après tout nous sommes des photographes... donc des voyeurs et des paparazzi, des snipers de la guerilla de l'image, des jeteurs de sorts, des voleurs d'âme dans le vaudou du visuel...
et tu ne peux pas être certain que ces actes maudits ne donnent jamais le bonheur à certaines de tes victimes
pour moi, la photographie est une souffrance, et faire intrusion dans la sphère intime de l'autre m'épuise
avec l'âge, j'ai fini par accepter l'évidence du "devoir de violence": si tu n'ose pas le mal, si tu fuis la colère de l'autre, c'est que tu as retiré ton corps et ton âme de la matière même du monde
par lâcheté