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Sauvé de la fragile panique
Les intervalles s'effondrent
Les rêves sont perdus
Quand les illusions fondent
Ne reste plus qu'à épargner la douceur des anges
Dans le relief des corps dénudés
Le soleil ne se couche plus
Prétexte à signifier l'éphémère
D'un discours intuitif
Qui refuse les passages migratoires
Dans l'entropie du désordre
Le vagabond paralysé
Alea temporaire
D'un échappement aux décombres
A la merci des inconnus
Dans un frisson de pierre
Les revêches sont de sortie
Scénario sans scrupule
Quand le corps s'affole
S'arrache à sa nature
La pensée étriquée s'embarque alors dans l'exil
La récompense au voyage atténue les orages
Le doute préconisant la repousse d'une sagesse édulcorée
La permanence des regards
Sobre dans l'impermanence
Le déshonneur du monde
Figé dans l'immobilisme
La paresse du songe
Effrayante
Otage d'un corps
Qui se contente de vivre
Exigeons un peu plus
Soyons désinvolte
Un accroc dans l'horizon
L'aléa
Se dissipe à l'aveugle
A la marge des seuils
Dans la discrétion d'un incident
Il embarque au passage
Les réminiscences d'un passé furibond
Escapade de la fuite
Le fardeau du lendemain
Dorénavant proscrit
Abscond de ses procurations
J'évapore
Me diffuse
Dans la brume
A l'écho des nuages
On progresse à bas bruit
Pétrifié du tyran tout en haut
Le congé des idiots
Vulnérables devant la fureur
Fuyards de l'angoisse d'un nuage dissipé
Face au changement opportun de beauté
Les visages maculés de paresse
Consument les songes
Face à l'agonie
Derrière les yeux aveugles par intérim
Les paupières ivres du fugitif victorieux
On penchera dans la neige chaude
Les mésusages d'une pensée saturée
Noircie
Sans possible évitement
On frôle une percée de l'intime
Carapace blindée
C'est dans la cité surchauffée
Fièvre de la fin
Les regards s'entrechoquent
On passe le chemin
Silencieux des autres
