GE - Une photo par jour
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Genève, janvier 2014

"Outside of a dog, a book is a man's best friend. Inside of a dog it's too dark to read" - Grouch Marx

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Genève, janvier 2014

"The only fence against the world is a thorough knowledge of it" - John Locke

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Watching the movie "Jobs"

"I get asked a lot why Apple's customers are so loyal. It's not because they belong to the Church of Mac! That's ridiculous" - Steve Jobs

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Dreaming of India, janvier 2014

"Krishna taught in the Bhadavad Gita: Be active, never be inactive, and don't react to the outcome of the work"

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Rêvant de chaleur, Genève, janvier 2014

"Some say the world will end in fire, some say in ice" - Robert Frost

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Genève, janvier 2014

"L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant" - Blaise Pascal

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Rêvant au point du jour, Genève, janvier 2014

"Life is a great sunrise" - Vladimir Nabokov

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New York: le quartier d'Il était une fois en Amérique

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New York: parc de la mairie

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Zurich: nouveau concept italien de bar-pizzeria-self

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Paris: un verre de trop au Harry's Bar et j'essaie les fonctions créatives de mon nouvel Olympus...

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Paris: petits plaisirs parisiens

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Paris: nuée de pigeons poétiques

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Paris: Chez Denise... La vraie cuisine française !

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Si tant tellement ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

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À la recherche du soleil du matin par -38. Mais comment se fait-il que les branches ne se brisent pas sous le poids par ce froid ? Ça deumeure un mystère pour moi

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Bonjour les Cadillacoises et les Cadillacois :)

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Collectif des enfants de Preissac

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La vie rien de moins

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Rivière Kinojavis à Preissac

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La chance que j'ai

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Day 5 - From the Top

(hors champ)
A l'ashram il y a un endroit où tous les yogis peuvent trouver un peu de réconfort : on peut y acheter, entre autres, des salades de fruits, des jus, des noix de cajous, des amandes. Bien entendu, l'ensemble est sensé suivre le régime stricte prescrit par l'Ayurveda, mais finalement, on trouve beaucoup plus de monde que prévu à la Health Hut.
Même le chien vient s'y reposer.

(Into the frame)
Au premier plan une natte de bamboo, deux petites tables avec des sièges de plastique rouge. On dirait qu'elles attendent des clients, mais personne ne vient.
Au lointain on aperçoit la colline, verte, verte, verte.
Au deuxième plan, au centre de l'image, un dattier. Sur la gauche, un bananier qui a l'air de sourire avec ses larges feuilles qui donnent de l'ombre à son pied.
Au troisième plan, sur la gauche, on peut distinguer le toit d'une petite maison. Le rouge orangé du toit se détache du reste de la jungle.

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Day 6 - Jay

(hors champ)
Aujourd'hui j'ai pu acheter à la boutique de l'ashram une nouvelle tenue pour me changer. Je vais pouvoir laver mes vêtements de yogi pour en passer de nouveaux : Jay (victoire).

(into the frame)
Un fil à linge jaune traverse la moitié supérieure de l'image. Sur le fil, pendu, un pantalon blanc. À l'arrière blanc, un mur fait de feuilles de coco tressées.

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Day 7 - The astral traveller

(hors champ)
Plan d'ensemble : le Hall de méditation. Je suis assise au fond, sur le côté droit de la salle. A la gauche, mon amie Lucy, ma compagne d'asana. Lucy, comme son nom l'indique, est lumineuse. Elle illumine le jour de fulgurances qui me font éclater de rire.
Ce soir, comme chaque soir à 20 heures, l'ensemble des yogis se rend au Hall de méditation. On s'assied en silence pour une trentaine de minutes, dans le noir. A la fin de ce long silence, on rallume les lumières et la foule chante « Hare Krishna, Hare, Hare... ».

(into the frame)
Devant moi, quatre cent pèlerins à tee-shirt jaune et pantalon blanc. Au fond une scène. Au centre de la scène se trouve une immense statue de Shiva en bronze. Devant Shiva, trois divinités de pierre noire, recouvertes de tissu orange comme si elles étaient habillées.

Un peu en avant, de chaque côté, les portraits des gurus et leurs statues.
Sur la scène, quatre swamis. Un vieux tamoul, une jeune Orya, deux britanniques.
Lucy soudain éclate de rire et me dit :
- « je soupçonne celui du milieu d'être un astral traveller : il ne bouge pas d'un pouce ! »
Je photographie la scène en éclatant de rire. L'image est floue. J'ai perdu toute ma concentration.

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Day 8 - La petite fleur aux pieds de la Déesse

(hors champ)
Ce matin, me rendant aux bords du lac pour rejoindre le cours de yoga, je me suis aventurée dans la pénombre. A l'entrée du hall, aux pieds de marches on trouve deux statues de Bhagavati. Elles sont à l'échelle un et demi de la taille humaine. Ce matin, sur ce pied plus grand que nature, se trouvait une offrande. Une petite fleur de jasmin blanche déposée sur une feuille verte. J'ai trouvé la trace du geste adorable.

(into the frame)
Gros plan sur le pied de la statue taillée dans du granit noir. Au centre, un couple de fleurs disposé sur une feuille verte. On distingue clairement les ongles de la statue, tout comme ses bijoux de cheville.

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Day 9 - L'hippocampe

(hors champ)
Dans le hall de la cantine, alors que je pratique l'asana du poisson, je regarde, tête retournée, les fourmis monter une colonie à travers la moustiquaire. Le trou déchiré dessine comme un hippocampe.

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Day 10 - Suraji

(hors champ)
En allant se baigner au lac, je photographie Suraji, yogi des himalayas, qui vient, chaque jour à la même heure. Il veut apprendre à nager mais il a peur. Il ne respire pas entre deux brasses. C'est comme s'il était incapable de faire usage de la technique du yoga pour apprendre à nager. Chaque jour, il demande alors conseils à des européens pour apprendre la brasse. Depuis que je suis arrivée, il progresse à une vitesse incroyable.

(into the frame)
A l'arrière plan, des montagnes dont la couleur tire sur le bleu.
Au centre gauche, Suraj, un indien dont les traits sont admirablement dessinés. Il a de grandes oreilles et le nez tout à fait droit. Ses cheveux lui tombent au milieu du dos. Son corps, mince et élancé, ressemble à celui d'une femme. Planté dans le lac comme au milieu de l'image, son corps fait des ondes. Il me sourit.

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Day 11 - my own temple

(hors champ)
Au dortoir, parce qu'il est difficile de conserver quelque chose de son intimité et que sans intimité, on perd quelque chose de sa créativité, je refermé on espace avec des draps. Je me suis fait une tente, ou une cabane « comme les gosses » a commenté Daniel.
Comme le matin, je ne vais pas toujours chanter les Bhajans avec les astral travellers, je reste dans ma tente, à méditer. C'est comme une grotte. Pour rendre le lieu saint, je me suis fabriqué un petit temple.

(into the frame)
A l'arrière plan, le mur fait de feuilles de cocotier tressées. Un livre supporte l'autel. C'est une édition de cuir d'une grammaire Malayalam que j'ai achetée lors de mon dernier arrêt à Cochin. Il sert à soutenir un carte postale : un gravure (handmade) d'un arbre. L'arbre représente la forêt. Au pied de l'arbre, une minuscule statue de Ganesh de la taille de la moitié de l'index. Il cohabite avec une petite déesse des mers, une sirène peinte sur un morceau de bambou.
Aux pieds de la statue, une pièce de deux roupies, pour la bonne fortune à venir. Des fleurs pour la douceur et les graines rouges de l'arbre de la cour dont je ne connais pas le nom. Une épluchure d'orange, apportée par mon amie Varténie, que j'ai découpée en forme de cœur. Derrière le livre, une boîte d'alumettes, jaune et verte. Une petite bougie ronde marque la présence du feu. Tout cela n'est que simulacre : on n'allume pas de feu en forêt.
Au pied de la minuscule montagne d'objets, un livre de contes, de La Mère : « Tales of all Times » pour m'inspirer le travail d'écriture à venir.

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Genève

Il y a 30 ans, il m'avait pris en stop entre Berne et Zurich. Aujourd'hui, il habite sur un bateau dans le port de Barcelone

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Genève

Manifeste pour libérer l'ocytocine

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Genève

Coins de rue et images immondes

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Genève

What about if she only wears Chanel No 5 ?

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Genève 17h15

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Genève

... or longer: that is the question

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Genève

L'autogoal du snapshooteur, bonheur du photographe

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Genève - 07 heure 11

Elle dort depuis des mois devant l'entrée des magasins H&M. Au matin empaquète ses couvertures, s'assied dessus en se poussant un peu de côté, fume, quand elle n'harangue pas le flux des gens que déverse la gare. Disparait parfois avec tout son barda pour revenir se blottir le soir contre les portes du magasin fermé. Dit merci en anglais quand on lui fait l'aumône. Peut plaisanter avec un policier et l'envoyer valser subitement en poussant un hurlement.
Que faire ? Comment protéger cette femme d'elle-même ? Comment tendre la main à quelqu'un qui la repousse?

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Ont the road - 17 heures 27

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La Sainte Beaume par TV interposée

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En ce moment au dessus de nos têtes

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Eternels voyageurs

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 15 - La semeuse

SEUL AU MILIEU DE LA MULTITUDE

Voilà bientôt 15 jours que je suis arrivé en Inde et je n'ai rencontré que trois touristes étrangers appartenant à ma race. En faites, je les ai entrevu, car ils étaient en train d'admirer un magasin de casseroles dans le bazar d'Almora, je n'ai pas voulu les déranger. Pas le moindre touriste occidental dans tout l'Uttaranchal, c'est assez surprenant, mais je suis le dernier à me plaindre de cette situation. Il faut dire aussi que tous les endroits que j'ai visités dans l'Uttaranchal ne sont pas adaptés au confort que recherche en général le touriste venant de pays européens ou nord-américains pour ne citer qu'eux.

Par exemple je n'ai trouvé qu'une seule banque dans toute la région, qui changeait mes francs suisses. La ICICI BANK d'Almora est la seule qui change la monnaie, la Bank of India, ne change que les Traveller chèque. Quand j'ai effectué mon change, on aurait dit que c'est la première fois qu'ils voyaient des francs suisse. Il m'a fallu trois quart d'heure pour changer 200 frs. Trois personnes ont trituré mes 2 billets pour voir s'ils étaient authentiques. Mais par contre tout le monde a été très aimable et très gentil en s'excusant pour toute la paperasserie qu'il me faisait subir. J'étais déjà content d'avoir trouvé une banque qui veuille bien faire le change car j'aurais dû écourter mon voyage dans l'Uttaranchal car je n'avais pas assez changé à Delhi. Le voyage nous apprend aussi à être patients.

Autre difficulté pour le touriste qui ne voyage pas en « bande organisée », c'est que tout est indiqué en hindi. Ici, à Bageshwar pas le moindre panneau inscrit en anglais. Les menus sur les cartes sont tous inscrits en hindi, si vous ne connaissez pas les plats indiens vous êtes mal barrés. Il y a 20 ans, j'aurais eu du mal à me faire à cette situation, mais heureusement j'ai évolué dans ce sens-là. Le grand progrès que j'ai fait, c'est de m'être adapté à la cuisine indienne et de l'apprécier. Avant j'étais « Continental food », je n'aurais pas tenu une semaine dans l'Uttaranchal. Aujourd'hui, dans un dhaba j'ai voulu essayé un plat à base de pommes de terre que je ne connaissais pas. Le cuisinier m'a averti trois fois qu'il était très fort car il contenait beaucoup de chili. Pour qu'un indien t'avertisse que le plat est fort, c'est qu'il doit vraiment être fort. Il était effectivement très fort, mais j'ai fini mon assiette. Après ça il ne faut pas embrasser votre partenaire, sinon vous lui brûler l'œsophage, faites exploser son estomac et lui pulvériser la tuyauterie et le pot d'échappement.

Par contre les avantages, c'est que les hôtels ne sont pas chères à cette saison. Le prix le plus élevé que j'ai payé c'est 7,10 frs et c'est l'hôtel « Uttaranchal Deep » « All types Rooms Are Available » à Pithogararh. Il ne faut pas être regardant sur la qualité des chambres qu'on vous offre, mais apparemment les indiens apprécies ce genre d'établissement, du moment qu'ils ont la télé.
Justement il se fait tard et mon moment de distraction, c'est l'heure de mon zapping sur les chaînes indiennes. Il y a tous et n'importe quoi. Si la télévision c'est le reflet de cette société indienne, je comprends pourquoi les Grands Sages sont partis se réfugier dans les recoins les plus reculés de l'Himalaya.

« Dans le désert, la jungle ou sur les hautes montagnes, l'adepte trouve la paix lui permettant la contemplation sans interruptions extérieures » Sirdar Ikbal Ali Shah

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 16 - Jeune paysanne de Baligath

EN LONGEANT LA RIVIERE

Ce matin je décide de quitter les bruits assourdissants de la ville pour aller me promener dans la campagne environnante de Bageshwar. Depuis ma chambre d'hôtel, j'ai repéré un village qui est à environ 5 km et j'en fais le but de ma ballade. Pour y arriver il faut suivre la rivière Gomti par des petits chemins qui traverse des champs en escalier. Je pars toujours au hasard, je choisis en général un point qui domine la vallée, qui est souvent un temple ; quand je ne suis pas sûr du sentier que j'ai emprunté, je montre le temple à une personne que je rencontre et elle me m'indique le bon chemin. Les gens sont contents de t'indiquer le chemin et pour moi c'est rassurant, et même si on ne parle pas la même langue c'est un petit moment d'échange. Quand on part au hasard on ne peut pas être déçu puisque l'on s'attend à rien. Dès qu'on est loin du bruit des klaxons la campagne devient un vrai havre de paix.

Arrivé à environ 1 km du village de Balighat, j'aperçois les toits colorés d'un temple qui se trouvait sur une presqu'île de la rivière. Un prêtre était sur le balcon, il m'aperçoit et me fait signe de venir. Il m'indique le chemin que je dois prendre pour le rejoindre. Arrivé à la porte du temple je me déchausse, et constate qu'à part les deux prêtres, il n'y a que des femmes qui font leurs dévotions. Dans l'enceinte il y a plusieurs petits temples qui renferment chacun un dieu ou une déesse, le dévot va rendre son culte dans le temple où trône son dieu favori. Les Hindous pensent qu'être en présence d'un homme saint, d'un dieu, ou bien voir l'un ou l'autre, les toucher, leur rendre hommage, suffit à vous conférer une partie de leurs vertus.

Comme à chaque fois, je demande au prêtre à quelle divinité le temple est consacré. Il me répond que ce lieu sacré est dédié à la déesse Devi, épouse de Shiva. Décidément je fais tous le tour de la famille du dieu Shiva, après avoir connu sa mère au mont Dhwaj à Pithoragarh, voici maintenant son épouse qu'on me présente.
Je dois avouer que je m'y perds un peu dans la cosmogonie hindoue, pour quelqu'un qui n'a pas baigné dans ce monde de dieux et de déesses depuis sa tendre enfance, il n'est pas facile de s'y retrouver. Et puis l'hindouisme, est l'une des plus vieilles religions du monde, elle n'a pas de fondateur humain, même légendaire. Cette religion repose sur un vaste corpus de textes nommé : Véda. Ces textes sont réputés avoir été exhalés par l'Absolu (Brahman) à l'origine des temps et « entendu » par des sages appelés rishis, qui l'auraient ensuite transmis de bouche à oreille à leurs disciples.
À la différence de notre religion chrétienne, elle ne comporte aucun article de loi auquel les fidèles seraient tenus de croire sous peine de tomber dans l'hérésie. L'Hindouisme ne s'organise pas en une Eglise avec à sa tête un personnage comme le pape ou le dalaï-lama, elle n'a pas de hiérarchie. On compte aujourd'hui plus de 800 millions de personnes adeptes.

Après la visite de Devi Temple, je continus ma promenade et arrive à un petit hameau d'une dizaine de maisons. Voyant un magasin je m'arrête et demande s'ils ont du chai (Thé au lait épicé). Il s'empresse de me faire assoir et m'apporte au bout de quelques minutes mon thé. Il était délicieux, le meilleur que j'avais bu jusqu'à présent. Je sors mes roupies pour payer et l'homme me dit que c'est offert et qu'il refuse mon argent. Devant ce geste je suis confus et le remercie. Que de bonnes vibrations ! Que de bonnes vibrations !

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 17 - Erotisme d'un temple sacre, erostisme de la publicite

EROTISME EPICE À L'INDIENNE

Pour ma dernière journée à Almora, je m'en vais flâner à Lalal Bazaar, une rue piétonne bordée de devantures richement sculptées, qui constitue un lieu de promenade agréable. Mes pas me mènent jusqu'au Nanda Devi Temple, datant de la période chand, qui est couvert de sculpture, dont certaines à caractère érotique à faire rougir une grenouille de bénitier.

C'est un paradoxe, l'Inde réprime la sexualité comme peu d'autres sociétés dans le monde, mais nombres de ses temples vénèrent l'érotisme et l'ont immortalisé dans la pierre.
Nous habitons la « Région du Désir », cette planète où ce sentiment, pour notre malheur, règne en maître. Les bouddhistes, particulièrement, l'affirment : Désir des biens du monde, désir de puissance et d'argent, désir d'immortalité, désir aussi du corps de l'autre. Notre but dans cette existence est justement de vaincre le désir, de se détacher de ce matérialiste qui nous emprisonne afin de nous délivrer de la souffrance.

« La roue est brisée. Le plan sans désir est atteint
Le lit du fleuve est à sec, l'eau ne coule plus
La roue brisée ne tournera plus
Ceci est la fin de souffrance. »
Udâra Sutta

Rien d'étonnant si Kama, la divinité de l'amour, à la fois cosmique et sexuel, est un des dieux les plus puissants et les plus anciens de l'Inde. Le Rig-Veda, le plus ancien texte rédigé en sanscrit, assurent même qu'il est le plus puissant des dieux.
L'Inde est aussi le pays des traités d'amour, dont le plus célèbre, le Kâma Sûtra. C'est sous l'empire de la dynastie Gupta (milieu du 2ème siècle apr. J.-C. – 585), apogée de l'Inde classique qui vit l'énigmatique Vâtsyâyana compiler cette antique traité de l'art d'aimer. C'est dans un univers oisif et raffiné où la bourgeoisie urbaine se vouait, avec ses serviteurs, entremetteurs, eunuques et prostituées, à réaliser tous ensemble, « Les trois but de la vie » : La Vertu (Dharma), la Prospérité (Artha) et l'Amour (Kâma), soit la vie rêvé d'une civilisation saturée de religion.
Bien loin d'un livre pornographique ou ésotérique, comme on le croit, le Kâma Sûtra se veut une étude « technique » des soixante-quatre positions de l'amour physique, hétérosexuel, impartial et systématique de cette dimension essentielle de l'existence. Les Indiens du 21ème siècle s'abreuvent encore de cette grande œuvre de civilisation.

Pour ceux qui sont blasés et qui ont déjà expérimenté le Kâma Sûtra Suisse, c'est-à-dire les positions du missionnaire, de la levrette, de la brouette et de la raclette, voici quelques façons d'épicer à l'indienne vos folles nuits d'amour.

Le bas du corps de la femme qui soulève ses cuisses est pris de travers par le garçon qui la pénètre ; c'est ce qu'on appelle la Grande Ouverture.

Entourant les flancs de la femme avec ses deux cuisses, les genoux sur le côté, il l'élargit. Cette posture exige de la pratique est appelé la Reine du Ciel.

Le garçon est debout, adossé contre un mur. La fille s'assied sur le siège formé par ses deux mains. Entourant son cou de ses bras, elle déploie ses jambes le long du mur, l'emprisonnant entre ses cuisses. C'est la Posture Suspendue.

Tenant enlacée par-derrière la femme qui lui tourne le dos, il la retourne. C'est la Tournante, qui demande de la pratique

Et pour terminer, la Pose du Clou, avec une jambe sur la tête et l'autre en extension, le garçon la pénètre. Mais attention cette position nécessite une certaine expérience, au risque de vous retrouver bloqué. La tête de votre assureur quand vous lui annoncez que vous êtes en arrêt de travail maladie à cause de la Pose du Clou.

« Je salue aussi les anciens sages qui ont exposé les conceptions de leurs temps concernant notre sujet (...) Parmi eux, Nandi, le compagnon de Shiva, mit à part les mille chapitres concernant la sexualité créant le Kâma Sûtra. »

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Carnet de route d'un UPjiiste - Un hiver indien - 18 - Alors chef, qu'est-ce que tu nous mijotes aujourd'hui ?

GOODBYE, MISTER SHAH

C'est le départ d'Almora, je quitte le Kailas Hotel et son sympathique propriétaire Mr. Jawarhar Lal Shah. J'en avais fait ma base, laissant ma valise dans ma chambre afin de n'être pas trop chargé pour visiter la région du Kumaon dans l'Uttanranchal. Ce n'est pas facile de devoir dire adieu à une personne âgée de 96 ans qui se trouve proche du Grand Voyage. En tout cas je lui souhaite d'arriver centenaire comme son vieil hôtel qui porte le nom d'une montagne considéré par les Hindous comme la demeure de Shiva, le Kailkash au Tibet. Je rêve d'en faire un jour le tour avec les pèlerins tibétains, mais pas dans les conditions actuelles. Tant que la Chine aura la main mise sur le Tibet il n'est pas question que je mette un pied dans ce pays occupé.
Le Kailas hôtel porte les traces d'un passé qui n'a pas dû être triste. Il n'y a qu'à voir les peintures qui ornent les murs que les clients ont laissés. Pour certaines, copies de pochettes de 33 tours des années 70, pour les autres celles des dieux qui peuplent les montagnes de l'Himalaya, des paroles d'Amour et de Sagesse et des compliments pour l'amabilité et la gentillesse de Mister Shah qui a marqué ses hôtes par son ouverture d'esprit et sa bonté qui se lit sur son visage. C'est peut-être le seul banquier au monde que je connaisse qui me parait sincère et honnête, il mérite tout le respect, car sa confrérie ne peut pas en dire autant.

Mr. Shah me présente le portrait de son père. « Il est mort » qu'il me dit. Si le père était encore vivant et que son fils à 96 ans, alors là, je leur demanderais la recette de l'élixir de longue vie, et j'en achète tout de suite un litre.

Je suis venu à Almora pour deux raisons, premièrement c'est que c'est une des seuls régions des contreforts de l'Himalaya que je ne connaissais pas, et la deuxième, c'est ici, non loin de Kasar Devi Temple, où médita Swami Vivekananda, que passa une partie de sa vie le Lama Govinda, auteur du livre « Le Chemin des nuages blancs ». J'ai visité un petit temple tibétain qui lui est en parti consacré, en tout cas son portrait trônait en compagnie d'autres personnalités religieuses tibétaines. J'aime voir les endroits où des personnages qui m'ont marqué, ont vécu, afin de sentir l'esprit du lieu, de comprendre pourquoi ils sont venus s'installer dans cette région, qu'est-ce qui a pu les inspirer, etc. J'ai été rarement déçu, car j'ai trouvé souvent des réponses à certaines de mes interrogations. Cherche et tu trouveras, dit l'adage.

Grâce à eux, je n'ai pas découvert l'Inde des guides touristiques, mais une autre Inde, celle qui peut encore vous faire rêver. Il suffit de vous brancher sur certaines longueurs d'onde et de temps en temps vous recevez un message « apporté par le Vent des Himalaya».......
Grâce à tous ces mystiques, ces Maîtres de Sagesse, ces écrivains, ces explorateurs, ces peintres, ces aventuriers, j'ai parcouru le Cachemire légendaire qui recèle encore bien des mystères, le Ladakh, où seul, j'ai assisté à la danse des Mystères durant 2 jours dans la vielle gompa de Chamray, le Spiti, le Kinnaur, Shimla, ancienne capital d'été de l'époque coloniale, Mac Léod Ganj, résidence du Dalaï Lama et du Gouvernement tibétain en exil, la vallée de Kullu et notamment Naggar, où vécurent Héléna et Nicolas Roerich, une vallée où les esprits sont encore en activités, Rishikesh, Gangotri, Katmandou, Darjeeling, Kalimpong, Bénarès la sainte au bord du Gange, Jaisalmer au Radjasthan, etc.
Tous ces voyages m'ont fait découvrir un autre univers, un autre monde que je ne soupçonnais pas et ont changé ma perception et ma vision de l'esprit qui ont conditionné ma vie. Mais tout cela c'est personnel, on ne commente pas son voyage intérieur. Il y a autant de religions qu'il y a d'hommes et de femmes sur terre, chaque Être humain à son Chemin à parcourir, c'est à chacun de découvrir la voie qui le mènera vers l'Esprit de Vérité. Ce qui touche le Cœur, on le garde pour Soi, car s'y on se mettait à parler les gens ne vous croirais pas et vous passeriez pour un illuminé, sujet à la moquerie des imbéciles qui eux, ont tout compris et de haine pour ceux qui en ont fait un commerce.

Parler beaucoup est source de danger
Le silence est le moyen d'éviter l'infortune.
Le perroquet bavard est enfermé dans une cage,
D'autres oiseaux ne sachant pas parler volent partout librement

Trésor Précieux des Discours Elégants, Stance 118

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver Indien - 19 - Manœuvre militaire d'une unité du régiment du Kumaon

RANIKHET, PASSE COLONIAL, PRESENT MILITAIRE

Ranikhet, dernière étape de mon escapade hivernale dans la région du Kumaon, avant de redescendre vers des cieux plus cléments au niveau de la température.
Ranikhet est une station climatique à 1849 mètres d'altitude. En quête de fraîcheur au plus fort de l'été, les Britanniques avaient construit des stations climatiques sur les contreforts de l'Himalaya. Certaines d'entre elles, ont survécu à l'Empire et conservé un cachet colonial et c'est le cas de Ranikhet.

Ici le paysage est superbe, tout à fait typique des montagnes himalayennes, couvert de cèdres déodars, de majestueux cyprès, de pins centenaires et de chênes. De Ranikhet, la vue sur les cimes neigeuses de la Nanda Devi (7816 m.), du Tsishul (7120 m.) et dans le lointain du Panchachuli (Cinq Cheminées) est encore plus éblouissante. (Même si je suis frustré au point de vue photo, forte luminosité et ciel voilé.) Ce n'est pas un hasard si dans les alentours, cette nature à receler dans le passé des abris et des refuges pour les sages, notamment à une trentaine de kilomètres, la grotte du célèbre Yogi Christ Babaji, le Maître immortel qui a initié en 1861, le grand adepte Lahiri Mahasaya.

Aujourd'hui Ranikhet, ce n'est pas la sagesse qui domine la ville, mais plutôt la force, car elle accueille en son sein le régiment du Kumaon. Partout les militaires sont présents et il est difficile de savoir ce qui est autorisé de photographier et ce qui ne l'est pas, la police militaire est présente partout et mon appareil photo constitue un sujet d'interrogation et des regards soupçonneux.

Je me souviens en 1999 d'avoir rencontré à Rishikesh un militaire de ce régiment qui effectuait un pèlerinage durant une permission, après s'être battu à Kargil dans l'un des nombreux conflits qui opposent l'Inde et le Pakistan. Les deux armées s'étaient affrontées pour un bout de rocher, dans une région montagneuse recouverte de neige située entre le Cachemire, le Pakistant et le Ladakh. Cette bataille de Kargil avait été un véritable massacre pour les deux belligérants et avait marqué les esprits, tant du côté indien que pakistanais. Le cinéma bolywoodien s'est même emparé de cet épisode tragique pour en faire un film célèbre à la gloire de ces soldats qui se sont battus héroïquement pour un bout de caillou dédié à la grandeur de l'Inde.
Le militaire, tireur d'élite dans son régiment, avec qui j'ai partagé un chai, n'avait rien d'un héros. Il y avait de la tristesse dans son regard, marqué de temps en temps par de long moment de silence. Il devait retourner dans la région de Kargil, ça ne l'enchantait guère car là-bas, ce qui se passait, ce n'était pas du cinéma.

Depuis la déchirure de l'Inde en deux, puis en trois lorsque le Bangladesh naquit dans le sang, le Pakistan est l'ennemi héréditaire. Inutile ici de discuter. Le matin, quand ils vont au toilette faire leur besoin, les indiens disent : « Je vais au Pakistan.»

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 20 - – Loin du bruit et de la pollution, forêts et montagnes sont devenues le refuge des Sages.

THE TIMES OF INDIA

Aujourd'hui, c'est jour de fête en Inde, c'est le jour de l' « Indépendance de la République Indienne ». Le temps est mitigé et la grande partie des magasins sont fermés, il n'y a pas grand-chose à faire aujourd'hui. Comme demain j'ai un long trajet en bus jusqu'à Haridwar, la ville sainte au bord du Gange, j'ai décidé de me reposer et de ne rien entreprendre de spécial. J'achète le « Times of India », un des plus gros tirage en Inde, afin de me reconnecter au monde, avant de retrouver Rishikesh où je vais passer la deuxième partie de mon voyage.

AVALANCHE KILL'S SWISS IN J&K'S GULMARG
Vendredi 24 janvier, un homme de nationalité Suisse a été victime d'une avalanche à Gulmarg, station de ski au Cachemire indien. Les secours sont intervenus, mais malheureusement le skieur Suisse n'a pas pu être sauvé.

Pourquoi venir mourir sous une avalanche en Inde, alors que nous en avons pleins en Suisse ?

$2'500 BAIL FOR BIEBER AFTER DRUNK DRIVING ARREST
Justin Bieber, 19 ans, a été arrêté par la police à Miami Beach en état d'ébriété au volant de sa voiture. Le juge la condamné à une amende de 2'500 $.

Si Justin Bieber regarderait www.uneparjour.org il aurait pu suivre mes conseils : « AFTER WHISKY DRIVING RISKY » « Conduire c'est risqué après un whisky »

FRENCH FIRST LADY HEADING TO INDIA TO BACK CHARITY
Son mari président crée de la pauvreté et sa première dame crée des œuvres de charité pour venir en aide aux pauvres !

J'ai l'impression de lire « Le Matin », si je continus je sens que je vais me déclencher une grosse déprime avant de retourner dans ce monde si charitable. Mais la dernière page du « Times of India » me laisse perplexe ! Une page entière de publicité est consacrée à Narendra Modi, le pire candidat possible du BJP, le parti nationaliste hindou. Ce populiste autoritaire deviendra Premier ministre de l'Inde si le BJP, principal parti d'opposition, remporte les législatives de 2014. Premier Ministre au Gujarat, Narendra Modi est l'artisan des pogroms antimusulmans qui ont ensanglanté sa région sous son gouvernement en 2002. Il est soupçonné de les avoir commandités ou tout du moins d'avoir laissé faire ; résultat final, près de 2000 personnes sont mortes.
Ces massacres – peut-être en Inde les premiers de l'ère de la retransmission télévisée en direct – ont provoqué un type de réaction différent de la part des minorités : utiliser les bulletins plutôt que les balles. Une prise de conscience a eu lieu dans la population indienne modérée ; au lieu de s'abstenir simplement de voter pour le BJP, les gens se sont mis à voter pour le parti le mieux placé pour battre le BJP.
Cette page de publicité pour ce nationaliste me fait penser à nos partis nationalistes européens et suisses. Ils promettent tous la même chose afin de toucher un maximum d'électeurs assez crédules pour croire en des promesses que ces ordures ne tiendront pas : Lutter pour la corruption, lutter contre l'inflation, pour un gouvernement fort, pour la sécurité dans le pays, pour une éducation pour nos enfants, pour l'emploi des jeunes, pour l'honneur des femmes, pour la prospérité et la force de l'industrie indienne, etc.... La seule chose qu'il ne parle pas c'est de l'asile. L'Inde ne possède en fait aucune loi sur les demandeurs s'asile.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 21 - Hari Ôm Mâta Mary ! Le miracle est arrivée jusqu'à Ranikhet

CHRISTIANISME À L'INDIENNE

En visitant le Mall de Ranikhet, j'ai découvert une église catholique, d'architecture européenne, encore bien conservé qui date de 1899, l'époque du colonialiste. On y célèbre encore le dimanche matin la messe. Juste au-dessus de cet édifice, on a reproduit la grotte de Lourde avec les statues de Bernadette et de Marie la Vierge Immaculée, qui est enfermée derrière une vitrine.
À une centaine de mètres plus bas, une autre ancienne église a été érigée, mais celle-là, est aujourd'hui occupée par une organisation caritative destinée aux veuves de militaires. Sa boutique d'artisanat vend des textiles, des bibelots, des pickles et des confitures. À la place de l'ancienne sacristie, une banque s'est installée. Quand les affaires du ciel ne marchent plus, on s'en remet aux affaires terrestres, l'argent n'a pas d'odeur et les voies des comptes en banque du seigneur ne sont pas impénétrables.

En parlant du christianisme en Inde, Gandhi disait :

« Malheureusement, depuis 150 ans, le christianisme en Inde est mêlé d'une façon inextricable à la domination britannique. Il est devenu pour nous synonyme de civilisation matérialiste et d'exploitation impérialiste – exploitation des races faibles par la forte race blanche. L'influence du christianisme en est devenue purement négative. Mais en débit de ceux qui le professent, il nous a fait quelque bien ; les écrits des missionnaires chrétiens ont stigmatisé certains de nos abus et nous a forcé à réfléchir.»

Le message évangélique s'est diffusé à partir de son berceau originel, la terre d'Israël, non de l'Occident vers l'Orient, mais dans deux directions opposées, vers l'Europe d'une part et vers l'Asie de l'autre. Certaines régions d'Asie furent christianisées avant l'Europe, le cas des chrétiens syriens du Kerala l'atteste. Des apôtres qui avaient suivi Jésus, quelques années après la crucifixion, sont partis en direction de l'Inde apporté la Parole de Vérité du Maître de Sagesse de Galilée. C'est le cas de Thomas et de Barthélémy.

Les Hindous chrétiens du Kerala non pas été convertis au christianisme après l'arrivée du navigateur portugais Vasco de Gama. Leur religion n'a rien de moderne et remonte à l'origine du christianisme. La tradition indienne raconte qu'ils ont été convertis il y a de cela dix-neuf cent ans, par l'apôtre Thomas, celui que l'on nomme l' « Incrédule ». Thomas en faites était avec Marie-Madeleine, l'un de plus proches disciples de Jésus, il était son alter ego, en lui disant : « Je ne suis plus ton Maître, puisque tu as bu et que tu t'es enivré à la source bouillante d'où moi-même je jaillis. » Quand Thomas arriva dans le Sud de l'Inde, après être passé par Taxila et le Cachemire, la population lui fit un accueil aussi cordial que celui que Vasco de Gama devait trouver plusieurs siècles plus tard. Mais les intérêts du navigateur portugais étaient bien différents de ceux de l'apôtre du Christ. L'Inde à des moines chrétiens qui ont gardé la foi en leur Sauveur à travers une succession apostolique ininterrompue de deux mille ans.
Autre constatation, vous ne verrez pas en Inde, la représentation du Christ, cloué sur la croix, agonisant et sanguinolent. Les indiens n'auraient pas accepté de vénéré une idole torturée et moribonde. L'image la plus courante, est celle où Jésus montre son Cœur au milieu de sa poitrine, là où il faut chercher.

L'Inde a toujours été une terre d'accueil au point de vu religieux. Au début du 21ème siècle, ce pays comptait 830 millions d'hindouistes, 140 millions de musulmans, 24 millions de chrétiens, 19 millions de sikhs, 4 millions jaïns et 8 millions de bouddhistes.
Elle est le berceau de l'hindouisme, du bouddhisme, du jaïnisme, du sikhisme et de plusieurs religions tribales aux rites chamanistes et animistes. Elle accueille depuis plusieurs siècle l'islam, le christianisme, le zoroastrisme et le judaïsme, religions qui, quoique venues d'ailleurs, y ont fait souche et s'y sont indianisées.

Malheureusement, depuis quelques années, cette tolérance ancestrale, est en train de voler en éclat et se dégrader dangereusement. Des hindous modérés et progressistes assistent impuissants au détournement de leur religion par des hindous fanatiques, violents et sectaires, animés par une seule idée : s'emparer du pouvoir.
Mère Thèrèsa, Prix Nobel de la Paix, de son vivant en a fait les frais. Cette femme, défenseur des lépreux et des déshérités, a été critiquée pour avoir convertit au christianisme les hindous les plus pauvres. Elle leur a répondu d'une voix paisible et souriante :
« Je fais tout pour que l'hindou devienne un meilleur hindou, le musulman un meilleur musulman, le chrétien un meilleur chrétien.... Si vous appelez cela convertir, alors oui, je convertis. »

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Testour (Tunisie)

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Rades (Tunisie)

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La Goulette (Tunisie)

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Meysse (Ardèche)

L'acrobate et la danseuse

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Privas (Ardèche)

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Graf très discret.

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Il faut toujours courir même pour des oeuvres charitables ! L'accélération des flux serait très rentable même pour la charité...

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En bas de l'échelle sociale : affiche d'Emmaüs; il y a comme un écran entre la pauvreté grise et l'avenir coloré. Ce dispositif visuel rappelle d'autres écrans.

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Pub pour un 4G ; de nouveau un écran qui fait passer l'individu d'un monde dans l'autre. Quel serait l'écran le plus utile?

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Pluie du matin: -Vieil étang- au plongeon d'une grenouille l'eau se brise -Sous la pluie d'été raccourcissent les pattes du héron -Aux admirateurs de la lune les nuages parfois offrent une pause -Pétrifiée sous mon cheval- mon ombre glacée! Matsuo Bashô (17ème s)

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Il fait tellement mauvais que les pixels fuient l'image et viennent se coller sur la vitre...

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Déjà que l'on cultive le melon, maintenant la région va devoir développer la culture de la citrouille!

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quadrophénie : crépuscule artifex, aube vraie, café direct, silhouette artifex

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quadrophénie : ange bleu, feu, bouton manquant, centre

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quadrophénie : la chambre, le magasin, le patio, la porte

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quadrophénie : rouge, noir sur blanc, sable en rigoles, barbe sur blanc

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quadrophénie : café, chaises, cordes, lunettes

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exhibition in tunisia

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red-raid exhibition anywhere by anyone

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Champignons

Aujourd'hui dans ma cuisine, Bucharest, Roumanie

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le cochon jaune

graffiti sur le mur de l'Université de Bucharest, Roumanie

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journée d'hiver

Dans le atelier du sculpteur Mihai Marcu, Bucarest, Roumanie.

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watercolour

Poissons exotiques dans le lac, Bucharest, Roumanie

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journée d'hiver

journée d'hiver à Bucarest, Roumanie.

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Couleurs d'hiver

Couleurs d'hiver, Bucharest, Roumanie

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journée d'hiver a Bucarest

la neige sur le balcon à l'étage 6 du bâtiment, Bucarest, Roumanie

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Commande de John

Tendre Abyssinie... my home...

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allez ! un p'tit cadavre exquis

cuisine : le morceau ci-dessous a une partie supérieure que je ne te montre pas
et toi tu ajoutes par le bas
après je réunirai les 2 images ou je t'enverrai la complète du haut

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RECHERCHE ARTISTE MYSTÉRIEUX

Voilà : j'ai pris cette photo à la biennale de Venise 2009.

Je cherche désespérément le nom de l'artiste qui n'est ni Duane HANSON, ni Charles QUINN, Charles RAY, Charles AVERY, Patricia BUENO, ni Ron Mueck. Sauf si vous en êtes sur de sur.

C'est pas à l'Arsenal, c'est pas aux giardinis.
Comme ça je dirai c'est à proximité du grand canal.

QUI EST CE ?
LE GAGNANT AURA UNE PHOTO DEDICACEE

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Casons-nous

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Ingrédients d'une même recette... Etonnant mais vaut la peine!

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Défouloir

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Clin d'oeil caché!

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France - 19h51.

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Monochrome de Whiteman - Genève - 15h34.

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Genève - 16h42.

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Gland - 20h28 - Le plaisir de se retrouver entre potes.

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Et si on partait ... 01h08.

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Blues en G- . Genève - 11h29. 4/4 |G-| / | / | / | C- | / | G- | / | Bb| F | C- | G- | Bb| F | Eb | D |