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Ne me demandez pas, où elle est, çette belle vue..
Mais en façe de l'Euro 08 on fait mieux de pas se demander trop de choses
elle ne conduirait plus…
Les censeurs les plus radicaux se débattent souvent dans la fascination de ce qu'ils combattent.
Le chinois n'est pas, comme on le pense trop souvent, une langue compliquée - ça fonctionne par idéogramme.
…alors en balade dans les hauts de Choulex, sans autre intention que de ventiler mes poumons éprouvés, j'entends venir du bas-côté d'un champ de colza, une plainte, comme le sifflement d'un cœur percé. Je découvre une limace enceinte écrasée par la chute d'un pavot obèse. De toutes ses forces, le compagnon de la limace, essaye de dégager sa femelle agonisante – mais je fuis cette scène insoutenable. Je n'ai humainement plus aucune force. Ce drame me rappelle trop celui que vient de vivre l'équipe de football Suisse face au pavot tchèque qui vient de s'affaler sur son Destin…
Un homme lit, le Matin, le matin, commande son café, s'installe dans les news du jour, bonnes, mauvaises, question de points de vue, de frustrations, etc… Arrive sa maman, à laquelle l'homme, le fils, n'accorde qu'une molle familiarité. Entre temps la serveuse, amère, il faut que je le dise parce qu'elle en contamine tout le café, amène un café à la mère. Amère on peut le comprendre, pour être privée de la gaudriole hebdomadaire, sport favori des Suisses, le dimanche matin - du moins des agnostiques.
Maman s'incline vers son rejeton mais il la repousse avec une tendre indifférence en se replongeant dans son journal. (Je me rends compte qu'il doit être absorbé par la tragédie de la limace écrasée par le pavot, tragédie que la presse dominicale relate avec force de détails).
La scène m'émeut. L'instinct photographique foudroie mon savoir-vivre qui n'oppose qu'une molle résistance et je dégaine mon appareil que je cache derrière les pages de mon livre. Visée au juger, en déclenchant, le flash crépite, impudique et dit : COUCOU !
J'ai l'air con. Me planque derrière mon livre comme derrière un sac de sable, laisse passer la gêne, laisse mes voisins replonger dans leurs journaux, moi derrière la feuille de vigne de la nonchalance, et recommence.
L'amour des mères, merde c'est fort, l'amour des mères c'est tenace. Quand c'est pas contre les belles-filles qu'elles bataillent, c'est contre le foot, contre toutes ces activités qui les privent de l'amour de leurs rejetons.
L'amour des mères c'est beau, mais vachement dur à photographier…
… d'une maman qui vient de perdre deux widjewagiinch cette semaine; coup sur coup, trois jours d'intervalle. Oh! Mom, I saw, felt, caught your tears. I just wish I was there to take you.
Wow! Et moi qui suis incapable de faire vivre une seule plante.
An angel came from, well, from one of the six directions, and said:
This boy will be all right. Or did she mean… ?
Mais ton allure est quelque part féminine…» (Dessislav Sabev, Comment draguer un top-modèle)
Je remercie la pluie qui me fait découvrir la beauté sur la bâche de mon barbecul.
Avec sa perception holistique de notre corps, Gilbert a tout du chaman. Mais quand il me masse les nerfs de ma main avec ses deux pouces, je le bénis en dialecte romain.
Ils gèrent un fonds de placement qui place ses liquidités dans le vin. Du sérieux, tout comme les performances.
Yeux pétillants de pluie et de plaisir après une fabuleuse prestation de Keziah Jones à Caribana.
Assurer le glissement rectiligne de la canne. Puis, imaginer la trajectoire idéale de la boule blanche. Enfin, l'inviter à la suivre.
Tu ne te laisses pas arrêter par les grillages… même si les canons de plastic noirs et rouge sont tout proches, promènent en cercles leurs caméras de surveillance et calculent ta mort dans leurs viseurs.
Passe au travers, passe par dessus, peut-être bien que d'autres finiront par te suivre…
mes teintes rosacées
mes feuilles à peine échappées
à la nuit
et mes barbichettes blanches
et fragiles
(Gilles ?)
Voici quelques fleurs de ma cour,
Mais, permettez-moi de vous la faire,
Méfiez-vous des gens autours,
Car votre teint est au rouge clair !
Voyons, prenez donc una pause,
Ayez le temps de les accepter,
Il faut bien que quelqu'un les arrose,
Ou, que vous les séchiez pour l'éternité.
Considérez mademoiselle leur parfum
Considérez mademoiselle leur élégance
Vous avez le sourire opportun
Et la délicatesse d'une mésange
Voilà pour les fleurs de ma cour,
C'était bien de vous la faire,
Je me foutais des gens autour,
Car, ce n'était que pour vous plaire.
Jolie petite ruelle colorée du 13ème arrondissement parisien. Le quartier s'appelle "la butte aux cailles". Il y a longtemps qu'il n'y a plus de cailles, mais c'est toujours une butte…
Quelle belle manière de crier son amour… Le problème, c'est que nul prénom, féminin ou masculin, ne suivait ou ne précédait cette déclaration. Alors, quoi ? Qui aime-t-il ou qui aime-t-elle ? Le mystère reste entier et c'est très bien ainsi…
40 ans et un mois après mai 68, la pluie et les vieux n'ont toujours pas disparu. Nous avions pourtant été réalistes en demandant l'impossible…
Enfin un peu de soleil sur le trottoir détrempé par la pluie… Le voisinage est à la fête et se fait beau dans le miroir…
Dessus ! l'entrevue se poursuit à la tsr
"La question de la fin se pose à ton âme maintenant comme auparavant.
Prends garde que le vol ne t'amène au-delà de l'essentiel au lieu de te conduire près de lui." C.S.
mer à voir
voir pour regarder
regarder vos messages
messages d'une image
image en miroir
miroir d'un an
et d'espaces-temps!
Il faut douze kilos de plutonium pour construire une bombe atomique.
Inconnu il y a 60ans,
ce métal est aujourd'hui disponible en quantité suffisante
pour détruire toute vie sur terre !
Le génie de l'homme lui a permis de construire cette bombe,
son absurde déraison l'a poussé à s'en servir
et sa cupidité à en répandre l'usage.
Cette découverte géniale a peut être fait atteindre à l'humanité un point de non-retour.
…Conchier Toto !
"On dirait que la nature se complaît à se poser les problèmes les plus difficiles
pour avoir le plaisir de les résoudre de la manière la plus simple,
mais aussi,
la plus ingénieuse,
la plus élégante
et pour nous la plus imprévue.
Telles sont du moins les apparences."jfo
« A Lascaux, quarante mille ans avant Jésus-Christ, On a gravé un dessin d'oiseau au-dessus d'un homme mort
dont il symbolisait peut-être l'âme délivrée de ses liens terrestres.
Toutes les mythologies ont célébré les oiseaux, les ont divinisés, associés au surnaturel, aux anges qui montent au ciel. L'envol des oiseaux porte le rêve des hommes, leur fait lever la tête au ciel, contempler les nuages et les rend sensibles à la poésie. » J.F.O
Lui ! Je le connais … j'ai des photos de ce milan noir, datant de l'année passée. Il a traversé les océans, bravé les vents, évité les plombs et filets des chasseurs pour l'amour et la pérennité….