GE
demie vie partagée
le temps passe
le présent pour tous
savourer l'aujourd'hui
l'instant léger
sans bruit
Le Weisshorn, dont le sommet culmine à 4506 mètres, se dresse entre le Val d'Anniviers et la vallée de Saint-Nicolas, à la limite des langues (français / allemand). Ce géant est un des plus beaux fleurons des Alpes, il n'est dépassé que parle Mont-Blanc, le Mont-Rose, le Dôme des Mischabel, sans oublier le Lyskamm.
Dans « Terrain de jeu de l'Europe » Leslie Stephen écrit que le Weisshorn « est de tous les sommets que je connais, le plus beau... La cime est formée de ces solides et gracieux brisants qui ne peuvent être modelés que dans la neige tassée des montagnes pour s'achever en un point mathématique ».
L'origine de son nom, on le doit à sa face nord-est, « corne blanche », bien visible depuis Randa, face qui est toujours enneigée. Du Val D'Anniviers ont peut le voir de l'alpe d'Arpitettaz de la base au faîte et de tout près, mais pour les premiers alpinistes, il présentait son revers, il n'était rien qu'une affreuse muraille.
L'anglais John Tyndall, à l'âge de 41 ans, fut le premier à gravir le Weisshorn, le 19 août 1861. La première du Weisshorn a eu un grand retentissement dans le monde de l'alpinisme. S'étant querellé avec certains membres de l'Alpine Club, Tyndall refusera de donner à « Peaks, Passes and Glacier » le récit de sa conquête du Weisshorn, le réservant à son second ouvrage sur les montagnes « Mountainering in 1861 ». La cause de cette querelle fut Leslie Stephen.
la nature se laisse crucifier, les dieux se démembrent eux-mêmes
il ne reste que des clous et de la bidoche divine même pas mangeable
cloue ton paysage avant qu'il ne t'échappe
et regarde tomber la viande des dieux décomposés
quant à l'image, laisse les couleurs se ternir
à quoi bon mentir avec de jolies couleurs
les couilles des maîtres sont ternes
tranche-les
dans la verdure officielle ... ou quand les maîtriseurs tentent de fabriquer de la vie ... ou plutôt de préparer les prochaines élections