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CATERPILLAR met en scène trois personnages : Séba, une « petite bonne » chassée, parce qu'elle est enceinte, de la famille bamakoise aisée où elle a été placée. Elle trouve refuge dans une cabane abandonnée au milieu d'un dépôt sauvage d'ordures à la périphérie de la ville.
Les forces de l'ordre (police, gendarmerie et services des douanes) se donnent la main pour traquer les propriétaires de véhicules sans pièce car ne nos jours circuler dans une voiture non immatriculé et souvent sans pièce est devenu chose courante à Bamako. Hier, une rafle générale était organisée à Bamako.
La police et la gendarmerie ont pour mission essentielle de veiller au respect du code de la route. La chasse aux véhicules sans pièce fait partie de leur mission régalienne.
Ainsi, chaque mois, les forces de sécurité organisent des rafles de véhicules de concert avec les douaniers, « les soldats de l'économie ».
La rafle d'hier s'est déroulée sur les principaux carrefours de la capitale du district. Les éléments du Groupement mobile de sécurité (GMS) demandaient les pièces afférentes aux voitures : vignette, assurance, visite technique, carte grise.
Les agents de la douane qui circulaient à bord de pick up filaient les véhicules non-immatriculés ne portant que le numéro de châssis. Il s'agissait, pour eux, de contrôler la régularité de la procédure de dédouanement.
A la mi-journée, plusieurs automobilistes pris en faute ont été pénalisés. Certains engins ont été conduits en fourrière au GMS et les non dédouanés dans l'enceinte des enquêtes douanières à Faladié.
Et dire que certains ne croient pas à l'existence des dragons… sûr que ce sont les mêmes qui ne croient pas à l'amour.
C'est déguster l'alphabet tout entier qu'il faut. Avec de la crême fraîche et des points d'exclamations.
Au-delà de ce qui pourrait paraître trivial (cette photo a été interdite aux USA), me bouleverse cette poignante métaphore où l'homme cherche à rapprocher son cerveau de son berceau et ainsi réconcilier la chair et l'esprit.
J'aime la fête des morts. C'est bien aujourd'hui? Parce que pour fêter les morts il faut être bien vivant.
Epitaphe sur la tombe de l'architecte : Il a construit dur toute sa vie sachant que rien ne dure.
Entre deux vols au Chicago O'Hare International. Elle avait le même itinéraire que moi; Montréal-Chicago-Phoenix. Ch'ais pas sa destination finale!
Beware of sharks. Don't surf or swim at dawn or dusk, when sharks feed. Never urinate in your wetsuit or in the ocean; sharks will think you're a fish in distress. Stay out of the water if you have a bleeding wound. Don't clap your hands and bark like a seal. Fight back if attacked. Poke the shark's eyes and its sensative snout. Sharks don't expect meals to fight back. Suggestions!
"Nous sommes des passants à travers des vies, belles, terribles." Barbara
A Ellis Island, les douaniers américains accueillaient les immigrés par des tests de QI, convaincus qu'ils étaient que l'intelligence était héréditaire. Aujourd'hui, on nous demande si le porc est dans nos bagages.
Epeler mon nom en anglais, c'est tout un programme. Ca me laisse le temps d'ajuster mon macro.
On pourrait croire que cette mégapole financière qu'est New-York est derrière l'actuel Président. Détrompez-vous.
Vous goûter moyennement à cette récupération d'Halloween dans nos frontières? Attendez de voir débarquer la mode des défilés d'ados qui laissent chapeaux pointus et longue toque noire au vestiaire.
Il est aussi connu à Times Square que la boule de Nouvel An. Eté comme hiver, dans la même tenue. Vous pouvez le découvrir, enfin presque, sur son site "The Tao of the Naked Cowboy" et lui envoyer un pourboire. A moins que vous ne préfériez le glisser dans ses bottes.
Ce Vigneron-tâcheron de Vevey rentre de New York en Business après avoir joué du Cor des Alpes à une fête d'un célèbre Horloger. Son émerveillement est un vrai bonheur. Tant pis si on dirait qu'il répète quand il dort.
Cabalistique urbaine nocturne - suite
"La Cabale a influencé les Chrétiens, surtout à la Renaissance ; mais la communication entre les deux cultures a été bloquée par le durcissement de l'Église lors de la contre-réforme, par les risques de persécution, et aussi par le fait que l'Église ayant toujours tenté de convertir les juifs en s'appuyant sur ce qu'ils lui avaient enseigné, ceux-ci ont été incités à conserver leur savoir par devers eux. "
Michel Volle (www.volle.com)
le bonheur affirmé, les surfaces lisses et brillantes, me mettent toujours un arrière-goût de mort dans la bouche… Et je souris de me sentir chez moi dans le noir de l'ombre, de la nuit, du froid…
"Oh my God ! Oh my God ! (réplique favorite des actrices pornographiques américaines - ndtr) That light was too hard for my eyes ! I needed protection. "
La survie n'est pas simple pour le hibou sorti de sa nuit. Même une souris peut le ridiculiser. Sans parler de la belette sanguinaire…
"Gemeinschaftszentrum". Inutile alors de vouloir éxpliquer en français l'histoire derrière ses toilettes à l'impréssion de coffre fort de banque…
Une de ses oeuvres magiques des années 77 à 79, qui à survécu, grace au goût artistique d'un proprpiétaire de bâtiment.
période mon assisstant de photo, un des meilleurs que j'ai jamais eu. Depuis des années maintenant, il est copropriétaire de plusieurs restaurants et bars, ils prospèrent tous. Le voilà avec ses compagnons à l'ouverture de leur dernier enfant: Le "Alte Metzg", un Bar Métal hurlant
à la Langstrasse
il peint et y mène un galerie d'art. Le voiçi devant ses propres oeuvres "les derniers jours de l'humanité"
Un flâneur exigeant et systématique
L'exposition « Mine…» fait partie du projet Ville-Visage, commencé par Guy Wouete à Cotonou il y a deux ans et poursuivi à Bamako, avant d'autres capitales africaines. Un projet mené dans une logique de pélerin plutôt que de voyeur : à travers les photographies, les peintures ou les vidéos, ce n'est pas l'extraordinaire qui est recherché, mais le banal, le quotidien des scènes de rencontre avec l'étranger. Au fil des voyages et des travaux, les impressions des villes se confondent et se superposent. Douala, Cotonou, Bamako. Medellin, aussi, une ville latino-américaine réputée pour sa violence, où l'artiste a résidé pendant plusieurs mois. Flâneur
Traduire la ville
Les photos sont prises au hasard des déambulations, parfois volées, parfois consenties. L'enfant fasciné par les gestes du photographe de studio quand sa mère l'y emmenait pour des poses, qui fréquentait en secret les vidéoclubs et rêvait de devenir scientifique à la NASA, s'est formé aux métiers de l'image. Dès lors, le souci de témoigner rejoint la fascination des images de films, tenues en mémoire depuis l'enfance. Comment montrer l'identité d'une ville ? Comment traduire ce qui s'en dégage ? Pourquoi, trop souvent, apparaît-il dans les images comme un sentiment de déjà-vu ? Il faut introduire du mouvement, travailler de manière plus conceptuelle : la photo n'est plus seulement une prise de vue, elle devient médium de recherche. La vidéo l'installe définitivement dans un rapport expérimental.
La peinture, elle, s'insère dans le travail sans rapport a priori aux impressions recueillies à travers les photographies : c'est l'émotion du moment, la survenue d'un fait d'actualité qui la motivent. D'où les fonds parfois plombés, parfois transparents, les explosions de couleurs, l'objet meurtrier sorti de son contexte et emblématisé. C'est cela qui fait sens. Nul besoin de s'étendre dans les explications. La posture artistique est assumée : on ne s'exprime jamais que depuis là où l'on est.
Terrains minés
Chaque ville connaît son lot de violence. Mais l'impression n'est pas la même au contact des personnes rencontrées. Les discussions dans les petits parcs de Medellin appellent un savoir-vivre qui conjure la brutalité des faits. Impressions trompeuses ou réelles antidotes ? La vie continue, même si en sous-main, le destin frappe. Au hasard, ou de manière systématique. Les traits répétitifs sur la toile, ce sont les alignements des personnes qui ne se relèveront pas.
Bamako va plus doucement. On s'y sent à l'écart de la vitesse des autres capitales du continent. D'où peut-être cette impression d'originalité, de vrai dans le vécu des gens, aussi bien dans les bons jours que dans les moments critiques. Au Cameroun, les jeunes ne sont pas positifs vis-à-vis de l'avenir, mais ambitieux pour eux-mêmes. Il n'y a personne qui incarne ce rêve d'avenir, d'un avenir qui pourrait être meilleur.
Ce rêve, c'est peut-être celui de la petite Aïcha de la vidéo « Imminent tsunami ». Son entrée en résistance, son effort quotidien pour réduire l'écart entre un présent hypnotique et un avenir qui serait inaccessible. Car le futur n'est pas ailleurs, il est dans cet entre-deux, il est là où nous étions quand nous étions chez nous : « là-bas ici ».
Dominique Schoeni, d'après les propos de l'artiste
Mille et un flocons
magiques et envoûtants
d'un point de vue philosophique, le noir symbolise l'invisibilité et l'amitié
une double notion symbolique pour cet oiseau;
idéale, rare et invisible d'une part…
concrète et vécue d'autre part…
Dur dur… d'être une femme dans un pays en voie de développement.