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tout ça dans le jeu.
Naïf et beau à la fois…comme bien souvent.
…le moment de la journée où tout les ados sont une grande et unique bande allègre.
Vertige devant l'abysse utérin de la fleur de cactus qui s'ouvre à septembre.
Overdose festive à ne plus savoir où donner du regard…
Au grand galop en direction de l'Espagne à moto avec mon pote Nicolas qui expose au musée d'Art Contemporain de Barcelone. Sortons de l'autoroute, pour fuir un orage qui nous barre la route, (pas de vêtements de rechange), et empruntons une belle route dodelinante qui traverse un bois. En bordure de chemins carrossables qui s'enfoncent dans les fourrés, sont assises, sur des chaises en plastique, des filles qui offrent leurs services aux automobilistes de passage. « Arrête-toi, crie Nicolas en relevant la visière du casque, arrête-toi, c'est un super sujet photo…
L'Espagne, numéro un de la consommation de cocaïne en Europe.
Trois mille cinq cents accrédités - beaucoup d'appareils photos en bandoulières - envahissent Perpignan pour le festival international de photojournalisme. Expos, colloques, rencontres avec les iconographes des grands magazines, avec les rédacteurs photos, les chefs d'agences, etc….
L'industrie dresse ses stands. Canon vante ses dernières nouveautés, Adobe ses nouveaux programmes informatiques, etc…
Au couvent des Minimes, cœur du dispositif de ce 19ème visa pour l'image, sont suspendus aux murs, des chapelets de photographies de toutes les bassesses dont sont capables les hommes en guerre. Etrange recueillement des visiteurs devant ces instants décisifs captés par le regard affûté des photographes. Images fortes ? Images nécessaires pour dégonder la conscience engourdie du public ? Images d'horreurs qui font enfler les tirages ? Business ?
Une multitude de travaux photographiques, de recherches plus personnelles, circulent entre les tables où sont postés les rédacteurs photos des grands magazines : « Oui c'est intéressant. Votre démarche me rappelle ce magnifique travail sur les indiens. Quel est le nom de ce photographe ? Vous le connaissez ? Si vous le voyez envoyez-le moi. Au revoir. Au suivant ! »
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Vu des merveilles. Peu.
Quelques belles projections sur écran géant en plein air.
Moments joyeux autour de magrets de canard, arrosés de limonades et de bières, dans un esprit corporatif qui fait valser les conversations, etc…
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Un jeune photographe suit un réfugié camerounais pendant presque deux ans. Traverse le Sahara avec lui. Se coule dans son ombre. Photographie son visage tourmenté. Photographie le pas incertain au milieu des champs de mines en Mauritanie. Les passeurs. L'argent qu'on lui prend, le bateau de pêcheur qui va l'emmener, les autres migrants entassés à fond de cale, la traversée en mer, l'arraisonnement par les douaniers espagnols.
C'est comme si on y était - Ce travail est exposé au Musée d'art contemporain de Barcelone - pose le problème de la mise en scène du réel, de l'engagement du photographe pour une cause qu'il va soumettre à son profit, etc..
Un autre suit les soldats de l'Alliance du nord, se fond dans un groupe armé qui recherche des Talibans. Qui en trouve un. Le déculotte, l'humilie. Le taliban implore. Il est mis en joue. Photographié, abattu, et finalement exposé au couvent des Minimes avec une mise en garde pour le public sensible.
C'est comme si on y était - ce travail a gagné un prix.
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VISA POUR L'IMAGE…est « le » rendez-vous incontournable de tous les passionnés de la vie vue à travers les photoreportages. Pendant quinze jours, cet évènement international attire à Perpignan le Gotha des reporteurs qui sillonnent le monde pour témoigner sur ses guerres, ses catastrophes, ses exploits….
Bernard Fourcade Président de la chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales.
Concours de tartes aux pruneaux pour célébrer le jêune genevois, jour férié à Genève.
Ma grande et belle Nanou était mal en point hier donc son gentil
papa lui a préparé un ceviche aux crevettes et pétoncles; un pur délice!
Quoi de mieux pour éliminer toute cette crasse et ces microbes de son
système?
Elle a perdu son mari William une nuit de janvier 1971 et elle n'a
jamais voulu en avoir un autre! À ma question pourquoi? Elle me répondra:
«Namay n'gajji satshaw gettuk!» ('Je ne pourrais jamais aimer un autre!')
Wabougoun
Noui oudenen shatshiwoun
Wabougoun
Noui manoukouen
ji doun wabougoun
New York. Il y a 50 ans. On The Road. Peu de nous savons toutefois
que Kerouac avait commencé ce roman dans sa langue maternelle! Un journal
québécois (Le Devoir pour ne pas le nommer!!) découvre ces jours-ci des
manuscrits inédits du rebelle, Beat! Je cite une phrase de La nuit est ma
femme: "Il y a des familles en Québec qui prennent un de leur fils et il
mette dans un séminaire pour devenir prêtre, pour que la famille y'elle
toute au ciel: j'ara pas aqui ça. Mais j'aura toujours "climber la fence"
le soir pour aller voir des filles. J'aura été un prêtre mélangé."
Des touristes anglais s'essayent au latin et buttent tellement sur le dernier mot qu'ils s'assoupissent.
Il est le seul journaliste de la Radio Suisse Romande à avoir conserver tous ses rush sur ces incassables Nagra. Presque 40 ans de reportages à travers le monde. De quoi vivre pleinement sa retraite.
Je les trouve tout beaux et le leur dit. N'empêche, je virerais bien cette camionette de la poste pour l'équilibre de la photo. Vous pourriez m'indiquer où se trouve la baguette magique dans Photoshop ?
Un peu dominicain, pas du tout dalmatien, certainement un excellent ambassadeur de la Suisse à l'autre bout de l'Afrique.
Lisse comme un dessin de Matisse, ce village de pêcheurs où les touristes se sont substitués aux artistes.
Regarde, et imagine ! D'abord la petite verte, redressée vers le ciel, légèrement acide…Puis la toute douce, devant, qui s'offre à moi! Et la polissonne qui se cache, violacée, amère… Si tu regardes bien dessous, il y a la verte dure, l'air un peu rouillée, un peu poilue, qui m'écorche délicatement la langue. Puis la sauce, brutale, au cumin d'Istanbul: il la faut surprenante, à peine écoeurante…
Des tomates je parlerai demain, et le basilic tu le connais !
Je regarde ces rougeurs obscènes, ces intimes parties trop vertes, ces taches, ces cicatrices d'aventurière brutale, et je bande.
De tout cela, rien que tu puisses trouver en Migros, en super marché, avec ou sans points Cumulus. Trop de goût, trop de saveur, pas assez polies: ça défrise les castrats de la consommation, du propre et du joli !
Et à demain, pour de nouvelles aventures …
Oui, j'en ai une belle brassée qui vivront jusqu'à demain…
NON ! aujourd'hui, le romantisme et la jeunesse passeront avant la vie sexuelle des fruits et légumes !
Et je vous fais cadeau d'un humble hommage à Kaspar David Friedrich, le plus sublime peintre de l'émoi érotique devant la nature…
Mais plus je regarde cette image, plus elle m'appelle vers le rock, le vrai, le dur, sans concession… A savoir: être là, sans chichi, regarder les choses émouvantes, sans en remettre une louche sur la beauté du monde, mais le dire, simplement, sans détour, avec un peu de colère.
Comme celle-ci, splendide cul-de-jatte au beau sexe, qui me laisse tout ému…
… pas très à l'aise dans les broussailles de mes poils. J'ai toujours eu une délicieuse faiblesse pour les insectes, obstinés à la tâche de leur vie, mais qui semblent avoir complètement oublié de se montrer imbus d'eux-mêmes. Ils ont aussi un extérieur revêche qui me met en gaîté, à mille lieues des mammifères qui savent si bien déclencher les petites émotions anthropomorphes des humains…
Le thème des Journées cette année: les "non-lieux". Par exemple les prisons d'Afrique du Sud, photographies de Mikhael Subotzky.
Mes pieds ont traversé les mers Et j'habite
En trombes de lumière Le calme espace qui figure mon âme.
"Retour" Anne Bregani in Le Territoire de l'Oiseau éd. Samizdat genève 1996
son cœur s'adresse au mien dans une générosité sans limite,
tendre épanchement dans mon sang
mû par un sentiment
magnifié par le souvenir
vins de bonne qualité à prix modérés. Heureusement, elle n'a pas perdu son rire après 3 ans de souffrance d'une entorse cervicale "Schleudertrauma". Elle c'est donnée toutes les peines pour pouvoir rester indépendante avec son petit commerce, malgré ses douleurs. Il y a deux semaines, l'assurance l'a envoyé chez leur médecin de confiance qui l'a tellement brutalisé que depuis, elle vit de pillules de nouveau. Vaillament, elle sourit pour le photographe