, Promenades a Quebec
Il en est un qui a cru que l'on pouvait forcer les portes du paradis.
Une bonne photo de Mariage est une photo vendue. Mais…les perles sont plutôt dans les invendues.
S'y rouler sous la pluie? Assurément, le bonheur est dans le pré.
"Je ne me lasse point de le redire : mettez toutes les leçons des jeunes gens en action plutôt qu'en discours ; qu'ils n'apprennent rien dans les livres de ce que l'expérience peut leur enseigner. Tous les préceptes de la rhétorique ne semblent qu'un pur verbiage à quiconque n'en sent pas l'usage pour son profit. Qu'importe à un écolier de savoir comment s'y prit Annibal pour déterminer ses soldats à passer les Alpes ? Si, au lieu de ces magnifiques harangues, vous lui disiez comment il doit s'y prendre pour porter son préfet à lui donner congé, soyez sûr qu'il serait plus attentif à vos règles." Un extrait de "Emile ou de l'Education" de Rousseau qui devrait trouver un écho favorable dans les casernes.
"La bourse d'Islamabad est en plein boom!" nous lance cet académicien de la Finance. Ca ne fait rire que lui.
Dirigés par Gabriel, les anges sont placés sous l'influence de la Lune, cette Reine des fauves qui gère les énergies bestiales en l'homme. Messagers les plus proches de l'homme, ils vous guident sur le sentier de la réalisation, en vous révélant vos aspects cachés à l'image de l'adage "Connais toi toi-même et tu connaîtras l'Univers et les dieux…".
Toujours de blanc vêtus, auréolés, une harpe à la main ? Je crois plutôt qu'ils se cachent parmi nous.
« L'incroyable attraction dont vous êtes le héros ! » Serait-ce là un nouveau slogan Sarkozyste pour vanter la « halte Paris-Lyon », ce centre d'accueil pour les personnes en grande précarité ouvert dans un bâtiment prêté par la SNCF ?
Le nombre de sans-abri ou de sans domicile fixe en France dépasserait le chiffre de 100 000, en augmentation constante, alors que plus de 3 millions de foyers seraient "mal logés". Il y aurait plus de 7 millions de personnes qui sont aujourd'hui réduites dans notre beau pays à survivre en dessous du seuil de pauvreté, y compris parmi des couches de plus en plus larges de travailleurs salariés.
Les inégalités sociales sont également de plus en plus manifestes, révélatrices de l'aberration du mode de production capitaliste et de sa faillite : d'un côté cette société sécrète une accumulation ostentatoire de richesses et de fortunes colossales, l'étalage d'un luxe artificiel et d'un train de vie tapageur pour une petite minorité et de l'autre de plus en plus de prolétaires surexploités réduits à plonger dans la détresse…
« An' how many times can a man turn his head, an' pretend that he just doesn't see? », se demandait déjà Bob Dylan en 1962 dans sa chanson « Blowin' in the Wind »…
46 ans plus tard, je fais ma petite photo et je regarde ailleurs… C'est quand l'égalité et la justice ?
""Pour éteindre le feu au cul de Marilou
Un soir n'en pouvant plus de jalousie
J'ai couru au couloir de l'hôtel décrocher de son clou
L'extincteur d'incendie…
…J'appuie sur la manette
… Marilou disparaît sous la mousse." S.G.
«Viens encore … Viens … Prends moi longtemps …».
mais il n'y a pas d'été indien.. j'espère qls jours de beau en octobre…
Aussersihl les artistes, vidéastes, photographes et écrivains qui représentent et documentent le potentiel créatif de ce quartier vivant. Et rien ne fonctionnerait sans elle qui organise et tient les pieds sur terre et la tête claire : Marietta, sa femme.
:Encore une pour Françis..
la promesse d'une future Italie moderne et florissante. Aujourd'hui, il s'appelle Autogrill et on sait trop bien, que toutes les promesses ne sont pas tenues. L'Italie ne mérite plus le surnom de Bel Paese, du beau pays. Les dommages de la mauvaise ou nonexistante planification et le "menefreghismo", le jemenfoutisme, sont terribles. Mais le premier café italien est toujours un petit régal.