3 heures du matin: super lune au-dessus d'une zone industrielle toujours très éclairée.
LE TEMPS POUR LES NUAGES N'EST PAS COMME LE NÔTRE: ILS LE TRANSFORMENT À LEUR GRÉ
LES NUAGES NE CONNAISSENT PAS LA SOLITUDE. ILS SONT DANS L'ABSOLUE. TOUJOURS UNIS. COMME NUAGE, EAU, NEIGE, GLACE. LA FORME NE COMPTE PAS. ILS SONT DANS LA PLÉNITUDE.
JE VOYAGE, JE FLOTTE DANS LE CIEL, VISIBLE OU INVISIBLE, REMPLI DE LUMIÈRE - JE SUIS LUMIÈRE.
SI J'ÉTAIS UN NUAGE JE NE SERAIS PAS UN INDIVIDU. J'APPARTENAIS AU DIEU INTEMPOREL. JE N'AVAIS PAS BESOIN D'UN CORPS. JE SERAIS LIBRE EN MÉTAMORPHOSE PERPÉTUELLE.
Après la canicule... la neige ! Qui a dit qu'il n'y avait pas de problème climatique ?
LA TUILE, le journal satirique des Jurassiens c'est fini, après 52 ans de résistance.
La disparation de la Tuile est un véritable crève-cœur pour beaucoup de jurassiens. Ce journal satirique a toujours eu la particularité d'être apprécié par une infime minorité et détesté par une immense majorité, dont les pires tordus de l'officialité et de la politique, des fripouilles, des molles couilles et des grands dépendeurs d'andouilles, des culs-bénis et des béni-oui-oui. Les magouilleurs et les corrompus pourront dorénavant dormir sur leurs deux oreilles et continuer leurs saloperies, ils ne seront plus dérangés par Pierre-André Marchand qui durant un demi-siècle a su montrer au jurassien que leur canton était submergé et infesté par une administration pléthorique et souvent catastrophique dont les fonctionnaires sont de petits sirops malléables et manipulables et sans poils au cul. Petits fonctionnaires qui soi dit en passant, pour être engagés dans l'administration cantonale doivent être adoubés par un parti. Comme PAM le dit si bien, il faut bien admettre que l'autonomie du Jura a été acquise grâce à la lutte d'une infime minorité désintéressée et intelligente qui a confié le nouvel Etat à une bande d'imbéciles cupides ; n'est-ce pas Monsieur Lachat et consort...
oh putain ! comme j'aimerais être une petite feuille, matraquée par le soleil depuis si longtemps ... et qui sent la pluie qui commence à couler sur elle, à la chatouiller fraîchementt, et qui écoute comment son corps, ses nervures, sa chlorophylle se remettent en vie et en joie ...
