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Le pays de saint Xi Jinping, saint des violations des droits humains, nous ont garanti des jeux « respectueux de l'environnement », mais que veut dire le mot « respectueux » dans un pays plus proche de la dictature que de la démocratie, le « menteur ment parce qu'il tient à cacher la vérité ! » 200 millions de litres d'eau ont été engloutis pour créer la neige artificielle, privant des milliers d'agriculteurs chinois de cette eau bénéfique pour leur récolte. Contraints de céder leurs terres pour laisser place à des panneaux solaires, certains ont été battus ou emprisonnés : des paysans disent faire les frais de la frénésie d'énergies renouvelables des JO-2022. Plusieurs paysans interrogés par l'AFP assurent que certaines de leurs terres agricoles ont été étiquetées «friches» afin de pouvoir contourner les règles. A quelques kilomètres du site olympique de Zhangjiakou, Xu Wan, un agriculteur, dit avoir perdu ses terres, désormais occupées par des panneaux solaires. L'entreprise nous a dit qu'il s'agissait de terres impropres à la culture. Mais ce sont toutes de très bonnes terres agricoles », déclare-t-il à l'AFP. « On nous a promis 3000 yuans par mu. Mais on n'a rien eu.»
Des milliards engloutis pour satisfaire le nombril d'une centaine de sportifs qui ont fait la joie des téléjournaux nationaux, qui eux, ont totalement ignoré la souffrance des populations Ouïgours, Tibétaines et Hongkongais et le muselage d'une grande partie de la population chinoise. Tout comme les grands sponsors qui ont fermé les yeux sur les violations fragrantes des droits humains commises en Chine de peur de froisser les dirigeants de la deuxième économie du globe. Il faut dire que la Chine est un marché de tout premier plan pour la plupart des sponsors, alors pourquoi s'intéresser au sort de quelques milliers d'Ouïgours réduit au travail forcé, qui fabrique à moindre frais des joujoux qui vont envahir la planète dont la plupart des individus avalent les mensonges sans brocher le moindre petit doigt. N'oublions pas que l'abus d'écran rend con !
On peut dès lors se réjouir de la prochaine Coupe du Monde au Qatar, qui a déjà fait 6500 morts parmi les travailleurs étrangers venus construire les infrastructures sportives, et retenir cette magnifique phrase de Gianni Infantino, président de la FIFA, « Une grande fête du football et de l'inclusion sociale ». Sans commentaire et interdiction de rigoler !
///C'est quelques mois plus tard qu'ils se rencontrent, sur une petite île sableuse et plate perdue dans le delta de la rivière. Avec juste quelques arbres et des broussailles. Enfin disons dans le delta du fleuve, car ils comprennent que la rivière était en réalité le Fleuve.
Le Fleuve est immense et très lent.
["La rivière", un film slovaque tourné clandestinement durant une pandémie politique]
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/// Tous ils finissent par arriver là:
Le cadavre de Bart immobile et durci comme de la cire et comme s'il était vivant, et le front toujours tourné vers le fond. Bien sûr ! sinon il se décomposerait.
Félin est de plus en plus gai, il tient par la main la vieille qui a dû renoncer à mourir, car ses vieux os en sont incapables. Elle est si heureuse d'apercevoir la mer à l'horizon.
Quant à Folon, il a grimpé debout sur la coque de sa barque renversée. Les pieds à gros souliers, dressés vers le ciel, tournent furieusement, et Folon reçoit de grands coups de semelles cloutées dans le derrière. Comme tous les sages, ça le fait rire.
Les deux filles ont traversé toute une forêt vierge sans rencontrer le moindre amoureux. Pourtant une bande joyeuse de nains sauvages et bruyants les poursuivent: les admirateurs de Jeanne.
["La rivière", un film slovaque tourné clandestinement durant une pandémie politique]
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///Parviz disait qu'il déteste l'eau du
corps dans la mer. Il a jeté une serviette sur
la plage, a allumé sa cigarette et s'est
assis à regarder le soleil enfoncer
lentement son corps sous l'horizon. Il
préparait sa cigarette et regardait sa
femme et sa fille jouer dans l'eau. Il
n'avait pas encore fini sa cigarette, mais
sa femme l'appela : "Tu viens dans l'eau ? "Le
soleil était parti et rien d'autre qu'un motif
de sa robe jaune et orange était vu à
travers la mer bleue et le ciel. La cigarette
de Bahman Parviz, qui était à moitié
fumée, était encore en train de brûler. Je l'ai ramassée et j'ai
mis un paquet dessus j'ai regardé la mer
et j'ai vu Parviz se noyer de rire, jouant
avec l'eau avec sa femme et avec sa fille ...
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///et maintenant
encore philosopher sur mes frères, sur la religion, sur l'obéissance
imaginer les effets sur la chair ...
du haut de la chaire dans l'église trop blanche
avec la lumière qui punit
et ma voix doucereuse
et la femme sur le prie-Dieu, courbée et concentrée
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///Maurice sur son lit de mort tenta de s'excuser.
Je n'en distinguais pas tant l'utilité.
Quand un infirmier passait, Maurice faisait frénétiquement NON de la main.
Il avait décidé d'en finir.
J'avais deviné l'objet de sa tentative de confession.
Pourtant l'entubage de sa gorge m'avait empêché de saisir le détail.
C'était bien son tour de se laisser entuber.
Je rigolai intérieurement tandis que mon visage restait de marbre.
Pour la galerie.
Décidément je l'aime bien le vieux.
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