GE
Cet air penché
comme un léger strabisme
une coquetterie décoiffante
(UPJ - Paparazzi des arbres)
Un ciel gris comme un automne pour cette Foire de printemps
(UPJ - Paparazzi des arbres)
Tous les corps dans ce soir d'attente
serrée tombant de lucioles
cherchent une voix
marche dessus la peine
force demain
Ils ont parlé ils ont clamé
ils ont couru ils sont partis
ils se sont tus
longue lumière fil clair
ils sont calmés
Les branches vrillent et ta maladie te sied
écarte tes bras et plaie à ton âme
siège là, sis mon repentir
avec ton palpitant fragile et incommode
[UPJ: paparazzi des arbres]
Talons aiguilles sous la table
une cravache faite voix
toute scène absente, ob-scène
une parole en uniforme
bleu marine
La nudité est révélée et le mystère absent
deux témoins, voyeurs?
regardent le sacré s'éclipser et la pornographie
advenir
Et nous tous ...
Le grand ciselé attrape les assiettes
fabrique un monde en morceau de pluie
Et vous regardez, comment désidérer?
Les volets et les fenêtres
Se couvriront de clair-obscur
ceux, chercheront le vrai
n'entendront que la brume
Drôle de lascar cet arbre serpent, il zigzague sur le chemin du parc au lieu de se dresser vers le ciel! Il devient un peu un garde-fou, un second chemin, un rendez vous pour grimpeurs de tous ages, un banc pour regarder la vie passer.
Il fut tardif, tout empêtré dans ses méandres et circonvolutions, mais enfin les bourgeons sont arrivés!!!