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L'abbaye de Jumièges naît vers 654 dans une boucle de la Seine par une donation de Clovis II et de sa femme sainte Bathilde à saint Philibert. Cette fondation se fait à une époque où l'essor monastique en Gaule, qui a été suscité par le moine irlandais Colomban cinquante ans plus tôt et fortifiée par ses disciples, atteint son degré le plus haut.
Colomban est natif de cette île Verte (c'est ce que signifie le nom de l'Irlande en gaëlique) où aborda Joseph d'Arimathie, porteur de la « Sainte Coupe ayant recueilli le Précieux Sang du Christ ». Cette coupe, le Saint Graal est comme chacun sait, taillée dans l'émeraude (verte) que l'Ange déchu, Lucifer, laissa échapper lors de sa chute. Ce qui confère à chaque Irlandais digne de ce nom un devoir spirituel particulier. Cette légende si cela en est une nous indique que l'Esprit avait préparé, dans cette noble terre quelques gouttes du sang du rédempteur c'est à dire le germe spirituel d'une nouvelle forme de la Tradition. Nouvelle dans son exotérisme mais éternelle dans son fondement.
LA MISSION DE CES MOINES IRLANDAIS DÉBARQUANT SUR LES TERRES MÉROVINGIENNES DURANT CETTE ÉPOQUE TROUBLE N'ÉTAIS PAS UN HASARD !
ILS AVAIENT UNE MISSION BIEN PRÉCISE...
L'institution druidique, qu'elle soit d'origine celtique ou qu'elle remonte au peuple des dolmens, a joué un rôle important dans le développement intellectuel de l'occident européen. Une partie de son héritage est passée dans le christianisme du Moyen Age et dans les croyances populaires. Si l'on admet que beaucoup de druides devinrent prêtres et intégrèrent, à leur nouvelle foi, de nombreux éléments de l'ancienne, on comprend sans peine que la masse du peuple ait pu modifier assez peu ses coutumes et ses rites, tout en adoptant les pratiques d'une autre religion. On aboutit ainsi, plutôt qu'à une victoire de la nouvelle venue, à une fusion des deux sous un masque chrétien.
Cette pierre levée fut probablement utilisée à des fins de cérémonies funéraires ou cultuelles celtiques. Elle est un des rares témoins de l'histoire ancienne du Porzay.
Au 19ème siècle, lors de longues veillées au coin du feu on racontait que cette pierre aurait servi de gibet. Les rainures transversales que l'on voit sur la pierre témoigneraient de son usage comme gibet pendant la Révolution. La corde aurait été fixée grâce aux entailles.
Bien souvent on a vu le développement autour de ces stèles, coutumes et légendes qui se transmettaient d'une génération à l'autre.
Les jeunes gens et les jeunes filles allaient la consulter sur leur futur mariage. Ils jetaient des pierres vers son sommet, en s'efforçant d'en placer une. Ceux qui réussissaient cet exercice difficile étaient assurés de convoler dans l'année. Les autres devaient prendre patience.