IL N'Y A PAS D'OISEAU - POUR EMBELLIR CE POUVOIR - PEU DE TRAFIC SUR LA ROUTE
LE TOPINAMBOUR SE MONTRE - SOUS SON PLUS BEAU CÔTÉ - UN LÉZARD SE CACHE SOUS SES FEUILLES
choisir entre deux images presque semblables, même lieu, même moment, presque le même plan...
les effets, qui sont d'ailleurs vraiment des actes sur les corps et les organes pensants, emportent avec eux bien des choses de l'image: celle-ci me fabrique d'abord l'effet d'un plaisir de beauté: le vert gai de la plante, le sombre de la terre, l'ouverture vers le bleu du ciel au milieu des nuages, le fouillis qui entoure ...
et puis la petite émotion mélo de la mignonne pousse perdue et solitaire ...
l'autre version je te la montre demain, avec ce qu'elle me fout au ventre !
choisir entre deux images presque semblables, même lieu, même moment, presque le même plan...
l'autre, la voilà ! et qu'est-ce qu'elle me fout au ventre celle-là ?
d'abord, pas la moindre sensation de beauté, ce qui me fait du bien, j'aime pas les arrogantes ni les arrogants ... la pousse me jette à la gueule qu'elle a été mal cadrée, encore un morceau de prétention qui sort de scène par la porte de service ... ce qui me fouille le ventre tout de suite c'est un chaos bordellique, et devant l'écran j'ai tout de suite vu des images de Gaza et du Liban, bien... bien ... elle ne fuit pas la réalité cette image ... mais aussi la matière cassée et sale de la copine qui sort de terre après que le jardinier a tout bazardé il y a une semaine ... le fond est flou, on distingue pas grand chose mais on s'en fout ... il y a quand même de la lumière qui se crashe vers nous, on n'est donc pas tout seuls, un bon point pour le moral, mais sans arrogance occidentale bien confortable !
ce qui est certain c'est que celle-ci ne sera jamais acceptée ni dans un musée ni dans une galerie ni dans un salon ! tant mieux dans le fond ...
mais entre les deux, celle d'hier et celle d'aujourd'hui, je ne choisis pas: à chaque choix qu'il faut bien faire, je choisis comme ça dans le rythme des jours, le bordel, le chaos, ou parfois un petit coup de joli, pourquoi pas hein !
le locataire était mort, il s'était suicidé d'une très belle manière... la logeuse s'installa dans le canapé du mort, il allait lui manquer ...
Spiritus mundi -20- Saintes-Maries-de-la-Mer – Pauvre Sara, tes adorateurs ont bien changé !
Spiritus mundi -21- Amazone au coucher de soleil sur une plage des Saintes-Maries-de-la-Mer.
///Nous sommes tétanisés. Pourtant nous nous doutions bien vaguement de ce qui se passait. A présent nos yeux écarquillés ne réussissent plus à se refermer pour nous laisser dormir un moment. Mais au moins maintenant, nous savons avec certitude, il n'y a plus de doute.
Au point où nous en sommes, Netanyahou ou Elon Musk pourraient très bien s'installer devant le congrès américain, ou même sur le podium de l'ONU lors d'une assemblée générale retransmise en direct, et se mettre à dévorer calmement un bébé vivant, et celui-ci pousserait des cris déchirants, ce qui ferait rire aux larmes le dévoreur ainsi que toute l'assemblée. Bien sûr, les délégués des pays du sud seraient déjà sortis de la salle en marque de protestation, mais ils n'ont aucune importance dans un monde suprématiste blanc. Et rien de spécial ne se passerait, rien ne changerait , tous les pays occidentaux trouveraient des raisons si convaincantes pour applaudir debout ce spectacle magique et si joyeux ! "La Joie ! La Joie ! Joy ! Joy !", ne cesse de répéter Kamala la Tueuse dans ses meetings électoraux.
Et ceux qui protesteraient, ou lèveraient juste le doigt pour poser une question, dans la rue ou n'importe où ailleurs, ils seraient jetés en prison, insultés et humiliés dans tous les médias.
Le bébé dévoré n'aurait pas la peau blanche bien évidemment !
Ou alors un bébé d'une famille très pauvre, ou peut-être un bébé russe, oui, un bébé russe ne fait certainement pas partie de la race suprême !
[]
///« Je vais te parler d'une petite fille que je rencontre de temps à autres et qui s'appelle Jeanne... »
Dans sa famille, il n'y a pas de télévision, pas de journaux, mais beaucoup de livres. Elle n'a donc aucune idée de ce que ça veut dire d'avaler quotidiennement des informations transmises, ou manipulée par des médias qui sont là pour exprimer uniquement les perceptions des événements à travers l'œil de ceux qui se sentent supérieurs et surtout jamais coupables de rien.
Des fois, la nuit, Jeanne reprend conscience légèrement au milieu de son sommeil. Elle imagine des choses... disons plutôt que des 'choses' se promènent en elle. Ces 'choses' sont parfois liés à ces événements dont elle entend vaguement parler à la maison, comme s'il valait mieux ne pas en parler devant elle. Les enfants en entendent beaucoup de choses.
[]
