GE
Retour du printemps et des légumes un peu plus colorés.
Quand on passe 17 ans à faire une maquette de train, on peut parler de passion je crois. J'aime les gens passionnés. Ce sont des gens un peu utopistes, des doux rêveurs, mais ils vont au bout de leurs rêves et idées. Sans passion pas de vie.
Devant moi une queue de 150 mètres de groupies. Combien parmi elles sont persuadées que Joël Dicker a eu le Goncourt ? Oui enfin le Goncourt des lecteurs, décerné par ... la Fnac, c'est pareil non ?
Thierry, Véro, Max, Loane, Sam et Zoé: une famille à la découverte du monde. Sur la route depuis 4 ans en camping car.
www.sixenroute.com
D'autant plus avec le son et l'image alentours, de tous ces gens réunis anarchiquement, buvant, buvant et se levant de temps en temps pour scander en coeur "A bas l'austérité!"
Ralph Toledano
Un prince à Casablanca
Casablanca, juillet 1971 : la sanglante tentative de coup d'État contre Hassan II annonce la fin proche de la vie idéale menée par la famille de Semtob, patriarche d'une vieille famille juive sépharade du Maroc. Leur communauté aura t-elle toujours sa place dans un pays où le roi ne sera plus là pour la protéger ? Un nouveau départ doit-il être envisagé ? Les protagonistes contemplent, effrayés, la perspective inéluctable de leur arrachement au paradis. Au cours d'un été où les lambeaux du rideau postcolonial se déchirent à jamais, Semtob, entouré de sa femme et de ses enfants, s'interroge sur les notions universelles d'identité, de foi et de destin.
Un style élégant et raffiné rythme cette fresque fidèle à l'attachement que l'auteur porte à la terre et aux valeurs de ses ancêtres.
A Amsterdam, en plus des coffee shops, il y a des dealers de Jura...
"Aimer, oui, car l'amour est une inépuisable source de réflexions, profondes comme l'éternité, hautes comme le ciel, vastes comme l'univers" - Alfred de Vigny
Essai de peinture sur les murs de mon appartement... Cela ressemble à un tableau de Mark Rothko. Dommage, tout va disparaître bientôt...
"La pluie est la grâce; la pluie est le ciel qui descend sur la terre" - John Updike
[je dois lutter pour m'en convaincre]
"Plus on s'approche du négatif, de la mort, plus on éclos" - Montgomery Clift
Bonjour chers amis,
Me voici de retour et je vous salue bien bas...
Dans les années 20, souffle à Genève un courant architectural social et humaniste emmené par Maurice Braillard (1879-1965), qui concevra divers projets, dont la Maison Ronde des Charmilles et la Cité Jardin de Vieusseux. Ce dernier ensemble se présente comme une opposition au milieu urbain industriel sans pour autant faire partie de la campagne. Ces immeubles sociaux organisés en coopératives constituent un modèle de logement qui s'est perpétué jusqu'à aujourd'hui. Au fil des ans, ces immeubles ont été détruits et remplacés. Dernier vestige de cette aventure, le 28 avenue des Franchises s'est décrépi au fil des ans, le propriétaire attendant sa mort naturelle faute de locataires. En 1989, la décision est prise de démolir le bâtiment. Les issues sont murées après que les derniers locataires aient été évacués donnant à la bâtisse son surnom de Verrue. Les recours en classement se succèdent, pérennisant cette situation. En 2009, tous les recours sont épuisés. Le propriétaire met l'ensemble à la disposition des graffeurs afin de le rendre plus riant en attendant une éradication qui ne saurait maintenant plus tarder. Aujourd'hui, un projet de restructuration du quartier nous annonce la fin prochaine de cette agonie . A voir...