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searching for a paradise ?
I would rather kill a paradise, searching for real mud and true dust
Swami Shivananda (1887–1963) est né sous le nom de Kuppuswami à Pattamadai dans l'État du Tamil Nadu en Inde dans une famille de brahmane orthodoxe. Après avoir été plusieurs années médecin en Malaisie, il renonce au monde et commence une vie monastique en 1923. Il a vécu la plus grande partie de sa vie à Rishikesh, dans le nord de l'Inde. Il a fondé en 1936 la Divine Life Society (La Société de la vie divine), qui a pour objet d'œuvrer à la paix et la formation de citoyens pratiquant un yoga intégral ; il est le précurseur de l'ouverture de l'hindouisme aux occidentaux sur la base d'un principe : « Servir, aimer, purifier, donner, méditer et réaliser. »
En six ans, 259 personnes sont mortes en prenant un selfie
Des scientifiques indiens ont fait les comptes.
Vous avez peut-être déjà posé vos yeux sur un article indiquant que les selfies sont plus meurtriers que les attaques de requins. C'est vrai. En moyenne, chaque année six personnes trouvent la mort à cause d'une attaque de requin. Entre octobre 2011 et novembre 2017, 259 personnes sont mortes en prenant un selfie.
En moyenne, les victimes ont entre 22 et 23 ans, selon les scientifiques. Passé 30 ans, le risque de mourir à cause d'un selfie diminue drastiquement. Il est également plus élevé pour les hommes, qui comptabilisent les trois quarts des décès.
L'Inde comptabilise à elle seule 50% des décès, sûrement à cause de la jeunesse de sa population estiment les scientifiques. Le pays compte en moyenne deux victimes par accident mortel, contre une pour le reste des pays concernés, «ce qui devrait être attribué au fait que les selfies de groupe sont plus à la mode en Inde que dans les autres pays», peut-on lire dans l'étude.
Pour les auteurs et autrices de l'étude, il est nécessaire de renforcer les «no selfies zones», ou zone sans selfies, que l'Inde a déjà commencé à mettre en place dans plusieurs grandes villes. «Les selfies en eux-mêmes ne sont pas dangereux, mais le comportement humain qui accompagne les selfies l'est. Les individus ont besoin d'être éduqués face à certains comportements à risques et endroits risqués où sont pris des selfies», conclut l'étude. Pour les scientifiques indiens, les «no-selfies zones» doivent comprendre les zones touristiques avec de l'eau, les sommets des montages et les très hauts bâtiments.