Lausanne, 16h00
Mon job sérieux... Les données sont partout, concernent tout, mais quelle utilisation en faisons nous?
Entre Grandvaux et Savigny, 18h02
Un premier timide retour du printemps... La douce lumière du soleil de fin de journée qui réchauffe!
Fribourg, 17h57
L'ensemble Ad-hoc jour pour le plus grand plaisir de nos oreilles abasourdies et curieuses.
Fribourg, 18h24
La lumière s'allume au balcon de la basilique Saint-Pierre... Habemus Papam!
Les Canard
Enfin, les canards au bord du fleuve Niger chez Baro au sans file à Bamako.
Au bord du fleuve
Mes amis du sans fil, à Bamako chez Baro. C'est devenu une habitude de passer là bas au moins une fois par jour dès fois matin et soir.
Au bord du leuve
Bawa est ma grande copine qui s'occupe bien de moi. Elle m'apporte de eau à boire. Maintenant il fait très chaud à Bamako, on boit beaucoup. En plus je n'avais pas envie de faire une photo aujourd'hui.
Au bord du fleuve
Je les ai promis de ne pas montré leur vissage. J'ai fais des photos d'eux quand ils se sont laver et bien habiller.
Au bord du fleuve
Mariam venait juste de se laver, elle était contente de mon arrivée. Elle est une de mes grandes copine aussi.
Technicien donnant de la formation aux étudiants sur la machinerie en arrière plan.
Genève
M. a été licenciée parce que trop voyante. Le plus drôle, c'est qu'elle en a fait son métier.
Stavanger
Vous ne connaissez pas l'endroit? Moi non plus, avant d'y atterrir. C'est sur la côte ouest... de la Norvège. Il y fait un froid de canard 6 mois par année. Et quand il ne fait pas froid, il pleut de 8h le matin, à 8h le lendemain. A l'horizontale, les gouttes.
Stavanger, c''était un village de 200 pêcheurs il y a 50 ans. Aujourd'hui, c'est la capitale européenne du pétrole et il n'y a pas une des 200'000 âmes de la ville qui n'en vit pas directement ou indirectement.
Hello the world !
Arrêtons-nous un instant sur cet étonnant tableau de MANET au musée du Havre!
"Je sculpte l'horizon" video d'Anabelle Hulaut (à coups de gants de boxe). Une allégorie de notre situation actuelle que l'on pourrait interpréter ainsi : que c'est difficile de sculpter l'Europe dans sa masse pour dégager un avenir plus radieux.
En hommage au dernier film de Théo Angélopoulos : la Poussière du Temps. De la ruine des utopies et des conséquences sur la vie personnelle des gens. Curieuse coïncidence avec l'élection d'un nouveau Pape...
Gland - 19 heures 28
Joie, photographie, pizzas et amitié au programme de ce vendredi 8 mars où sont incongrument associés Vénus (la déesse de l'Amour) et Mars, (le dieu de la guerre).
La guerre et l'Amour, pour célébrer la journée internationale de la femme - initiée par l'ONU - A quand les casques bleus dans les foyers pour faire régner l'harmonie ?
Pas de ça à Gland - décidément encore une incongruité - à la galerie Fotografika où Eric Meylan célèbre, conjointement et avec délicatesse, la Femme et les Fleurs.
Des myosotis - je pourrais écrire pensées, j'y connais pas grand chose en fleurs - enveloppent un sein, dévoilent une bouche, recouvrent un sexe.
Je sais par contre qu'un bouquet de fleurs est une brassée d'organes génitaux - la fleur étant le sexe de la plante - faut-il avoir l'esprit tordu pour voir du cul partout, de surcroît en ce jour sacré où l'on fête Madame...
Ps : Fabienne n'a pas besoin de la journée de la Femme pour l'être !
Ps bis : A quand une journée internationale du paradoxe - sous l'égide de l'ONU of course
Genève - 08 heures 57
Penchée sur une lumière bleue. Pleure-t-elle ? Vermeer s'invite, que je refoule, rien de Vermeer dans cette scène-là. Peindre ? Si seulement j'étais peintre ! Fantasme ridicule du photographe condamné à restituer le tel quel avec si peu de marge dans l'interprétation. Caravage ? Qu'aurait-il fait aujourd'hui de ce visage ? Comment nous l'aurait-il révélé ?
Je suis déjà loin, tout a été trop vite, m'arrête, reviens sur mes pas. Le visage dans son cadre est toujours là mais plus la lumière bleue. Il y a la peinture - sans savoir vraiment pourquoi elle veut prendre de la place au milieu de mes réflexions - le cadrage, la lumière. Il y a tout à coup dans ce visage celui de la Mater Dolorosa au pied de la croix...
Et le Christ qui s'invite pour donner du sens à ce qui n'en a pas.
HABEMUS PAPAM !
Si Grizzly comprend le latin, on peut être certain qu'il ne confondra pas croquettes et hosties.
Genève - 19 heures 25
Tournée des galeries. Rue des Bains. Jeunes branchés habillés comme des curés. Poulettes en goguettes. Vieux beaux en chasse qui secouent leurs mèches platines. Séduction tous azimuts. Racolage comme aux salons des arts ménagers. Vendre. Draguer. Séduire. Ah ! Oh ! Chérie comment tu vas ? Lèvres pincées avec le petit doigt en érection autour d'un verre de vin blanc. Dans un gobelet en plastique. Et l'Art. Et les discours. C'est quoi ce truc. Mais une Å“uvre d'art Madame. Vous vous appelez ? Jean, madame. Jean Bon. On se connaît ? Oui vous avez dû me voir à la télé. Puis ces vieux crabes alcooliques qui font du plat à des gonzesses plus jeunes que leurs filles. Puis cet artiste qui tape sur le même clou depuis vingt ans. Et cet autre qui a exposé à Shanghai, quand même... Et ce galeriste, avec son regard de cocker triste, vieux routard de l'art contemporain qui n'y croit plus...
-Mais pourquoi tu y vas si ça te gonfle ?
-Pour nourrir mes préjugés.
-Un peu léger
-Les nourrir de cacahouètes !
"Quelques personnes qui observent leur reflet déformé dans les grandes sculptures d'Arik Levy chez Mitterrand + Cramer — ambiance raffinée. Une poignée de fumeurs devant chez Hard Hat, tendance underground. Puis, entre les deux, trois étudiantes plongées dans leurs brochures Nuit des Bains. Comme d'habitude, le vernissage commun de la vingtaine d'espaces du quartier éponyme a rassemblé hier les amateurs d'art, toutes sections confondues. Mais elle attroupait moins que d'habitude, cette première Nuit de l'année, attribut genevois annonciateur du printemps, qui a surtout rappelé qu'il n'était pas encore arrivé. Il n'y aura pas eu de grands discours un verre à la main au crépuscule sur les trottoirs. Mais tout de même, des visiteurs suspendus aux lèvres de Barbara Polla chez Analix Forever, qui parlait exode et front de mer dans le petit espace qui reste de son ancienne galerie. Aux murs, de très beaux dessins noirs avec de larges plages de blanc du français Emmanuel Régent, imprégné, façon urbaine, de Villefranche-sur-Mer où il vit. Ailleurs, beaucoup de peintures, du réalisme avec Dean Monogenis chez Xippas aux monochromes du jeune Chris Succo chez Saks. Chez Ribordy, Mathis Gasser a produit des toiles ensanglantées sorties de son film où une poupée de Christopher Walken se bat, dans un musée, contre des zombies. Et dans le tas, un coup de cÅ“ur, chez Art & Public: les visages sculptés en gomme noire du coréen Ham Jin, qui dévoilent des milliers de mondes cachés."
Sources : Tribune de Genève
La Bastide (Ardèche)
Finalement je me souviens pas d'avoir vu grand chose sur ce pays ! Et vous?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gP-v4urkLPI#!
Shit? Or not shit? Or OK shit? Happening? Happens happening. Kind of bull-shit. City-shit.
Genève, mars 2013
"Je ne crois pas que les gens recherchent davantage le sens de la vie que l'expérience d'être vivant" - Joseph Campbell
Genève, mars 2013
If you tried to give rock and roll another name, you might call it 'Chuck Berry' - John Lennon
Genève, mars 2013
"Laughing on the bus/Playing games with the faces" - Paul Simon
Genève, mars 2013
"Lorsque j'entends ce prélude de Bach/Par Glenn Gould ma raison s'envole" - Mauranne
Genève, mars 2013
"Clouds come floating into my life, no longer to carry rain or usher storm, but to add color to my sunset sky" - Rabindranath Tagore
Genève, le 8 mars 2013
Garde médicale, un soir de mars, 13 jours avant le printemps.
J'avais offert la même affiche à mes parents. Chez eux, à la gauche du cadre, par la fenêtre, on voit scintiller la mer.
Ici, avec 38,5°C de fièvre et une angine, ça fait voyager.
