216.73.216.213--0.0.0.216GE
Le continent de l'est
A su comprendre les dérives
D'un temps qui n'a connu de répit
Les promenades n'auront épongé la dette
Mais seulement
Limiter la détresse des passagers
Sans contact
Les replis d'intentions
Ne sont que les creux des combats perdus d'avance
Trop blanc pour comprendre
Le pigment qui stigmate
On noie les visages dans les reflets du silence
Dans l'oubli discret de l'ignorance aveugle
L'épiderme incolore
Évite l'enfer des mondes poignardés
Détaché d'une écoute souveraine
Un visage
Péril des sels abondants
Fatigues des cœurs trop lourd
Osé d'une ivresse des eaux claires
La fluidité n'échappe pas aux habitants des rivages absents
Le récit des hommes sans mémoire
C'est dans le carbone que l'on se souviendra
Des passages à vide
Comme si la pierre n'avait rien retenu
Ou juste indifférente aux agitations futiles
Savez-vous que ces eaux étaient prisonnières de la roche depuis des siècles
Et bien grâce à eux
Plus rien n'échappe au chao primaire
Pas même les oiseaux qui craignent les représailles
Des tempêtes qui ne transigent aux horizons
Et si les sables s'en vont
C'est peut-être pour signifier l'éphémère
Sur les cendres de ces hommes qui ne comptent pas
Les trahisons s'obstinent
Insulaire de sa pensée
Amoureux de ce que fait la mer
Éclairé de la science des vents
Il ne s'en remet pas
