GE
tout ça dans le jeu.
Naïf et beau à la fois…comme bien souvent.
…le moment de la journée où tout les ados sont une grande et unique bande allègre.
Vertige devant l'abysse utérin de la fleur de cactus qui s'ouvre à septembre.
Overdose festive à ne plus savoir où donner du regard…
Au grand galop en direction de l'Espagne à moto avec mon pote Nicolas qui expose au musée d'Art Contemporain de Barcelone. Sortons de l'autoroute, pour fuir un orage qui nous barre la route, (pas de vêtements de rechange), et empruntons une belle route dodelinante qui traverse un bois. En bordure de chemins carrossables qui s'enfoncent dans les fourrés, sont assises, sur des chaises en plastique, des filles qui offrent leurs services aux automobilistes de passage. « Arrête-toi, crie Nicolas en relevant la visière du casque, arrête-toi, c'est un super sujet photo…
Cette plaque que l'on retouve dans le Vieux-Québec me rappelle mon temps au Pensionnat, et cette prière que nous devions tous réciter, en anglais et en francais, tous les matins: «Notre Père qui est aux Cieux, que
Ton nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta volonté soite faite sur la Terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour, pardonne-nous…» Quand tu es jeune, et que tu ne comprends pas encore la langue (je ne parlais que le Cri), tu apprends aux sons, c'est ce que j'ai fait!!
Ma grande et belle Nanou était mal en point hier donc son gentil
papa lui a préparé un ceviche aux crevettes et pétoncles; un pur délice!
Quoi de mieux pour éliminer toute cette crasse et ces microbes de son
système?
Elle a perdu son mari William une nuit de janvier 1971 et elle n'a
jamais voulu en avoir un autre! À ma question pourquoi? Elle me répondra:
«Namay n'gajji satshaw gettuk!» ('Je ne pourrais jamais aimer un autre!')
Fiat Lux: c'est ce que dit Giovanni Agnelli sous sa gigantesque statue en bronze qui domine Turin.
On a prévu des caissettes pour prendre les journaux gratuits à chaque coin de rue mais pas pour s'en débarasser. Alors…
Vous l'avez sans doute déjà croisée glissant dans les rues de Genève toute de blanc fluo vêtue. Nous parlons des anges, des humains qui aspirent à la verticalité en "dé-voilant" leur âme. Elle serait plutôt du genre à en rajouter, des voiles, pour tenter de revenir sur terre. Elle part d'un grand éclat de vie.
Des touristes anglais s'essayent au latin et buttent tellement sur le dernier mot qu'ils s'assoupissent.
Il est le seul journaliste de la Radio Suisse Romande à avoir conserver tous ses rush sur ces incassables Nagra. Presque 40 ans de reportages à travers le monde. De quoi vivre pleinement sa retraite.
Je les trouve tout beaux et le leur dit. N'empêche, je virerais bien cette camionette de la poste pour l'équilibre de la photo. Vous pourriez m'indiquer où se trouve la baguette magique dans Photoshop ?
(Dans l'intimité des objets morts)
Regarde, et imagine ! D'abord la petite verte, redressée vers le ciel, légèrement acide…Puis la toute douce, devant, qui s'offre à moi! Et la polissonne qui se cache, violacée, amère… Si tu regardes bien dessous, il y a la verte dure, l'air un peu rouillée, un peu poilue, qui m'écorche délicatement la langue. Puis la sauce, brutale, au cumin d'Istanbul: il la faut surprenante, à peine écoeurante…
Des tomates je parlerai demain, et le basilic tu le connais !
Je regarde ces rougeurs obscènes, ces intimes parties trop vertes, ces taches, ces cicatrices d'aventurière brutale, et je bande.
De tout cela, rien que tu puisses trouver en Migros, en super marché, avec ou sans points Cumulus. Trop de goût, trop de saveur, pas assez polies: ça défrise les castrats de la consommation, du propre et du joli !
Et à demain, pour de nouvelles aventures …
Oui, j'en ai une belle brassée qui vivront jusqu'à demain…
NON ! aujourd'hui, le romantisme et la jeunesse passeront avant la vie sexuelle des fruits et légumes !
Et je vous fais cadeau d'un humble hommage à Kaspar David Friedrich, le plus sublime peintre de l'émoi érotique devant la nature…
Mais plus je regarde cette image, plus elle m'appelle vers le rock, le vrai, le dur, sans concession… A savoir: être là, sans chichi, regarder les choses émouvantes, sans en remettre une louche sur la beauté du monde, mais le dire, simplement, sans détour, avec un peu de colère.
Comme celle-ci, splendide cul-de-jatte au beau sexe, qui me laisse tout ému…
"La pensée n'est qu'un éclair au milieu de la nuit.
Mais c'est cet éclair qui est tout." Henri poincaré, Extrait de La Valeur de la science
thaïlandaise chez soi, en privé. Moi, j'étais três content avec mes honoraires pour les photos de son website, le repas était délicieux