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Le Chinois des pieds à la tête les tord les tire les caresse avant de les jeter à la rue moite de la nuit où gît l'amour impossible
Médecin animiste lisant les chairs
entretenant le culte shintoïste des esprits
nommant les menues
parties de ce quartier
pour en détruire la puissance néfaste
A l'arrière de la berline
Elle souleva la peau de son ventre
comme on lève le rideau
L'homme vit l'enfant à naître
pris dans sa matrice
Et courir toujours cherchant l'autel
seul logis
pour y coucher le sacrifice
Bouche et yeux cousus de rêves noirs
captifs
C'était des luminions bleuis effacés de soleil mais gorgé d'encre qui lestaient leurs pas engourdis de fatigue et de pluie d'été
Mouillées de haut en bas
déshabillées des guerres
ensorcelées de peaux glissantes
Orient très moyen
Sud beaucoup plus sûr
Des yeux dans les plaies
Des plaies dans les pieds coulants
courant de chevaux aux naseaux bleutés
Orteils comme gangue de mourant
Non ma soeur Anne je ne vois rien venir
3D, on dirait que le ciel est dans le choeur et que je serais dans le vitrail
"If you truly love nature, you will find beauty everywhere" - Vincent van Gogh
"Movement is the sound of the body" - Vanda Scaravelli
"I'd rather be a forest than a street" - Paul Simon
"You will regret the day you enter my home uninvited" - Anonymous dog
"Some memories are unforgettable" - Joseph B. Wirthlin
Je suis encore passée
Rien n'a bougé. Vide.
Les ronces se réjouissent de ton absence.
L'ampoule les matins d'hiver
Plaisir à manipuler son reflet chaud
Dans mon café au lait.
Une fois par an
De l'arbre de soie Sortent des plumes
Jets de peinture dans l'air.