GE
Les peaux de phoques, ce lien avec le silence des paysages majestueux
Le cirque Starlight: originaires de Mongolie, un beau spectacle, sans ménagerie
Il est des restaurants où l'on pourrait presque communiquer par sms pour ménager ses cordes vocales...
"Politics is the art of looking for trouble, finding it everywhere, diagnosing it incorrectly and applying the wrong remedies" - Groucho Marx
"Black and white are the colors of photography. To me they symbolize the alternatives of hope and despair to which mankind is forever subjected" - Robert Frank
"And the day came when the risk to remain tight in a bud was more painful than the risk it took to blossom" - Anais Nin
"I've got a crush on you, sweetie pie / All the day and night-time give me sigh / I never had the least notion that / I could fall with so much emotion" - Frank Sinatra
"The things I want to know are in books; my best friend is the man who'll get me a book I ain't read" - Abraham Lincoln
"We should not fret for what is past, nor should we be anxious about the future; men of discernment deal only with the present moment" - Chanakya
Ce n'est pas un signe de bonne santé d'être bien adapté à une société profondément malade.
Jiddu Krishnamurti (1895-1986)
RISHIKESH ou RISHICASH
Tous les jours au coucher du soleil, une centaine de personnes assistent au « Ganga Aarti », une cérémonie de lumière qui est animée par de chants, des prières, des rituels et des discours du maître de cérémonie, Swami Saraswati Chisanand. Le Feu est l'élément central de ce rite nocturne.
L'essence de la cérémonie Aarti est que toute la journée, Dieu nous offre la lumière – la lumière du soleil - (même les jours de pluie) La lumière de la vie, la lumière de l'amour et surtout la lumière sur le Bancomat de l'Ashram.
« Ganga Aarti » est un temps dans lequel nous nous libérons du stress et des tensions que nous vivons au quotidien. Mais nous nous libérons surtout des bruits infernaux des klaxons, du stress des motos qui risquent à tout moment de vous renverser et des voix nasillardes des hauts-parleurs qui braillent à longueur de journée.
« Comme le soleil jaune vif plonge dans l'eau et la réflexion de ses rayons, les larmes aux yeux, nous sommes remplis de nouveau avec un profond sentiment de bonheur, de respect et de communion spirituelle ». (traduction Google) Sans oublier, après que le dernier rayon de soleil a disparu à l'horizon, la divine boîte de « donation » qui se trouve à la sortie et qui attend vos divins billets pour remercier Dieu d'avoir réchauffé nos cœurs.
Devinettes : Ludmila se trouve parmi cette foule. Où est-elle ?
TOI JEANNE, MOI PAS TARZAN
Voulant aller chercher un peu de fraîcheur et de calme dans la jungle de Tapovan, nous débouchons dans un petit lieu paradisiaque où 5 nymphes Israéliennes se baignaient sous les chutes de Tapovan. Ayant oublié mon slip léopard, je me suis contenté de les observer. Voyant mon zoom 400 mm en pleine action, les belles se sont laissées apprivoiser sans trop de difficultés.
En voyant ses baigneuses dans ce décor idyllique, je pensais au Paradis terrestre, à Adam et Eve et les conséquences malheureuses du péché originel :
« Une pomme, deux poires et..... beaucoup de pépins ».
CAPITALISME À L'INDIENNE
Le capitalisme indien est en train de conquérir le monde. Le rachat d'Arcelor par Mittal, de Jaguar et de Land Rover par Tata, plus près de chez moi, juste au pied du Val d'Anniviers, d'Alusuisse par le groupe indien Aditya Birla témoignent de cette puissance.
Tout va très vite en Inde, tellement vite que les politiques (occupés par leurs magouilles) ne voient pas que la frénésie qui anime les gens de ce pays pour le business va sans doute avoir ces prochaines années des conséquences très graves sur le plan économique, écologique et sanitaire. Si les politiciens et les industriels indiens ne réexaminent pas les modalités du développement économique, l'Inde s'enfoncera dans un désastre écologique sans précédent, et ce, pour les raisons suivantes :
1. le rapide tarissement de la nappe phréatique ;
2. la mort imminente ou avérée de ses grands fleuves à cause des eaux ménagères et des effluents industriels ;
3. les taux excessivement élevés de la pollution atmosphérique dans ses villes ;
4. la non-réglementation de l'élimination des déchets chimiques et toxiques ;
5. la dégradation continue de ses forêts.
On honore à coup de grands discours Gandhi par ci, Gandhi par- là, mais on ne médite pas les paroles de ce grand homme qui a mener l'Inde à son indépendance :
« Si, pour remplacer et surpasser les Anglais, nous gardons et développons le régime économique qu'ils nous ont apporté et qui a fait notre ruine, nous continuerons de faire nous-même notre ruine qui n'en sera que plus complète. »
Et on a tendance à oublier, toujours cette analyse de Gandhi, sur la ruine qui a mener des milliers de gens dans la misère :
« L'ancienne noblesse terrienne possédait sans doute de grands et riches domaines, mais la grandeur et richesse du domaine était de nourrir un grand nombre de gens ; toute une famille qui se ramifiait sans se séparer ; la jeune génération ne songeait à quitter que lorsque le domaine familial, trop chargé, ne pouvait plus la porter.
Le fisc évalua au taux de l'argent ces propriétés qui produisaient tout sauf du numéraire, et les taxa comme s'il se fût agi d'une exploitation agricole à l'occidentale, fonctionnant au profit d'un titulaire.
Ce fut la ruine de populations nombreuses et des honnêtes traditions qu'elles représentaient.
Les collecteurs d'impôts pour le compte de l'étranger rachetèrent à bas prix les champs et les maisons de ceux qu'ils avaient ruinés. »
Aujourd'hui ce sont les fils de ces ordures qui en profitent. Dommage pour ce magnifique pays qui méritaient beaucoup mieux que se ramassis de politiciens corrompus, alors que se pays regorgeait de grands maîtres de sagesse qui ont rayonné dans le monde mais que l'Inde n'a pas assez écouté.
Om namah Shiva !