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L'instant parfait
Protéger un rouge gorge d'une mort horrible, le tenir un long moment dans ma main en le caressant et en lui répétant je suis désolée, le regarder respirer doucement yeux fermés en attendant la fin quand soudain il ouvre un œil noir immense, s'envole et disparaît dans le laurier.
Alors là... je ne vois que le cristal en écho à cette perfection ©bg_17.9.23
[fondements de la lutte]
Il s'agit d'un dolmen à galerie d'une longueur totale de 19.50 m. de long, 6 m. de large et 4 m. de haut. Huit dalles, pesant 40 tonnes chacune recouvrent le dolmen ; au total quarante-deux pierres entrent dans la construction du monument. Or, le schiste rouge dont elles sont formées n'a pu être extrait à moins de 4 kilomètres du site. Pour les archéos-historos-méli-mélos, il est difficile d'imaginer comment furent transportées ces pierres sur une telle distance des masses aussi considérables. (Ils devraient peut-être enlever leurs œillères et apprendre comment les pierres des pyramides d'Egypte ont été transportées, technique qui provient des fonds des âges et qui se trouve aujourd'hui au fond des océans, ils auraient une solution, car comme Stonehenge le processus est le même. Mais pour ces érudits cela défi leur entendement. Ce que la science ne comprend pas, elle le dénigre).
La tradition veut que ce soit les fées qui s'en chargèrent. Quoiqu'il en soit, le dolmen servait encore naguère aux jeunes gens et aux jeunes filles de la région pour interroger la destinée. Les amoureux s'y rendaient ensemble à la nouvelle lune pour savoir s'ils se marieraient ou non. Chacun devait faire le tour du monument, le garçon par la droite et la fille par la gauche, en comptant le nombre de pierres du dolmen. Lorsqu'ils avaient terminé, ils confrontaient leurs résultats : une différence de deux était tolérée, mais un écart plus grand semblait de très mauvais augure.
Essé est traversé d'ouest en est par un très ancien chemin existant dès le Néolithique ; ce chemin protohistorique, fut dénommé par la suite chemin des Saulnier, le long duquel on recense de nombreux mégalithes, dont le plus célèbre est ce dolmen de la « la Roche-aux-Fées ».
Ce sanctuaire n'est pas un hasard. La science magique des bâtisseurs de mégalithiques semble avoir comporté tout spécialement, la connaissance précises des lois qui régissent la circulation des courants magnétiques invisibles au sein de l'écorce terrestre : partout où l'un de ces courants rencontre un courant hydraulique se dresse un menhir ; là où un courant tellurique se ramifie en deux ou trois branches se dresse un dolmen.
Tout laisse entendre que les Druides, héritiers de ces anciens secrets, avaient su s'en rendre maîtres. Mais ça ! C'est une autre histoire...
Ainsi, Saint-Just fut probablement un grand site religieux où les populations très diverses se retrouvaient pour une célébration du culte du soleil. Le lieu qui se présente comme une crête naturelle orienté est/ouest, constitue un site privilégié pour les observations astronomiques du soleil.
Bien que ce ne soient pas les Celtes mais leurs prédécesseurs sur ces territoires d'Armorique qui aient élevé les mégalithes, il est certain néanmoins, que les druides utilisaient les pierres sacrées. Il n'est d'ailleurs aucunement assuré que l'institution du druidisme naquit chez les Celtes, Gaulois et Bretons ; ils ont fort bien pu l'hériter des constructeurs de dolmens et les prêtres n'auraient fait que perpétuer, à l'époque gauloise, des pratiques connues depuis deux ou trois mille ans.
Etrangement silencieuse, cette femme que les autres évangélistes présentent comme une femme passionnée, troublante, excessive en ses gestes, entière en sa contemplation. Si elle ne parle pas, en revanche elle déborde de larmes, de parfums, de caresses, tout son corps est houle et flamme et frisson.
Il demeure que ce silence nous interroge. Tout lecteur attentif et intuitif des évangiles officiels se voit obligé de se poser la question : Si cette femme considérable se tait, est-ce parce qu'elle a trop à dire ? Parce que ses propos voire son enseignement paraissent insupportables aux apôtres masculins et qu'ils choquent les usages contemporains ? Ainsi, on aurait veillé dès la rédaction des évangiles à minutieusement expurger toute parole rebelle, toute voix non conforme...
Cette Marie-Madeleine devient muette en même temps que pécheresse : c'est le sort qui accable, bien avant elle, Myriam la sœur de Moïse devenue soudainement lépreuse pour avoir élevée la voix. Les siècles passent, les hommes continuent de se dire les seuls interprètes de Dieu et les femmes qui osent prétendre à une quelconque connaissance spirituelle sont aussitôt châtiées ou bâillonnées, considérées comme folles ou bien sorcières.
La maison forte de Reignac n'est pas seulement un puissant repaire accroché à flanc de falaise, mais le centre d'un domaine où le seigneur des lieux vit entouré de sa famille et de ses gens de maison. Il exerce son pouvoir et juge sur ses terres les délits mineurs. Le droit de haute et basse justice était exercé par le seigneur de la cité troglodytique de La Roque-Saint-Christophe. Jaquemet de Reignac en sera le seigneur le plus cruel.
Les fortifications sont suffisantes pour résister aux coups de main de bandes de brigands, pillards, preneurs d'otages, écorcheurs, mais ne sauraient tenir tête longtemps à une véritable armée, bien que l'attaque ne puisse être que frontale, de plus sa situation si particulière en hauteur et abritée sous falaise lui assure avec ses douze bouches à feu, sa bretèche et ses assommoirs, une puissance de tir redoutable.
Jaquemet de Reignac aurait une grande part d'ombre, on le surnomme « bouc de Reignac » en raison de sa cruauté. Eugène Le Roy dans son « Jacquou le Croquant » y fait allusion. Le lieu est réputé hanté et attire l'attention des médias ou des enquêteurs du paranormal.