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Resté pendant des siècles dans les armoires de l'église abbatiale et de la sacristie, le trésor s'est progressivement agrandi, dès le premier inventaire réalisé en 1419. Avec le temps, chaque génération a enrichi le trésor de pièces exprimant sa piété: buste reliquaire roman de saint Bernard, chauffe-main roman, croix processionnelle byzantine, croix processionnelle calices et reliquaires gothiques, puis baroques... Mentionnons quelques reliques insignes: une épine de la couronne du Christ, offerte en 1397, un minuscule fragment de la croix du Christ, quelques ossements de saint Nicolas de Mire, saint Augustin, saint Bernard de Menthon fondateur de l'hospice vers 1050, sainte Marie-Madeleine, saint Etienne, saint Laurent, saint Maurice et ses compagnons, saint François de Sales, sainte Perpétue, sainte Maria Goretti, saint Pie X et tant d'autres.
À ma mort, je lèguerai éventuellement un de mes orteils à ce trésor afin qu'on se souvienne de mon passage à l'hospice.
Je ne fais que me lasser des troupes sereines qui hantent mon présent
Dévasté de la soumission des hommes à genoux
On se maintien hors de l'étrange
La pensé qui propage
Solaire comme un désert en surchauffe
Elle infuse dans les corps irradiés
Mimétisme en polychromie
Tache d'huile sur les âmes assoiffées
Intégriste de l'injustice
Perdu dans les mots qui négligent
Des mots qui disculpent
Des mots qui insonorisent les bruits du monde
Les discours atténuent le trait
Ils amputent la sensation
Ils rognent le réel
Comprime l'ignoble dans la résignation
Vibrons fort
Soyons moins blanc....
Dépouillé des détails d'un temps trop court
Abrupte d'une déconvenue
Persécuté par les abus de langage
On déplore la discordance d'un engagement humaniste
Les interprétations qui démolissent le limpide proposé
Nous extrayent du réel
Sans habilitation au sensible
Il se démarque sans recul
Préservé des affects dissonants
Dans la froide neutralité de ses sombres démons
Quand les usurpateurs mélancoliques assument le silence
Alors le retour à la conscience
S'accompagne spontanément de nuisances
Épuisé de la perte
On se raccroche à l'ancrage scintillant
Où derrière le noir se dissimule l'amorce du meilleur
C'est alors une première étape du parcours qui s'annonce
Les éloges du placebo étant hors d'usage
Les métaphores s'évadent à la lueur d'une revanche
Et les entre-soi discordants s'affranchissent des trahisons
Les eaux montent
La marée submerge la fiction poétique
Dans l'indécence d'un discours vide
La trajectoire des hybrides
Se cache sur la démence fertile
Comment ne pas saisir le décalage sans se vautrer dans le luxe de l'injustice
Aveugle et sourd de soi même
Ils réaniment les corps qui fuient sans cesse devant l'imposture du monde
Dystopie quotidienne d'une réalité falsifiée par les défauts coupables
Pragmatique
Nous programmons l'amnésie
Essoufflé des postures faciles
Faussaires de façade
Condamné à renoncer à l'amertume des jours d'hier
Le festin nu s'envisage
Devant l'impermanence des agités
On capitule et on s'efface
Sans jamais renoncer au relief des corps impliqués
Aujourd'hui, à nouveau, je ressens une profonde indignation.
Ma posture étant, et je m'y efforce avec prudence, de n'être qu'un défenseur d'une humanité qui semble avoir perdu tout bon sens.
Comment ne pas s'indigner devant l'ignominie du génocide perpétré par Israël à Gaza. Les palestiniens n'auraient donc pas le droit d'exister au regard des atrocités du Hamas et des otages.
Je rappelle que les arguments de la libération des otages et du démantèlement du Hamas sont les piliers de la justification du projet sioniste d'extermination du peuple palestinien et l'occupation illégale de la Cisjordanie.
Un projet sioniste dénué de toute humanité aveuglée par la haine et la vengeance à se demander ce qu'ils ont retenu de l'histoire.
Mon point de vue n'est pas de défendre le Hamas mais de faire comprendre qu'un projet de génocide n'est défendable d'aucune façon. Il n'y a pas de circonstances atténuantes à perpétrer l'ignominie.
Le projet sioniste de Netanyahou n'est pas défendable au regard d'une humanité juste.
Se perdre dans des considérations politiques, religieuses, idéologiques, historiques est obscène et indigne, même si ces considérations donnent un éclairage indispensable au conflit israélo palestinien. Mais il ne s'agit pas de cela aujourd'hui, on parle d'un GENOCIDE où ce terme est repris par l'ONU et Amnesty international et même B'Tselem et Physicians for Human Rights, deux organisations phares de la société civile israélienne, nombre d'intellectuel israélien reprennent cette qualification.
Reconnaitre l'État de Palestine, c'est donner une chance au peuple palestinien d'exister et peut être ne pas totalement disparaitre même si le doute est raisonnable.
C'est redonner un semblant d'humanité aux instances qui vont reconnaître l'État de Palestine car l'histoire n'oubliera pas les complices de cette ignominie.
C'est surement d'ailleurs cette dernière explication qui motive notre cher président à se prononcer devant l'ONU.
On en arrive à la raison première de ce courrier, à savoir l'appel de 20 personnalités dans une lettre ouverte à Macron de conditionner la reconnaissance d'un état de Palestine à la libération des otages et au démantèlement du Hamas.
Cette lettre de la honte est ignoble. Bien installé dans leur tour d'ivoire des beaux quartiers parisiens, ils servent la soupe nauséabonde et honteuse de Netannyahou.
Pour ne citer que les plus connus :
Charlotte Gainsbourg
Ivan Attal
Michel Boujenah
Bernard Henry Levy
Raphaèl Henthoven
Joan Sfar
Philippe Torreton
(...)
Que la honte s'abatte sur ces personnes pour qui l'horreur n'est pas encore suffisante, car l'absence de reconnaissance de cet état de Palestine par la France aura des conséquences épouvantables. Effectivement si Macron pense comme eux, cela servira surtout à légitimer le projet finale sioniste.