Les tomettes sont cassées
et la maison éteinte
les parents partis et le chat endormi
Je haine qui foutu fermé
je chappe part toritaire
Auto
Elle avait mon âge ou à peine plus
et m'apprenait à lire
elle lisait et cela s'écrivait
un texte aux petites dorures Louis XV
Elle était du bon côté du bureau
Elle avait les tiroirs
Et moi les jambes par dessous
Je travaillais le chant des oiseaux
L'ombre est tombé sur la conversation
Seules éclairent ce petit espace
les perles brillantes de tes cheveux
Le lac miroir de tes pupilles
A tâche d'encombre
Alors jeté loin avec tes petites mains
Dans la maison en ruine
comme un tableau de Magritte
l'homme trouait la fenêtre déchirée
la jeune fille pendait de
ses dentelles enivrées
L'évier des escargots du dimanche
livré aux oublis et aux reptiles
et sous le sommier du père
gisait un scorpion racorni
J'ai cru qu'il allait rentrer dans l'expo avec sa voiture. Pour un parisien rien d'étonnant. Nous avons déjà 700 visiteurs!
Fin de l'exposition : 820 visiteurs en 10 jours...Mes 3 panneaux photographiques à l'arrière plan.
Retour dans une merveille : les jardins de William Christie. Jardins baroques utilisant beaucoup l'art topiaire (dont le centre se trouve à côté, à Luçon)
En 7 mois de circulation "douce"en vélo, 3 accidents : dérapages sur des pavés blancs super glissants, dérapage par temps de pluie sur les peintures de la chaussée, et choc avec une voiture dans un carrefour autrefois calme, et devenu très dangereux à cause d'une circulation chaotique due à des travaux tentaculaires...Circulez en vélo disent-ils !! Allez au travail en vélo ! Voici le résultat ! Et en plus la femme agent de police s'obstinait dans l'ambulance à faire souffler dans l'éthylotest le blessé qui venait de prendre son petit-déjeuner!!! Où allons nous?
Festival des jardins de W.Christie: concert dans l église de Thiré. Monteverdi magnifiquement servi.
Paisible troupeau de vaches broutant la bonne herbe des montagne d'Anniviers au bord de la Navizence, un torrent qui prend sa source dans le glacier de Zinal et qui va se jeter dans le Rhône, fleuve qui termine sa course dans la mer Méditerranée.
Pas l'équilibre ! Pas la maîtrise ! Pas le confort !
Le désir, ça vacille et ça va
Sans relâche
"et tu deviens quoi ces temps ?"
"je croise dans les travers du monde
remarche sur mes traces effacées
me retrouve ailleurs
grimpe le long d'un tronc
et me retrouve sous terre
j'ai l'impression
d'avancer"
"vers quoi ?"
"ce qu'il vaut mieux ne pas nommer"
la lumière impossible rapproche le corps impossible
quoi qu'il en soit l'impossible règne
la woo sniper est sur le toit
les yeux ne surveillent rien
la peau est ouverte et détendue
les projectiles font silence
et avalent la distance
qui me sépare
la mort est une copine
